18 septembre 2006

En Souvenir De Ma Nymphette Qui S’en Est Allée…

Ceci est le dernier post de ce blog.

On m’a dit que Ma Nymphette était morte alors que je ne la crois que disparue.

Mais il faut que je me résolve à voir cette réalité en face, moi qui n’ai jamais voulu de cette minable rationalité. Mais voilà, les pragmatiques ont encore gagné. Comme je disais sur un forum l’autre jour, phrase qui a été repris par pas mal de connectés qui s’y sont retrouvés, le problème c’est que les personnes qui ont peur de souffrir en amour détruisent les personnes qui ont dépassé cette dernière, quitte à leur remettre ce sentiment au fond du cœur.

Oui, il faut du courage pour aimer, il faut dépasser ses peurs, dépasser la réalité qui t’aliène à ce que tu as pu croire un instant comme le bonheur. Mais il ne faut pas s’arrêter de vivre. Il faut laisser les personnes qui refusent d’avancer sur le bord de la route, soit qu’elles ne méritent pas de suivre le chemin qui mène au bonheur, soit qu’elles prendront la route plus tard.

Mais il ne faut pas attendre. L’attente enferme dans le doute et fait renaître l’angoisse de l’imprévisibilité de la vie, du destin et de l’amour. Je l’ai déjà dit : personne ne peut promettre que l’amour durera toujours parce que c’est un sentiment de l’instant, qu’il faut entretenir à chaque seconde, peu importe la manière, peu importe les conséquences. Aimer et le regard des autres, ce ne sont pas des choses compatibles. Tout ce qui importe c’est de ne pas entretenir l’illusion par lâcheté. C’est à ça que l’on reconnaît les personnes qui ont un vrai cœur sous leur poitrine. Même si elles savent que les choses ne sont pas toujours faciles à dire ou à faire, elles le font, elles dépassent leurs propres natures par amour que ce soit pour le renforcer ou y mettre un terme.

Je n’ai pas de leçon à donner à personne parce que mon expérience n’est que la mienne et n’est pas représentative mais voilà, c’est un peu de données que je mets dans le pot commun pour ceux qui pourraient en avoir besoin. Je ne vois pas d’intérêt à mettre au secret les choses que je vis et les opinions qu’elles me suggèrent. Elles n’ont peut-être aucun caractère de vérité mais je reste persuadé qu’elle ne sont pas tout à fait fausses. En tout cas, ce ne sont pas des mensonges.

Je ne mens jamais en amour. Je me mets à nu. C’est dangereux, je le sais mais je ne sais pas faire autrement. Quand j’avais mon amure sur mon dos, je peinais à avancer, à dire les choses les simples pour susciter l’amour en la personne que j’avais élue. Le revers de la médaille est sûrement que cela me détruit un peu plus que la moyenne quand l’élue part.
Mais là, l’élue n’est pas partie. Elle a disparu. Peut-être qu’elle vit bien là où elle est. Maintenant, j’ai à faire quelqu’un d’autre. Une connaissance à peine. Et il faudrait que je règle avec elle l’enterrement de Ma Nymphette.

Ma Nymphette n’était donc qu’un songe de quelques mois. Ma Nymphette qui avait des ailes dans le dos, des envies, des rêves, qui ne touchait pas la terre des hommes. J’avais trouvé ce que j’appelle ma presque moitié d’âme. L’âme sœur. Certains disent que l’âme sœur est un mensonge. Moi, je ne le crois pas et ne veux jamais le croire. La vie c’est plus beau que cela et elle permet cela. La vie n’a de sens que celui qu’on lui donne, sinon elle ne sert à rien. La vie c’est le partage. Il n’y a pas de vie dans l’isolement, ce n’est que de la survie.

J’ai croisé pas mal de blogs et de forums sur lesquels certaines personnes se demandaient s’il fallait qu’elles culpabilisent de ne pas pouvoir ou savoir aimer. Pourquoi se posent-elles cette question ? Il n’y a pas de recette de cuisine pour aimer, chacun sait le faire s’il s’ouvre à ce sentiment. Les autres n’ont qu’à crever dans leur égocentrisme pervers.

Ma Nymphette est morte et il faut en faire le deuil. J’ai dans mon cœur de la tendresse pour elle pour ce qu’elle était : une petite étoile, un petit rayon de soleil dans le grisâtre de la vie ordinaire. Et puis, suite à l’ablation du cœur que son hôte a subi durant l’été, son appartement s’est retrouvé atrophié de toutes ses pièces. Elle est restée sur le palier quelques semaines attendant en vain une greffe. Mais c’était en vain. Alors elle s’est jetée dans la mer. Moi, j’étais loin. Je suis parti à la nage trop tard, trop de vent contraire. Je me suis épuisé, j’ai failli me noyer.

A l’heure où je vous parle, je suis encore convalescent. C’est à mon réveil qu’une personne a préféré m’annoncer la nouvelle. J’ai secoué la tête, un nœud dans la gorge, incapable de vocaliser le moindre son. Et puis, j’ai pensé à ce que me disait ma défunte : penser à ce qui a été bien. Alors je me suis souvenu.

Je me suis souvenu de notre premier rendez-vous.
Elle était pleine de vie, de douceur.
Elle s’était apprêtée en bonbon rose qu’elle était.
Je me suis souvenu du baiser manqué.
Je me suis souvenu du premier baiser.
Je me suis souvenu de notre première nuit.
Je me suis souvenu de notre premier bain.
Je me suis souvenu de sa chaleur, de son souffle dans nos moments intimes.
Je me suis souvenu que jamais elle ne voulait que cela se termine.
Je me suis souvenu de notre gaucherie.
Je me suis souvenu de sa bouche.
Je me suis souvenu de ses seins, de ses fesses, de sa nuque.
Je me suis souvenu de ses lèvres humides.
Je me suis souvenu de ses mains
quand elles m’effleuraient
quand elles m’enflammaient.
Je me suis souvenu de cette simplicité à lui faire l’amour.
Je me suis souvenu de notre délire de cinq minutes avant qu’elle file au boulot.
Je me suis souvenu de nos escapades.
Je me suis souvenu de l’amour qu’il y avait sur le parterre de mon appartement
Je me suis souvenu de l’amour qu’il y avait sur le parterre de son appartement
Je me suis souvenu des sensations.
Je me suis souvenu des ses évasions nocturnes.
Je me suis souvenu de nos nuits passées l’un contre l’autre, fusionnés l’un à l’autre.

Je pourrais vous raconter mille fois ces tous petits moments de bonheur tout simple.
Je suis fan des petits détails de rien du tout, de pas grand-chose mais qui mettent dans le cœur de minuscules flèches d’amour.
Je me suis souvenu des choses qu’elle disait :
Qu’elle ne comprenait pas pourquoi certaines personnes étaient ensemble et ne le montraient pas.
Qu’elle ne comprenait pas pourquoi les signes d’affection étaient gommés en public.
Qu’elle ne savait ce qu’était l’amour mais qu’avec moi, elle apprenait ce que c’était.
Qu’elle m’aimait trop fort.
Que son petit cœur battait trop fort pour moi


Je me suis souvenu l’avoir entourée de tout l’amour dont j’étais capable.
Je me suis souvenu comment j’ai glissé tout doucement vers cet amour simple, fort, toujours plus grand chaque jour.
Je me suis souvenu que les mois étaient des heures
Que les heures étaient des minutes
Les minutes des secondes
Quand j’étais avec elle

Je me suis souvenu des photos que j’ai faites d’elle
Pendant son sommeil
Au réveil

Je me suis souvenu de cette délicate esthétique.

Je me suis souvenu que j’étais fan
Je me suis souvenu quand cette Nymphette me trottait agréablement dans la tête
Je me suis souvenu de mes maladresses, de ne pas savoir comment elle aimait mieux que je le l’aime.
Je me suis souvenu de tous ces instants suspendus du temps
L’avoir au creux des mes bras

Cette Nymphette, Ma Nymphette
Je l’aime encore.

Je veux croire que la mer ne l’a pas emportée, qu’elle s’est pas noyée
Je suis sûr qu’elle est quelque part.

Oui mais voilà
Je ne suis pas Pénélope
Je n’ai pas sa force de caractère.

Je suis un enfant qui ne peut pas attendre
qui ne veut pas se noyer

Je me suis aussi souvenu de ce drôle de jour où tu m’as envoyé ce message où tu ne savais plus trop où t’en étais avec moi.
Je me suis souvenu du soir où tu as fini par passer où l’on s’est embrassé, navrés que l’on était d’en être passé par là, heureux de se retrouver.


Que dire après cela. Je n’ai pas d’épitaphe.
La chenille s’est enfermée dans sa chrysalide.
La chrysalide est restée au soleil.
Pas de papillon. Pour l’instant.
C’est comme cela que doit se terminer ce paragraphe.
Ce chapitre n’en fait qu’un. Il y a trois lignes : c’est rien.
Je laisse le bas de la page vierge… des fois que…

J’attends la nouvelle Nymphette
que j’aurais de nouveau à rencontrer, à aimer, à combler.

Je ne sais pas comment on fait mais je fais. J’essaie.
L’amour n’est pas injuste pour ceux qui ne le sont pas.
J’ai foi en cela.

Adieu donc lecteurs anonymes ou non.
Je prends un autre chemin.
Que ceux qui veulent me suivre, anonymes ou non, viennent avec moi.
Je veux des choses plus simples.
Je veux pouvoir aimer plus librement.

J’ai payé mon dû à ma prison.
Physiquement.
Moralement.

Mais je me suis redressé un peu tout seul, un peu aidé.
J’aurais voulu tout redresser mais c’est au-delà de mes forces.
Je ne suis pas David et Goliath est bien trop fort.
Je ne suis qu’une fourmi qui cherche sa maison.
Pas de cerveau, tout à l’instinct.

Adieu donc…
ou peut-être au plaisir de vous revoir…
Dans une autre vie, dans une autre histoire.

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16 septembre 2006

Le jour où je me suis dis que tout était possible...

Ce matin-là, je t'ai regardée longuement dormir. J'ai passé doucement ma main sur chaque centimètre carré de ta peau pour voir si tu étais réelle ou si tu n'étais qu'un mirage issu de mon imagination.
Je me suis préparé pour le boulot et pendant que tu dormais encore, j'ai pensé que tout était possible après tout. Mais j'étais encore dans un petit nuage. La nuit est courte comme toujours avec toi.

Je suis parti en te laissant mes clés pour te le dire, et si tu disais pas non ça voulait dire que tu m'aimais. J'avais des doutes sur ce que je faisais : trop tôt, trop lourd à porter ?

Alors je suis retourné te regarder. Tu t'es réveillée avec ce petit brouillard d'amour dans les yeux. Mes doutes ont disparus.

Quand je suis revenu, j'ai trouvé un mot de toi pour me dire que je ne m'étais pas trompé :

"Je suis trop contente d'avoir passé la nuit avec toi. Je te fais tout plein de gros gros bisous d'amour, ptit lou. Enormes bisous."

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Histoire d'avant...

Nous entrons dans le pub, elle me précède. Il y a une fumée épaisse qui flotte dans les lieux sur l'enveloppe imprécise des ombres assises autour des tables, accoudées au comptoir. Je repère quelques têtes familières qui me saluent d'un geste. Je leur réponds rapidement. Je repère dans le fond une table inoccupée, une chance vu l'heure avancée. Je la tire par la manche pour qu'elle me suive. Elle commande deux rhums canadiens et en profite pour saluer le patron du pub. Je ne la sens pas tranquille, je sais pourquoi car j'ai vu dans le fond, une silhouette pleine de mauvaises ondes. Je ne lui dis rien tout d'abord puis je lui demande hypocritement ce qui ne va pas. A ma grande surprise, elle me répond que Machin est au fond. Je feins de ne pas comprendre. Je suis sensé ne rien savoir et je suis obligé de lui porter un regard interrogateur qui la forcera à me dire cette vérité que je sais (si elle savait de quelle façon). Machin a été son compagnon de quelques instants. Je n'ai pas l'air surpris et j'ai même un sourire moqueur évident affiché sur mon visage. Cette fois, c'est elle qui ne comprend pas ou plutôt qui comprend qu'elle vient de m'avouer une chose que je savais. Comment je le sais ? Elle me demande. Comme je sais plein de choses qu'elle ne m'a jamais dites, lui fais-je. Je la sais par coeur. Je ne veux pas lui dire qu'elle est simple à comprendre et qu'il est facile de simuler ses pensées puis d'en déduire ce qu'elle fera. Nous avons déjà discuté de cette sorte de sixième sens que j'ai pour elle et qui me permet de deviner ses pensées à court et moyen terme. Pour le long terme, je n'ai pas assez de données sur son histoire personnelle. Cela fait deux ans que je passe le plus clair de mon temps à analyser son comportement, à "espionner" ses conversations et à reconstituer la personne que je ne connais pas qui se cache derrière...

1999

sms diag 2

le 06/08/2006 19:42

Elle - Trop dur c vrai tu me manque trop tro g trop envie d'etre dans t bras tout contre toi. bisous LOULOU
Lui - A n'importe quelle heure du jour de la nuit, le voudrais que tu sois là tout contre moi. j'ai fait un reve dans ce gout là. MON COEUR MA PRESQUE MOITIE D'AME. JE T'AIME.

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sms diag

le 23/07/2006 16:04

Elle - Tu m'aimes?
Lui - Je t'aime.
Lui - Et toi. tu m'aimes ?
Elle - Je ne sais pas ce que c qu'aimer mais je je le découvre de plus en plus...

16:15

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Manque de sommeil



Bon j'arrive pas à dormir vraiment. Je suis claqué mais mon sommeil est intermittent.
Je surfe sur web, je vais voir les forums. J'essaie d'occuper mon esprit.

Décompte : 465 photos d'elle...

C'est pas mal les forums mais dommage que les cons surfent aussi. Quand y a des questions intéressantes, c'est énervant d'être pollué par des gens qui sont là, on sait pas trop pourquoi.
J'ai eu une discussion intéressante avec une internaute et je crois que j'ai oublié de la remercier.
Me suis assoupi et pshitt, elle avait disparu. Tanpis.
Cerveau vidé.
Il est tôt mais pas envie de me lever. c'est le bordel dans l'appart, va falloir que je trouve le courage de faire quelque. Vous allez me dire l'appart est le reflet de ma vie en ce moment. Bé ouais.

allé, pshitt...

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15 septembre 2006

Parallèle...

Salut à Tous, Gros Bisous d'Amour Ma Nymphette

Ca y est. Ce matin, tout s'est éclairé dans ma tête et ça c'est géant. Bon je vais pas dire non plus que c'est le nirvana mais bon, les idées noires sont parties. On s'est battu à coup de SMS cette nuit avec Ma Nymphette et c'est moi qui ai ouvert le feu. Je crois qu'elle a compris que ma petite montée en régime, c'était juste pour causer avec elle. Je lui ai dit qu'elle me manquait et que je l'aimais mais d'une façon plutôt disons "emportée". Et puis, elle est restée silencieuse sur le dernier SMS et voilà, sans le dire, pour moi, c'est pas grand chose et beaucoup à la fois. Je préfère ce genre de silence...
Mais bon, j'espère que l'on pourra se voir bientôt. Je ne sais pas si vous imaginer à quel point la serrer tout contre moi, l'embrasser avec gourmandises, passer la main dans ses cheveux, sentir le creux de sa nuque, enfin tout ça, ce que cela me procure comme sensations. J'aurais presque envie de pleurer de bonheur à chaque fois. En plus j'sais pas mais elle émet des petites vibrations quand je l'enlace dans mes bras, c'est un truc de malade.
J'aurais trop envie de vous décrire Ma Nymphette... Vous savez, au début, je ne la trouvais pas jolie enfin, c'est pas ça que je veux dire, elle avait simplement un air elfique. Quand vous la regardez se bouger, c'est tout à fait ça. Sauf exception, elle a toujours dans les yeux, une petite flamme. Je sais pas mais ça me fait fondre. Je l'ai déjà raconté mais cela m'a marqué : c'est vers le début, quand d'un seul coup, la période câline passé, elle m'avait regardé dans les yeux (et pourtant, y avait pas de lumière allumée) avec ce regard brillant et plein de questions, bouh..., j'en ai encore des frissons.
Bon, elle a des défauts mais qui n'en a pas. Et puis après... Personnellement, ça ne me change rien à l'affaire. En plus, je crois que c'est normal qu'on ait un décalage pour se comprendre. Ca fait pas trente ans qu'on se connait, même si on pourrait le négliger, la différence d'âge joue, et puis on est différents. Faut bien qu'on s'apprenne.
En tout cas, Ma Nymphette, c'est un bijou de la nature. Y pouvait pas la faire parfaite parce que sinon on se serait emmerdé.

Vivement que l'on se voit... c'est tout ce qui m'importe maintenant...

J'ai trop envie de la "pourrir", "gâter" de tendresse...

(si y en a qui trouvent cela ridicule, passez votre chemin, vous avez jamais été amoureux)

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A ma nymphette

Préfère les câlins au vide sidéral....

Voudrais dans ta bouche des mots qui ne te viennent plus

Je voudrais te serrer très fort contre moi
Entendre ton souffle
Sentir ta peau

Voudrais t'embrasser et plus encore

Veux pas que tu me juges en ce moment alors que je t'aime comme on découpe du fois gras avec le couvercle de la boîte alors qu'il fait quarante degrés

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Du Suicide...

C'était inévitable que je parle de cela. C'est pas que j'y songe, enfin, mais paraît-il qu'il vaut mieux en parler, ça diminue statistiquement le pourcentage de chance d'y recourir. Des fois, je me dis que ça serait une bonne solution. C'est vrai, ça me saoûle de traîner ma peau à travers la vie comme, de prendre des claques dans la gueule à longueur de journées.
Y en qui seraient heureux juste pour ma situation pro. Bah pas moi. Je peux pas nier que c'est pas mal la place que mais encore faudrait-il que ce soit mon objectif dans la vie. Et bah, ça l'est pas.
Mes parents, pourquoi m'en plaindre à part qu'ils n'ont jamais compris un traître mot de ce que je leur dis. Ils ne me connaissent pas et pourtant ils m'aiment. C'est déjà pas mal. Comme ma frango.
Je suis un ovni dans la famille, un truc bizarre qui réussit là où tout le monde échoue et y a que ça qu'ils retiennent.
Sinon, je suis quelqu'un sans coeur parce que je ne vais pas voir ma famille. Moi, CHAI pas ce que c'est. Depuis tout petit, la famille c'est un truc abstrait. Et pis y croient parce que je ne veux faire voir que je suis triste ou joyeux, qu'on m'a ôté le coeur à la naissance.
C'est avec une copine que je m'étais rendu que j'étais à côté de la plaque au niveau famille. La plupart entretiennent des relations avec Grands-parents et tout le toutim. Bé moi, rien de tout ça et je vois pourquoi, ça changerait. Surtout que j'ai horreur des histoires de famille.
Et pis les loisirs. Avant j'aimais bien me faire plaisir à moi tout seul, maintenant, je trouve ça très con.
"ouais t'es content tout seul !"
ben reste zy tout seul, t'as rien compris à la vie.

En fait, tout se barre en couille.

C'esst bizarre, j'y pense et la seule chose qui me retient, c'est qu'y auraient p'têt des gens tristes.
Mais au bout de 2 mois, ils auraient oublié,non. Bon p'têt, qu'une fois, y fleurir ma tombe pour la forme, les cinq premières années. et puis après, pchitt...

c'est vrai, j'ai rien fait pour que les gens me gardent en mémoire.

Y a que les égoïstes qui se suicident ?

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14 septembre 2006

Question de choix et de bonheur

Croyez-vous qu’il existe une raison sur terre pour ne pas vouloir aller vers le bonheur ? Je ne sais pas pourquoi cette question me tourne dans la tête ce soir. Est-ce que c’est prétentieux de promettre d’emmener au bonheur la personne que l’on aime ? Ce n’est pas sur cela que les unions se font. Soit j’en conviens, pas uniquement. Pourquoi ne pas le faire ? Une promesse, on est tenu de la tenir pas forcément de la réaliser. Simplement, il faut mettre toutes ses forces dans la bataille. C’est jamais du tout cuit. Est-ce que l’amour, c’est simple ? Non.

Enfin de l’expérience que j’en ai. J’ai une spécialité les amours avec des cœurs pris, et puis des petites particularités, les amours avec des filles qui se barrent avec une autre, des filles qui se marient la semaine suivante qu’elles sortent avec moi… J’arrête. Non, je n’ai pas quatre-vingt ans pour avoir vécu tout ça. J’ai juste vécu un peu à cent à l’heure avant de m’enterrer dans cette ville de merde. C’est pour ça que Ma Nymphette est importante, j’ai trouvé quelqu’un, ou… j’avais trouvé qui semblait vouloir vivre aussi comme ça. La même ambition, même si la mienne s’est étiolée un peu, je ne désespère pas de la retrouver. Je sais que cela passera par Ma Nymphette (ou une autre… si c’est son choix). D’ailleurs en parlant de choix, je me pose cette question… Pour ma part, j’ai toujours eu le choix même les moyens n’étaient pas à la hauteur. Je me suis emballé une fois sur une discussion de ce type avec un collègue qui estimait qu’il n’avait jamais eu le choix. On peut toujours choisir dans la vie. Par contre, il y en qui font plus ou moins de casse, plus ou moins plaisir. On ne peut pas dire : j’ai pas le choix. C’est comme si je disais que je n’avais pas eu le choix de venir ici. Bah si, j’ai fait ce choix même si c’était forcément ce que j’avais envie. Et puis sinon, j’aurais pas rencontré ma Nymphette et même si je suis un peu dur avec elle, cela n’enlève rien à mon affection. Je ne suis pas un monstre mais voilà, j’essaie de surfer entre ce qu’elle veut et ce que je veux. C’est une histoire d’équilibre des forces.

Attendez…

JE T’AIME MA NYMPHETTE

JE T’AIME

JE T’AIME

JE T’AIME

JE T’AIME

JE T’AIME

JE T’AIME

JE T’AIME

JE T’AIME

Ahh… Ca fait du bien.

Bon j’en étais où ?

Je crois que j’avais fini, en FAIT.

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Po-M

Enfin seul face à lui
Lui qui jamais n'aura
L'amour simple gratuit
Lui qui ce jour pleura

Il gardera tout çà
Pour lui comme un secret
Lui c'est pourtant bien moi
Le coeur brûlé d'un trait

C'est comme un revolver
On tire au temporal
Mais on n'a plus de balles
Dans le sombre chargeur

Sombre journée qui pleure
M'hante de ses pensées
Valsent, dansent sans heure
Sans un propos sensé

Des mots qui me vomissent
Des mots qui me trahissent
Je veux aimer, mourir
Tout simplement sourire

Mal qui me ronge l'âme
Me fait fort dépérir
Périr à mon grand dame
Ma dame de m'haïr

O Musset mon grand frère
Dans les pires tourments
Dieu n'entend mes prières
Juste pleurer vraiment

Carpe diem c'est con
Quand le soleil n'est plus
Qu'une chaleur de plomb
C'est elle qui me tue

Pandorre aux cheveux noirs
Ouvrit par curiosité
Les maux, Les mots, les clefs
Ne restait qu'espoir

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Parler, OU PAS ?

Tout d'abord, il faut avoir quelque chose à dire. Moi, j'ai toujours plein de trucs à dire. J'ai besoin de parler. Faute de trouver quelqu'un, je parle à qui voudra bien l'entendre. Après, est-ce que ce que je mets dans ce blog est la même chose que ce je mets dans mon journal : oui. Sauf que j'ôte tout indice qui pourrait trahir l'anonymat des personnes. Sinon, je mets l'intégralité.
Cela me fait penser à une discussion que j'ai avec Ma Nymphette (eh ouais, on a pas arrêté de parler de plein de choses à la belle époque). Je lui ai donné pas de choses que j'ai écrites et même du courrier (du vrai) , des lettres que j'ai envoyées ou non mais qui parlent de choses, disons, personnelles ? Elle me demande si cela ne me gênait pas de faire cela. La question en reformulé était pourquoi étais-je capable de faire cela. Je ne sais plus exactement comment j'ai tourné la réponse, mais voilà grosso modo, ce n'est pas que je n'attache pas beaucoup d'importance aux mots que j'écrit, pour moi, quand c'est écrit, y a pas d'intérêt de le maintenir caché. Par contre, je lui disais, il ne faut pas que celui qui lise cherche à juger du contenu. On peut rarement juger les personnes sur leurs actes ou leurs écrits. Je sais que j'écris ce que je pense à un instant t mais peut-être que je vais y revenir dans la minute dans l'heure dans l'année. J'ai pas la peur de me dire que cela va être mal interprêté.
Tout d'abord parce j'essaie au maximum d'être univoque car j'ai horreur des phrases à tiroir. Je sais qu'y en a qu'aiment brouiller les pistes moi pas. Par contre, et cela, je m'en excuse pour ceux qui lisent, mais je marche beaucoup avec des sous-entendus et parfois même des clins d'oeil à une personne qui elle seule pourra comprendre le sens entier. Les autres verront le principal.
Et puis si j'ai mis "journal intime" dans le titre du blog, ce n'est pas pour faire de la censure. Cela n'a aucun intérêt.
Je pense que c'est une question de respect des autres.
Au fait pour ceux que ça ennuie que je parle de Ma Nymphette, je ne vais pas dire "passez votre chemin" non, mais voilà, ce'st comme ça. Je l'aime et j'en parle beaucoup.
Faut dire, je vais me répéter, mais nous avons pas arrêté de parler depuis que nous nous sommes rencontrés et, tiens, c'est peut-être aussi pour cela, que cela me paraît si dur à comprendre. Nymphette, si tu m'entends, j'ai p'têt trouvé une raison à ma chiantitude.
En tout cas, voilà, je ne vois pas de barrière au fait de mettre tout absolument tout au regard de tout le monde. Après l'Homme est avant tout un être social, non.

Allez @plus faut que j'essaie de manger (ben ouais, c'est encore fluctuant ce truc-là) et faut que je me force quitte à être malade après, parce que sinon, je ne serais plus jamais malade de tout ma vie si vous voyiez ce que je veux. Encore une chose, je crois que c'est la plus longue crise (j'sais pas si ce'st vraiment le mot, j'ai jamais consulté) d'anorexie.

bye

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Drôle de truc...

Je parcoure énormément les blogs en ce moments et je regardais mon historique : c'est étrange de voir que la majorité des adresses était des sites de femmes, filles. Et d'ailleurs, j'ai parfois l'impression que je ressens les choses plus de la manière d'une fille que celle d'un gars. Je me reconnais rarement dans ce que peuvent dire les mecs.

Si y en a qui passent sur ce blog et qui ont un peu de tant, j'aimerais qu'ils me disent ce qu'ils pensent de ce truc.

A lire absolument !

Aller !

Aller, Nymphette, viens avec moi. Reste pas cloisonnée comme cela. Si je suis pas heureux, je suis presque sûr que tu ne l'es pas non plus.

Nous essayerons de trouver l'adresse de M. Bonheur et puis si on le trouve pas ensemble, nous essayerons avec d'autres.

Je sais qu'avec tout ce que j'écris c'est pas facile à comprendre, mais moi, je veux aller vite, je veux vivre et pas attendre de vivre.

C'est d'ailleurs pour cela que j'm'énerve...

Je n'aime pas être malheureux, merde.

T'es mon rayon de soleil chaque fois que je te vois et tu te demandes pourquoi j'insiste tant. Désolé, j'adore être heureux et libre.

Il me semblait que c'était ton rêve aussi.

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Définitivement attendre...

Quelque soit le moyen de communication utilisé pour essayer de dialoguer avec Nymphette : c'est à peu près toujours la même chose. Silence. Rien à dire (ou peut rien dire).
Pas bouger, on risquerait de tomber.
Je ne sais pas si l'image du "verrou mortel" est une vrai traduction de la situation parce que je ne la vois que de mon côté. A priori, elle est fausse parce que quand j'ai demandé à Ma Nymphette ce qu'elle attendait de moi, s'il fallait que je lui dise quelque chose pour nous sortir de cette situation qui pourrait presqu'en être comique si je ne la ressentais pas comme tragique, rien, silence.
Dois-je le prendre comme un encouragement ? Je sais bien que je suis chiant avec mes questions à la con mais bon, ça va faire quatre semaines de non réponse.
Je regrette d'être remonté chez ma frangine, d'être allé fêter ce putain d'anniversaire. C'est à ce moment que tout a commencé. Mais à bien y réfléchir, je crois que cela n'aurait rien changer. Il faut que les choses se passent comme cela que ça me plaise ou non. Mais comprendre pourquoi je suis dans ce merdier : cette question me tourne dans la tête et je n'arrive pas à l'en sortir.
Pourquoi je suis comme cela ? Je ne peux pas m'en foutre tout simplement.
En plus, ça se trouve voilà, je suis en train de suicider ma relation avec Ma Nymphette. Merci Papa, merci Maman.
Je suis sûr qu'en plus Ma Nymphette pense la même chose : pourquoi je suis comme cela ? Ou alors je suis à côté de la plaque.

Quel bordel !

Faut-il pleurer, gueuler, se taire, se tuer ? Elle est où cette putain de sortie et elle arrive quand ?

Désolé de m'emporter, je raconte n'importe quoi, je fais n'importe quoi. Mais ça m'évite de retomber dans le vide abyssal de ma déprime. Je sais qu'elle est pas loin. Je l'entends pas loin des fois au fond de ma voix.

@+

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deadlock

en /daid-lok/ n. m.
Articles liés à celui-ci : étreinte fatale, interblocage.

[débogage] interblocage en français. Blocage du système, par exemple à cause d'une boucle infinie ou de deux processus qui s'attendent mutuellement. À éviter de toute urgence, car c'est tout simplement un beau plantage sur bon nombre de SE de micro !

voir sur http://www.linux-france.org/prj/jargonf/D/deadlock.html


Je pense que j'en suis là en version humaine

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A méditer...

13 septembre 2006

Flashback ... Egoïste ?

Croyez-vous que toute histoire est écrite d’avance ou que vous avez toujours la possibilité d’en changer le cours à défaut de le maîtriser ? Cela va faire quelques années que je réfléchis à ce sujet et que je tente de mettre en illustration mes propres petites histoires et je reste dubitatif quant à la réponse à faire à cette question. En réalité, tout dépend comment je raconte l’histoire et comment je me la raconte. Vous allez me dire que c’est étrange d’avoir plusieurs versions d’une histoire personnelle mais cela ne l’est pas autant qu’il n’y paraît au premier abord. En fait, tout dépend du point de vue que j’adopte : le mien, celui d’une personne impliquée dans mon histoire ou encore le regard complètement extérieur.

Quand j’ai rencontré Nymphette, je venais à peine de me faire larguer par L’autre avec laquelle j’ai vécu une petite histoire de grosso modo trois mois. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu besoin d’enchaîner les choses, c’est-à-dire, de donner rendez-vous à Nymphette le soir même. Etait-ce que je cherchais à me consoler ? Je ne crois pas car, si pourtant sur le coup, j’ai été assez affecté par l’annonce de cette rupture, je n’étais pas déçu. La seule chose que j’ai regrettée, c’est la manière que L’autre a eu de mettre fin à l’histoire qui, je peux le dire, n’était pas très élégante. Etait-ce que j’y pensais depuis environ deux mois alors que je venais de commencer « l’expérience L’autre » ? Peut-être. Il faut être honnête car j’y ai pensé plusieurs fois et à chaque fois un peu plus, à mesure que l’histoire avec L’autre prenait une tournure qui ne me plaisait pas mais aussi à mesure que Nymphette, malgré les avertissements que je lui lançais par personne interposée, faisait des pas pour avancer vers moi. Est-ce que j’étais complètement égoïste ? Cela, je ne le pense pas, car si c’était le cas, toutes les questions que je viens de poser ne me seraient jamais venues à l’esprit.

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Amour ?

C’est étrange ce sentiment qui vous s’insère en vous et qui vous dévore. Même si vous ne voulez pas être dépendant, vous l’êtes contre votre gré. Est-ce de l’amour ? En même temps qui sait ce que c’est, cette chose ?

A ma Nymphette - PoM



Inventer le futur
Les mots de la tendresse
De la vie, des caresses
La nuit faire à mesure

J’ai le blues de tes yeux
Comme la mer qui rage
Comme le ciel si sage
Dans mon cœur malheureux

Toujours devant ce corps
Mes pupilles à l’eau
Même que je les clos
Elle y sera encore

J’ai tant à te donner
Sans avoir à te prendre
J’ai tant à désapprendre
Sans vouloir te voler

Je rêve de ces nuits
Où je ne suis pas là
Au fin fond de tes draps
Dans le creux de ton lit

La forêt ravinée
Sent l’humus de l’automne
Cet instant qu’on pardonne
Dans l’air électrisé

Les cimes se relèvent
Et s’en vont au lointain
Hors la folie des mains
Qui cherchent notre sève

O ma Muse divine
Ouvre-moi une porte
Celle qui te rend forte
Sous la lune câline

Souviens-toi de ce temps
Où le froid trahissait
Ton corps, tes seins de lait
N’oublies pas, souviens t’en

J’ai voulu tenir
Tes petites menottes
Qu’au vent glacial grelottent
Et puis après mourir

Désarticule amère
Les vers du fond du cœur
Dans ton esprit qui meurt
Bois ces mots délétères

Mon opium n’a de heurts
Distillé dans les eaux
Après tourments mentaux
Ma folie en ma fleur

Enfant, j’ai voulu tant
Bâtir des illusions
Faire révolution
Faire comme les grands

Ce pays résonne
Comme un désert lointain
On va main dans la main
Là-bas où l’on s’étonne

On écrit, on décrit
Mais rien ne vaut tout l’or
De cette île qui dort
Sous le satin bleu nuit

Quelle folie d’y croire
Même un tout petit peu
De vouloir être heureux
De vouloir cet espoir

Un vieux truc

Je suis en train d'écluser mes journaux et je retrouve des trucs de "ouf" ... En fait, je suis tombé sur un petit truc que j'avais écris quand je devais être en BTS. C'est le résultat d'une discussion que j'avais eu avec une certaine Sabrina (à qui j'ai fait un petit coucou, y a pas longtemps après cinq ans de RAS)

Je vais essayer de le retranscrire mais en enlevant l'autre nom. Sab c'est pas grave... Vu que pas grand monde savait que nous nous apprécions : aucun rapprochement n'est possible (je tiens un peu à l'anonymat de ce que je mets dans le blog).

"Malgré son manque de sommeil, Sabrina a accepté de venir dîner chez moi. Les choses des dernières quarante-huit heures jusitifiaient tout de même son attitude. Depuis le voyage à L, elle savait sans jamais que je n'ai eu à lui dire précisément. C'était en quelque sorte formidable. Elle est donc venue amenée par son copain S.
Notre discussion a d'abord tourné autour de sujets ordinaires mais ont vite pris la voie que je voulais prendre. Sa réaction vis à vis des événements passés était quasi identique à la mienne au détail près qu'elle était imprégnée de féminité. En fait, elle faisait le paralèlle entre ce qu'elle venait de vivre et ce que M avait fait. Il en résultait une cohérence dans ses actions qu'il n'y avait pas chez M. D'où la question, qu'est-ce qui pouvait bien pousser M à agir de manière si aléatoire et si prévisible ?
La réponse était loin d'être évidente : dire que l'alcool lui enlevait tout contrôle n'était pas un motif valable. Lorsque des sentiments de grande importance sont mis en jeu, on ne peut logiquement pas traverser la rue en sens interdit.
J'ai soumis alors à Sab mon point de vue sur l'affaire. Pour moi, M avait peur de quelque chose comme s'engager vers la responsabilité.
En effet, j'avais observé maintes fois qu'elle rejettait toute responsabilité de ses actes soit sur une personne, un élément, ou encore quand il n'y avait vraiment pas de raison : sur le destin. Une sorte de fatalité l'entraînerait dans la vie.
Cependant je pense que la fatalité est une illusion de notre esprit lorsqu'on n'arrive pas à interpréter une suite d'événements. Sab a été surprise de ma conclusion mais c'est vrai qu'elle ne la connaissait pas assez pour confirmer cette affirmation."

Borderline ?

Je viens de faire un truc et j’ai pas si ça tiens pas de ce que l’on appelle une personnalité « borderline ». Bon pas l’extrême. Maso, je crois pas. Simplement, j’ai envie de mettre à nu mes sentiments, mes idées. Tout n’est p’têt pas beau mais bon.

Si vous comprenez pas, c’est normal…

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Brouillon de roman (extrait) : La Rupture

"Que veux-tu que je te dise ? Que je suis heureuse pour toi, que si tu crois que c'est la bonne décision, que je ne peux que m'en réjouir ? Que je suis triste que tu partes, que tu ne fasses plus partie de ma vie parce qu'avec toi, à côté de toi, je me sentais."
Laurie s'est arrêtée un instant. Ses yeux habituellement sombres, brillaient et l'intensité qu'ils dégageaient me donnait autant envie de partir en courant, que de la prendre dans mes bras. Jamais personne ne m'avait dit quelque chose d'aussi gentil et d'aussi difficile à encaisser.
A cet instant, je me suis souvenu que Lo était autre chose qu'une simple amie au sens courant de notre époque. Ce n'était même pas comme ma soeur, quoique en tant que fille unique il me soit difficile de le savoir. De nous tous (je parle aussi des absents) Lo est certainement celle qui est le plus difficile à classer.
"Tu sais, j'ai besoin de me sentir aimer par les gens que j'aime. Sinon je perds les pédales et je me mets à nager en plein brouillard, à me battre contre des moulins à vents."
Je lui ai mis un doigt sur les lèvres.
"Je sais tout cela, Lo. Je sais..."

La Solitude

La Solitude, ce n’est pas seulement être seul avec quatre murs qui vous regardent. Il y a d’autres solitudes plus sournoises parce qu’elles vous prennent dès la naissance et ne vous laissent aucune chance de vous en sortir. Vous savez, un jour lorsque vous sortez de votre naïveté de gosse, que n’importe quoi que vous fassiez, vous serez seul : c’est écrit quelque part.
Pour les autres, il est impossible qu’ils vous comprennent parce qu’ils ne se comprennent pas eux-mêmes. Cependant, vous, vous comprenez, vous entendez le bruit intérieur des autres, à leur insu. Vous avez ce don de pénétrer à votre guise au plus profond de l’âme de l’autre, même à vous dégoûter de le faire. Vous arrivez à savoir des choses que vous ne devriez pas connaître et cela serait mieux ainsi. Mais, non, c’est votre don et vous vous insérez par effraction au fond des choses inavouables ou blessantes. Vous pardonnez parce que c’est vous qui êtes entré.

12 septembre 2006

Des conseils des amis

Bon avant tout, il faut que je vous dise que j’ai rétabli le contact avec Ma Nymphette. 2 messages : EXTRAORDINAIRE. Par contre, y a un malaise : pas de bisous, rien. M’en fiche, moi, je lui ai dit que je l’aimais. Pourquoi mentir puisque c’est vrai. Je n’ai plus deux ans à me poser la question : je dis, je dis pas… La franchise. T’aime quelqu’un, tu lui dis : « Je t’aime ». T’aime plus quelqu’un, tu lui dis « Je t’aime plus ».
Bon, j’en viens aux amis après, mais ça me fait penser à un truc que je n’ai pas compris de Ma Nymphette : comment peut-on ne pas être sûr de ne pas aimer une personne ? Bon, c’est vrai, pour ma part, il y a des personnes que j’aime mais comme ça. Mais AIMER ? Je sais pas. On peut ne pas être sûr des sentiments de l’autre mais des siens. Y a des fois, on peut reprocher des trucs à la personne qu’on aime mais quand on cesse d’aimer : c’est carrément différent dans ton petit cœur. Ou alors, c’est peut-être comme les yaourts quand ils se périment à une date précise : je crois que c’est Bigard qui dit ça, « mais qu’est-ce qui se passe entre 23 :59 et minuit ? ». En fait, il y a peut-être des gens pour lesquelles le fait de basculer de l’amour au désamour est un long et pénible processus. Moi, à la limite, je préfère encore me prendre un coup de poignard rapide et violent, un peu comme celui que m’a donné « L’autre », vous savez celle qu’a précédé Ma Nymphette. A ce niveau, si je n’ai guère apprécié le moyen, je n’ai rien à dire sur la méthode. C’est con, c’est plus brutal mais en fait de compte, c’est comme achevé quelqu’un qui agonise. A moins d’être sadique, la « générosité » veut que l’on essaie d’abréger les souffrances.
Enfin…
Bon j’en arrive aux conseils des amis. Qu’est-ce que je voulais dire ?...
Ah oui, je trouve cela extraordinaire que chaque fois que cela va mal avec une fille, systématiquement les gens me disent : « elle te fait du mal, tu devrais la larguer… ». Ils présentent cela toujours comme la solution à tout problème. C’est extraordinaire, non. Moi, je me dis, si jamais tout le monde fait comme cela comment cela se fait qu’il y est encore des couples sur cette terre. Pourquoi au moindre accro, les gens déduisent : « elle ne t’aime pas ».
CHAI pas. Tout le monde a déjà des faits des conneries et tout le monde n’a pas envie de se faire remettre dans ses vingt-deux avec la régularité d’une montre suisse.
CHAI pas. C’est l’expression favorite de Ma Nymphette. C’est extraordinaire de voir quelqu’un qui vit dans un monde dans lequel il ne fixe aucun sens. « Y a pas de sens » m’a-t-elle dit lorsqu’elle est restée silencieuse pendant deux semaines et que je l’interpellai sur le sens qu’il fallait que je donne à ce silence radio. D’ordinaire, je ne suis pas tout à fait comme ça. C’est vrai que je n’aime pas les longues périodes de gel mais bon, bien expliquées et prévenu, j’arrive à gérer. Mais là, j’espère que vous en conviendrez : la situation et « l’énergumène » Nymphette, c’est pas du tout cuit et sans vouloir être trop vindicatif, anxiogène, non ?
Je sais pas pourquoi je pose des questions parce qu’en fait, j’ai l’impression que je cause tout seul depuis que j’ai ouvert mon blog. A la limite, ça serait un peu pareil que d’écrire dans un cahier. C’est bizarre, j’aurais pensé que les gens réagiraient plus. CHAI pas une petite phrase par ci par là. Cela m’arrive des fois. Par contre, ça m’énerve des fois de pas pouvoir déposer mon commentaire sans remplir 15 formulaires que l’on bourre de renseignements faux. Le Net devrait être anonyme systématique ou au moins en laisser la possibilité. J’espère pas qu’il y ait 50 millions de détraqués pour abuser de ce truc. Je suis peut-être idéaliste mais j’ai foi en la personne humaine.
C’est comme ma Nymphette, elle a plein de défauts, elle sait pas ce qu’elle veut, elle l’exprime mal, elle fait mal mais au fond y a un piti cœur qui bat très fort, trop fort parfois et il s’emballe ou se grippe suivant le temps qu’il fait dehors.
Oui, je l’aime ma Nymphette et qu’importe ce que le monde, mes proches peuvent penser. Je suis peut-être un peu taré mais l’amour, je le redis, y a pas d’explication.
C’est ce que j’avais dit à ma Nymphette : quand elle m’avait demandé si je l’aimais, je lui avais dit : « je peux rien te garantir pour dans deux mois ou un an, la seule chose que je peux te garantir, c’est si je dis là tout de suite : y a rien d’intellectualisé, alors comment veux-tu que ça s’arrête ? Dès que je sens que je tiens plus à la personne, je ne cherche pas midi à quatorze heures, de la même manière, je le dis ». Etre franc et honnête, c’est respecter l’autre même si c’est dur à entendre. J’en sais quelque chose par expérience.

Bon allez à plus…

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Le silence est la pire des solutions

C’est une affirmation de ma part et ceux qui sont fait comme moi, le comprendront aisément. Le silence, ça ouvre la porte de la réflexion, sur soi-même et sur les autres. Lorsqu’on ne peut plus se voir dans le regard de l’autre, il n’y a plus de liens. C’est l’obscurité. Les égoïstes ne regardent pas l’autre et donc ne sont pas saisis par l’angoisse de cette noirceur.
Paix à l’âme de ceux qui ne se jugent jamais. C’est peut-être eux les plus heureux sur terre avant même les imbéciles. Soit dit en passant, les égoïstes ne sont-ils pas des imbéciles. Ils croient que le monde tourne autour alors c’est eux qui tournent autour de lui.
Je n’ai pas de leçon à donner à personne mais je crois, à quelques erreurs près, que je n’ai jamais été cruel. J’ai été vache, irréfléchi mais jamais, je n’ai fait de mal avec l’intention de le faire.
Cela, ma Nymphette ne le comprend pas. Elle reste sourde et aveugle à tout appel. Elle ne comprend pas que c’est dans le regard de l’autre que l’on trouve des réponses. Sinon, il n’est pas possible d’avancer. Même deux égoïstes ensemble ne parviendront jamais à être heureux.
Je prend l’exemple de son copain. Lui ne raisonne que par rapport à lui-même, il cherche son bonheur mais pas celui de sa copine.
Vous allez me dire. Et toi alors c’est pas ton bonheur que tu cherches. Si, mais avant tout celui de ma Nymphette. Sinon, comment voulez-vous trouver la force de tenir dans la situation dans laquelle je suis. Je suis cloisonné dans une prison de silence sans fenêtre, sans visite.
Un collègue me disait qu’il ne pouvait pas me donner de conseils. Tu m’étonnes. Comment comprendre. Moi-même, je ne comprends pas dans quelle situation je suis. Je suis comme un gamin perdu dans une forêt en pleine nuit de nouvelle lune.
Je crie sans vraiment de conviction car je ne crois pas aux miracles. C’est comme le poème que j’ai envoyé hier. J’avais envie d’être heureux un instant en donnant à la personne qui m’ait, on ne peut plus chère à mon cœur.

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Trop triste



L'heure est grave mon amie
Ce n'est plus juste l'automne
Ce n'est plus pendant mon somme
Mon heure est proche mon amie

Je me meurs et c'est ma muse
Mon malheur qui vient qui m'use
Je marche sur mes rotules
Et mon cerveau fait des bulles

Je m'isole dans mon malheur
Je m'étiole comme une fleur
Je t'aime peut-être un peu
Je t'enterre peu à peu

Je suis un chêne arraché
Qui ne plie pas mais se fêle
Il semble dur mais est frêle
Et ma tête va tomber

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11 septembre 2006

Pas de condition pour les amants

Ca fait des heures que je farfouine dans les blogs et rien de rien sur la condition d'un amant.

Bizarre et désolant ce monde.

Y a plein de trucs, des fois gentils, des fois méchants sur les amants mais en fait, y a pas d'amant avec un coeur sur cette planète.

Dégoûté....

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Fairy's Death

Il était minuit quand la fenêtre s'ouvrit doucement dans un grincement sinistre. Une petite lueur apparut derrière la vitre, elle tomba sur la moquette du salon. Il y eut alors un souffle comme un coup de vent sur les meubles, dans le bois. La fenêtre continua de grincer en se refermant doucement. La petite lueur traversa en boitant le salon. Quelques lattes du parquets grincèrent elles aussi. Une trace plus sombre suivait la petite lueur, elle semblait humide et chaude. La petite lueur atteignit enfin l'autre bout de la pièce et resta vers le canapé. C'est alors que l'on entendit comme un sanglot clair qui venait de la petite lueur.
Dans le silence respectueux des meubles, de la fenêtre et de la nuit, on sentit la tristesse envahir les lieux comme un voile sombre, un suaire. Les pleurs de la petite lueur s'effacèrent peu à peu ainsi qu'elle même. Bientôt on entendit plus rien que le silence d'une mort solitaire. Ne restait de cet incident qu'une trace pourpre presque déjà séchée...

27VI97

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Trop gentil ? Trop CHAI pas quoi...

Bon, ça va pas être long. Simplement j'ai pas résisté, j'ai écrit et je lui envoyé un poème. Pour lui dire que je l'aime toujours et quand même. Bien sûr c'est pas écrit en clair dans le texte mais voilà, de toute manière, on écrit pas un poème pour dire "Je te quitte" ou alors, je suis complètement à côté de la plaque.
CHAI pas si elle va comprendre. Elle va hurler parce que je fous encore plus le merdier dans sa tête ? BAH CHAI pas. Moi, je sais jamais comment qui faut faire et c'est quoi le truc normal. J'avais envie de le dire, je t'aime, je pense à toi.

Mon coeur.... Mon amour ?

et le point d'interro n'est pas de trop...

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Une Vie

L'amour est une fleur
Dont le désir effleure
Chaque pétale blême
Pour qu'il dise : je t'aime

On a la fleur de l'âge,
On vit sur un nuage ;
Encor enfant on dit :
"La vie c'est bien joli"
On a le coeur dans l'âme,
Le vague dans ses lames,
On veut voler plus haut,
Sortir de notre peu ;
Mais on oublie la vie,
C'est quand même pourri

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Silence Radio... et les questions qui en découlent (sans réponse)

Toujours pas de news de ma Nymphette. Je ne sais pas si elle est vivante ou morte, si elle est encore avec moi, ou pas. Je ne sais rien, je ne suis rien pour elle : "un amour de vacances" tout au plus. Et pourtant... Les filles ne sont pas faciles à comprendre d'ordinaire mais Nymphette : c'est la reine.
Je ne vais pas mentir, je songe à la fin mais je ne veux pas m'y résoudre parce que, Nymphette, c'est sûrement la plus belle qui me soit arrivée dans me petite vie. Une touche de fun, de vie. Avec elle, j'ai envie d'aller au bout du monde. J'ai tellement de rêves et de voyages à faire avec elle que y renoncer, c'est comme si je me mettais un revolver sur la tempe.
C'est surtout que je ne comprends où est le problème. J'ai fait une connerie, une fois et puis a priori, elle m'avait pardonné et puis la plus rien. Et puis rien de compréhensible dans ses messages : est-ce que c'est fini, est-ce qu'il y aura une suite ?
Je ne sais comment sont les autres histoires d'amour (les vrais) mais faut-il qu'elles soient ponctuées obligatoirement par ce genre de tension ? Est-ce que je me fais des idées et qu'il faut tout simmplement que je laisse encore couler une semaine. Une semaine de plus à rajouter au quatre autres.
Suis-je maudit ? Nymphette me posait la question de savoir si je me plaisais à être malheureux. Je lui ai répondu non. Mais de toute façon c'est le malheur qui me poursuit, alors il faut bien que je m'en accommode. Non ? S'il pouvait y avoir une personne qui puisse me dire ce que je dois faire ou penser, je serais le plus reconnaissant du monde.
Comme j'ai dit, je ne me complais pas dans le malheur. J'en ai marre de dormir tout seul avec winnie.
J'ai besoin de parler, de réponses à toutes les questions que je me pose et que je ne peux pas poser à ma Nymphette directement.

Je suis encore trop amoureux pour avoir un brin de lucidité.

Quelqu'un pourrait-il lui dire que je l'aime et c'est même pas la peine d'essayer de trouver un adjectif pour qualifier comment : il n'existe pas....

Suis-je trop doux ? Trop "à fond dedans" mais que voulez-vous que j'y fasse ? Je suis dans une prison d'amour.

A plus tard... peut-être...

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Je me souviens de toi...

Je me souviens de toi. Maintenant seulement. Je me souviens de tout depuis ce jour où mon aventure a commencé. Je me rappelle le moindre détail des lieux que j'ai parcourus, la moindre expression des visages, et surtout, du tien. Je me souviens aussi des paysages formidables que j'ai eu l'occasion d'admirer. J'ai traversé des tas de choses que nul n'a traversé en une seule vie ; j'ai joué avec le sort des gens, de tous les gens. C'est étrange, et se dire que tout dépend de soi-même, d'une seule et unique personne, cela a quelque chose de terrifiant qui glace le sang. En même temps, cela donne le sentiment ou plutôt la sensation extraordinaire de se trouver emporté par le souffle de Dieu. Pourtant, je n'ai pas de confession. Mais Je crois que, c'est se dire qu'il y a quelque chose de parfait, de plus puissant au-dessus de toi au cas où tu ferais une mauvaise manoeuvre, qui te rassure quelque part. Tu te sens moins seul. Cela doit être terrible d'être Dieu quand on n'est loin d'être parfait, ou bien faut-il être fou à lier. Je me souviens de toi et maintenant, je doute. Etait-ce vraiment la meilleure chose à faire ? Je ne le saurais jamais, toi peut-être, là où tu es, tu le sais. Je me souviens, je ne vis plus que sur mon passé si étrange par rapport à celui de mes semblables, même si une partie de ce passé est devant moi. Il me semble avoir vécu plus de temps que n'importe qui alors que ce n'est pas vrai. C'est loin d'être vrai et certainement le contraire. Je me souviens, je me rappelle mon histoire, notre histoire, l'Histoire...

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Citation

Ayant tiré au sort les différentes parties de la terre, les dieux obtinrent, les uns une contrée plus grande, les autres une plus petite... C'est ainsi que Neptune, ayant reçu en partage l'île Atlantide, plaça les enfants qu'il avait eus d'une mortelle dans une partie de cette île. C'était, non loin de la mer, une plaine située au milieu de l'île, la plus belle, assure-t-on, et la plus fertile des plaines. A cinquante stades environ de cette plaine, au milieu de l'île, était une montagne. Là habitait un de ces hommes qui, à l'origine des choses, nacquirent de la terre, Evénor avec sa femme, Leucippe. Ils engendrèrent une fille unique, Clito. Elle était nubile lorsque son père et sa mère moururent, et Neptune, s'en étant épris, l'épousa. La montagne où elle demeurait, Neptune la fortifia en l'isolant tout autour. Il fit des enceintes de mer et de terre, alternativement, les unes plus petites, les autres plus grandes, deux de terre et trois de mer, et les arrondit au centre de l'île, de manière que toute leurs parties s'en trouvassent à une égale distance...

Platon

Une rencontre, il y a très très longtemps...

Je me fous des contingences, des habitudes. Je hais les us et coutumes. C’est peut-être pour cela que tout cela m’est arrivé. Je crois que, toi aussi, tu ne supportais pas ce qui tenait de l’ordinaire. Tu vivais comme toi dans l’avenir, tu voulais écrire ton histoire et pas seulement la vivre. Il y a sûrement des milliers de manières de raconter notre aventure, les gens ont bien entendu des centaines de points de vue à faire valoir mais pour nous, il n’y a qu’une seule et unique façon de la raconter.

Je me souviens de la première fois où nous nous sommes rencontrés et cela même si nous étions à milles lieues de savoir que nous serions amenés à vivre cette espèce de conte féerique et absurde. Tu t’en rappelles toi aussi. C’était sur le trottoir enneigé, je marchais derrière toi. Comme j’étais plus grand que toi, je faisais de plus grandes enjambées, j’ai fini par te rattraper et quand je suis arrivé à ta hauteur, tu m’as regardé. Nous nous sommes reconnus car ce n’était pas la première fois que nous nous voyions. Tu m’as souris et j’en ai fait de même pour te répondre. C’est vrai que dans ce genre de situation, c’est toujours difficile de trouver les mots pour engager la conversation. Je crois que j’ai fini par te demander :

« C’est plus rapide quand les bus fonctionnent, non ? T’habites un peu plus haut ? »

Tu ne m’as répondu tout de suite car comme à mon habitude, je n’avais pas mis de préambule et le temps que tu me remettes fut un peu plus long pour toi que pour moi.

Verdict cette semaine ?

Voilà, j’ai dormi encore 4 heures en tout et pour tout. Normalement, c’est reparti comme avant. Alors on va voir ce qui va se passer.

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10 septembre 2006

L'Origine (suite)

L’histoire commence le soir même où je me suis fait larguer par L’autre. Alors que je pensais que j’allais m’effondrer, j’ai tout de suite pensé à Ma Nymphette. Deux semaines avant, j’avais mis un commentaire sur le numéro de portable de cette dernière quand elle me l’avait donné discrètement un midi pendant son service : « à utiliser suivant ce que cela va donner avec L’autre ». La semaine suivante, j’ai failli m’en débarrasser mais quelque chose m’a retenu. Alors en sortant de chez L’autre, alors que j’étais encore dans sa rue, j’ai appelé.

Ma Nymphette a répondu.

« Salut, c’est XXX ?... » Ai-je dit.

Et là, en quelques secondes, j’ai vu qu’elle a tout de suite percutée.

Je ne rappelle plus bien mais je sais qu’elle m’a fait la remarque que j’avais mis le temps avant de l’appeler. J’ai hésité très peu de temps avant de lui dire que ce temps avait été consacré à mettre un terme à une fin d’histoire assez pénible, « une longue agonie ». Mais ce n’était pas le sujet pour lequel, je l’appelais.

« Je me suis dit qu’on pourrait se voir, ce week-end ou même ce soir, si tu ne fais rien, bien sûr. »

J’étais abasourdi de m’entendre. Je ne me croyais pas capable de repartir comme cela. Même si je ne voulais pas que Ma Nymphette croit qu’elle était un bouche-trou (ce qui n’était pas du tout le cas) mais j’étais incapable de lui mentir sur le fait que ma rupture avait eu lieu dans l’heure d’avant.

En quelques minutes, rendez-vous était pris à neuf heures (je devais la rappeler pour donner le lieu où l’on se rejoindrait). Cela nous donnait une petite heure et demie pour se préparer.

Je suis retourné chez moi pour me débarbouiller (car il faisait une chaleur incroyable) et pour manger. A neuf heures, j’étais de nouveau en centre-ville. J’ai rappelé Nymphette et nouveau rendez-vous, vingt minutes plus tard.

A partir du moment où nous nous sommes rejoins, je n’ai plus vraiment la notion du temps. Nous sommes allés au M… (un pub) puis comme au fil de la conversation, nous avons parlé de « l’A », un autre pub, Ma Nymphette a proposé que nous y allions. Malgré la fatigue et les bières que j’avais déjà bues, j’ai accepté.

Ensuite, pour finir la soirée tranquillement, nous sommes allés chez moi.

La soirée s’est finie vers quatre heures du matin.

Ma Nymphette, avant de me quitter, m’a dit que cela serait que nous fassions quelque chose, la semaine suivante. Je lui ai dit que cela paraissait réalisable si mon planning me le permettait.

Je l’ai rappelée le lundi pour lui proposer un ciné. Jeudi. Le dîner, je lui en parlerai mercredi au moment de caler plus précisément le rendez-vous.

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Piti Poème périmé


Dans l’aurore apprêtée

Elle est là enfantine

L’air de rien sibylline

Pour les douceurs parée

Honnie soit la tristesse

Il y a du bonheur

Nu sous cette fleur

Etendue en finesse

Mille fois chaque geste

On pourrait répéter

Notre sein nos épées

Affleurent notre zeste

Ma mer glisse s’étale

On dirait l’infini

Un instant c’est fini

Rêveuse et létale

Libellés :

L'Origine

Que dire sur ce qui s’est passé cette semaine ? Personnellement, je n’ai pas vraiment compris ou plutôt, je n’ai pas voulu comprendre. Les indices étaient nombreux. La veille de partir à P, par exemple. Le « On a pleuré » du samedi sans explication. Je pense que c’est la dernière fois que j’accepte de sortir avec une paumée. C’est la dernière fois que je fais confiance à quelqu’un qui me dit qu’il est mature et que je m’embarque dans une relation directement. Je ne suis pas triste. Je suis seulement affligé par la nature humaine de certaines personnes qui sont incapables de s’investir dans leur relation à l’autre et qui plus est, demande beaucoup sans rien donner en retour et surtout pas ce qu’on leur demande.

C’est étrange de se faire larguer et de se sentir alors complètement libérer au point de vouloir immédiatement se lancer sur une autre relation et cela sans regret. Je n’ai pas de regrets car j’ai tout donné et même au prix d’avoir ré ouvert des plaies que j’avais mis tant de temps à cicatriser.

Il reste que je suis en colère et que je n’ai pas encore trouvé le moyen de l’extérioriser. La fameuse explication que l’autre était sensé me donner s’est résumé à une seule phrase « Pour moi, on ne se comprend pas ». Le genre de truc qui ne veut strictement rien dire. Le « pour moi » était déjà la pure traduction de l’égoïsme. Pourtant, j’ai hésité longtemps à me rendre à cette explication. J’avais pressenti que cela ne me donnerait pas plus que ce que j’avais compris la veille sans même qu’elle me dise un mot. J’ai pourtant insisté pour y aller, pour trouver une raison pour lui pardonner et comme je l’avais prévu, ce fut lamentable comme toute la relation du reste.

Rien ne me plaisait chez elle (ou pas grand-chose) mais il fallait seulement du temps pour changer, pour découvrir qui j’étais mais c’est un travail qu’elle n’a même pas effleuré. Trop petite dans sa tête, l’esprit pourri par l’influence de ses amies. Mais j’étais prêt à consacrer du temps à cela.

Paris ne s’est pas construit en un jour.

Mais peu importe, maintenant. J’ai l’occasion de bifurquer vers la seconde voie qui s’est dressée devant moi au moment où je me suis embarqué dans cette catastrophique relation qui ne m’a rien appris si ce n’est qu’il pouvait exister des personnes si peu intéressantes.

J’ai téléphoné à ma nymphette dès que je suis sorti de chez l’autre. C’est une chose que je ne me voyais absolument pas faire mais bizarrement, étant donné comment l’entrevue s’est passée, la chose m’a paru naturelle. Pourquoi passer du temps à chercher une explication, à chercher à remettre en cause quelque chose en moi alors que la personne en face ne mérite aucune estime. Je l’ai déjà fait et cela m’a emmené dans des abîmes qui n’ont pas de fond.

nymphette est beaucoup plus jeune. Elle a déjà un mec qu’elle voudrait bien quitter mais qu’elle a du mal à larguer car on ne fait pas une croix sur quelqu’un avec qui on a vécu quatre ans comme cela. Je ne sais ce qu’elle veut en m’ayant fait signe et en m’invitant à lui téléphoner. Y a-t-il une option pour entamer quelque chose ou non ? Je verrais bien. Déjà, elle est marrante, elle s’exprime. Elle a envie de faire des choses.

Je dois la rappeler la semaine prochaine pour qu’on se fasse une petite soirée.

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Nuit de Mai

C’était la longue nuit de Mai
Comme l’aurait écrit Musset ;
O ma drogue, fille de Dieu;
Que je voudrais ton coeur te prendre,
Toi qui m'arraches les aveux
Les plus profonds et les plus tendres ;

C’était la longue nuit de Mai,
Celle où mes yeux te regardaient,
Où le violon de Prokoviev
Résonnait sherzo dans ma tête,
Dans ma tristesse de poète
Comme ton regard sans griefs ;

C’était la longue nuit de Mai,
Dans son bleu profond et épais,
Notre bateau s'était échoué
Loin de notre île à tous les deux,
Sur un écueil dans l’air brumeux
Enorme comme deux années ;

C’était la longue nuit de Mai
Où le ciel tout nu s’endormait ;
Un frisson traînait sur les dos
Comme des notes qui s’envolent
Dans l’air troublé et s’affolent,
Ne reste qu’une goutte d’eau ;

C’était la longue nuit de Mai
Dénudée et sans même un mais ;
Tu étais comme une déesse,
Mousse blanche, vaporeuse,
Réchauffant paresseuse,
Tu m’étais comme une caresse ;

C’était la longue nuit de Mai
Comblée d’êtres si imparfaits ;
Belle comme la mer qu’on voit
Valser entre les grands rochers,
Aux falaises se raccrocher
Et s’en aller la bague au doigt.

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Coup de vent

Les rossignols ne chantent plus
Et le jour clair s’en est allé
La nuit lourde et fort ventrue
Depuis qu’un autre s’est noyé
Dans les liquides de ma mer
Qui mouille ce sable de terre

Coulent sur mon cuir nu et rose
Comme des perles de cristal
Mes larmes sèches de névrose
Qui rouillent ma flèche de métal
Que j’allais tantôt balancer
Dans ce rythme chaud cadencé

Où es-tu donc mon nirvâna
Avec ton jardin de bruyère
Fleuri de fleurs qu’on te donna
Quand tu touchais notre misère
Qui frissonnait sous ta caresse
Et réveillait notre jeunesse

O mon ange aux plaisirs perdus
Dans ton ventre gonflé par l’autre
Reviens très vite dans mes nues
Qui seront à nouveau les nôtres
Je tourne en rond comme un damné
Dans ma tête de condamné

La vie sans toi je la connais
Avec sa tristesse chronique
Tous les soirs un peu je pleurais
Au fond de mon oeil alcoolique
Les larmes sèches du remord
Qu’avant toi revienne la mort

Pourtant tu sais à dix-sept ans
On n’a pas envie de mourir
Et que de vivre c’est dément
Même s’il faut tout en souffrir
Alors reviens avec la mer
Pour me noyer dans ta rivière

Les rossignols rechanteront
Et le jour clair s’en reviendra
La nuit ton ventre sera rond
Dans ce jour où tu me noieras
Dans les liquides de ta mer
Qui mouille ta rose légère

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Des News…

Bon j’ai eu des nouvelles de ma Nymphette. J’ai un peu tiré sur la corde pour les obtenir mais voilà… Même si ce n’est pas un procédé que j’apprécie d’utiliser, cela prouve au moins que je connais pas mal Ma Nymphette pour savoir que là, cela allait la faire réagir. Apparemment, ça ne va pas en ce moment mais, je n’en sais pas plus. J’ai du remords d’avoir usé de la provocation mais comme je lui ai écrit, je ne peux pas deviner puisque je suis au courant de rien. Ca ne m’amuse pas de provoquer les gens, je préfèrerais largement que tout se fasse tout simplement. Mais voilà, c’est inversement aussi facile de le dire que de le faire.

Je pense beaucoup à elle en ce moment et ça me fout un peu le bordel dans ma tête de voir que l’on ne peut plus se voir et que cela est en train de détruire la petite harmonie qui s’était construite entre nous. C’était fait de bric et de broc mais cela avait l’avantage de fonctionner. Et plutôt que nous entraider, nous sommes en train de nous suicider.

Je sais que c’est le bordel aussi dans sa tête, qu’elle se pose des milliers et des milliers de questions sur son boulot, sur ses amours, sur le fait qu’elle voudrait se tirer de cette ville qui l’oppresse. Soit dit en passant, depuis que j’y suis arrivé, je n’ai pas réussi à être heureux seulement depuis que j’ai rencontré ma Nymphette. Cette ville n’est sûrement pas faite pour que l’on y soit heureux. Les gens sont bêtes et ne veulent pas vous connaître si ce n’est que pour vous ragoter dessus.

J’ai identifié aussi le moment où cela a commencé à être le merdier mais cela je l’ai déjà dans un précédent message. Ben oui, parce que je poste les trucs dans le désordre, c’est foutu comme cela dans ma tête, c’est un bazar infâme. Donc ce moment a étrangement coïncidé avec les vacances de l’autre. Et là, je pose la question à la cantonade : aurais-je dû m’éclipsé totalement ou ai-je eu le bon comportement quelque peu destructeur d’insister sur le fait qu’elle me manque. Je ne veux pas la faire souffrir mais c’est vrai : mieux vaut-il qu’elle est l’impression que je l’ai totalement oublié et me murer dans le silence ou lui dire que malgré son absence, je suis toujours amoureux d’elle et que j’ai envie d’elle ? Pourra-t-elle comprendre aussi que notre relation est encore fraîche et que je ne la connais pas encore assez pour savoir que même dans le silence, elle pense à moi ? Et puis même, je ne lui demande rien de tel. Suite à l’une de nos discussions, je lui ai dit que j’étais quelqu’un d’anxieux et que j’avais besoin d’avoir un signe de vie de temps à autre (1 fois par semaine, je ne pense pas que cela soit insurmontable). Mais elle ne m’a pas entendu.

Dans un de ses réponse, elle me dit qu’elle ne peut pas s’engager plus que cela et qu’il faut que je n’attende rien d’elle. Mais où lui ai-je demandé de s’engager ? Est-ce que donner des nouvelles qu’elles soient bonnes ou mauvaises est un engagement ? Pour tout dire, le seul engagement qu’elle a envers moi, c’est « d’être » avec moi. Je mets le mot « être » entre guillemets à dessein car ceci est encore discutable. Donc je ne lui ai demandé un demi engagement et des nouvelles. Et ce fardeau lui paraît trop lourd à porter. Je pourrais comprendre si je savais pourquoi. Et pour cela, il faudrait que nous nous parlions, chose qui paraît impossible. Ou peut-être est-elle trop jeune ?

Faute à qui, je pense que nous avons mal préparé cette période de disette de l’un et de l’autre et à moins qu’elle n’ait complètement changé d’avis, je crois que c’est que je lui dirais. Je lui dirais de toute manière.

Et donc voilà, si cela c’est pas le merdier… cela y ressemble fort, non ?

C’est quand même sérieusement très compliqué de s’aimer et ce quelque soit les circonstances.

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Lucidité dans la dépression et l'anorexie

Le 22 août

Je crois que les choses n’ont jamais été aussi mal pour qu’aujourd’hui. Je n’arrive plus à manger alors qu’il faudrait. J’ai envie de vomir mais comme je n’ai rien avaler : que voulez-vous que je vomisse ? Je sais, c’est pas très cool comme sujet mais bon, c’est comme ça. Je dors par intermittence. Non, je ne sais plus par où sortir. Je suis emprisonné dans ma tête dans une cage sans fenêtre. Je n’arrive plus à appeler au secours. J’aimerais que ma Nymphette veuille bien venir deux minutes pour me sortir de là. J’ai trop déconné, je sais, mais dans ma tête, c’est super compliqué. Cette histoire de décès n’est pas la clef de tout. Cela n’a fait qu’à participer à dégrader une situation contradictoire dans ma tête que je pensais pouvoir gérer. Je ne renie rien parce que j’ai promis mais voilà, si je dois être dans la contradiction d’aimer comme c’est pas possible une personne, j’ai du mal à accepter son silence. J’ai ma notion du temps qui se fausse et rien pour revenir. Combien de temps ? Combien de temps faudra-t-il que je reste là à attendre de la revoir ?

Je ne sais plus quoi penser ni quoi dire. Je ne sais pas comment appeler au secours qui que ce soit. Je crois que mon père avait raison que la situation m’avait fait craqué. Mais je ne suis pas forcément tout à fait d’accord avec ça. Je pense que c’est de l’avoir réalisée à mes dépends. Ma Nymphette m’a dit qu’elle voulait être seule, soit, mais là c’est tout différent. Elle a omis un détail alors qu’elle l’avait très bien fait au début et comme ça, j’arrivais à gérer son absence. En plus, toujours comme dit mon père, c’est vrai que la semaine a été pourrie. Rien ne fonctionnait. Je reviens plutôt de mon week-end juste pour Ma Nymphette qui me dit qu’elle n’a plus le temps de me voir, je perds mes photos et pour finir ce décès… Pour c’est vrai, un copain qui décède, c’est pas le premier, c’est pas non plus celui que j’ai fréquenté le plus longtemps. Mais bon, c’était quelqu’un que j’appréciais et puis c’était p’têt pas le moment pour que je l’apprenne. On ne peut pas non plus planifier ce genre de truc.

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09 septembre 2006

des questions plein la tête

Ca va mieux ce soir, je suis moins chagrin. Surtout, je mange de nouveau et c’est heureux. C’est pas que j’ai envie de mourir. Gérer une relation compliqué avec une Nymphette compliquée et surtout pas gentille en ce moment, à tel point que je suis obligé de la provoquer pour qu’elle me réponde et sortir d’une espèce de dépression gluante : c’est dur. C’est bizarre, l’humeur dans ces moments là. Ca passe du tout au rien en un clin d’œil. Je ne suis pas sûr de pas finir au fond de mon lit à pleurer.

Pas de nouvelles de ma Nymphette. Vu comment elle m’a répondu, je crois que je vais la laisser revenir : c’est préférable. Surtout que malgré qu’elle me foute le merdier dans ma tête et tout et tout et tout, je l’aime toujours.

Je ne sais pas si c’est son cas mais bon, on verra. Je ne sais pas de combien d’étages, je chuterais si jamais, il lui venait à l’esprit de vouloir rompre (d’ailleurs, est-ce que l’on rompt avec un amant ?) mais je sais que j’aurais mal. Très mal.

Pourquoi. Je l’ai déjà dit : l’amour, ça s’explique pas. C’est vrai. Vous m’auriez demandé de décrire Ma Nymphette Idéale, jamais de la vie je ne vous aurais décrit MA NYMPHETTE. Il lui manque ses défauts et je sais pas pourquoi mais j’adore aimer les défauts. Il y a un côté étrange qui me plaît et puis, aimer des qualités, c’est vachement facilement.

Vous vous demandez sûrement pourquoi, j’ai appelé mon blog « petites histoires sans conséquences » (d’ailleurs avec une jolie faute mais j’aime bien). C’est assez simple en fait. Depuis que j’écris mon petit journal de bord et depuis que j’ai pris l’habitude de le relire parfois, je me suis rendu compte qu’en réalité, tout ce qui paraît compliqué est simple : ce n’est qu’une question de point de vue. On n’est jamais très clair quand on vit les choses intensément ; pour la lucidité, il faut aller voir ailleurs. Je l’ai déjà dit mais je suis quelqu’un ultrasensible et les choses les plus simples sont pour moi des montagnes. Et au final, ça n’aide pour juger des montagnes… C’est p’têt pour cela que je suis où j’en suis.

Je n’avais jamais réfléchi à ce qu’est qu’être un amant et quelque part, c’est un peu ma Nymphette qui m’a entraîné dans ce truc. Parce que c’est tout de même elle qui est venue me chercher. Qu’avait-elle en tête ? Etait-ce juste pour voir ? Mais à ce moment-là, il y a des mots qu’il ne faut pas prononcer.

Je m’emporte sûrement mais faut dire qu’à chaque fois qu’une fille m’a quitté, c’était incompréhensible. Je ne sais pourquoi, elles ne veulent pas dire ce qu’elles pensent. C’est pas être chiante que de dire : « Ecoute, ça va pas, il y a ci et ça ». Regardons s’il y une solution mais merde ! Il faut parler. On ne se déteste pas parce que l’on se dit la vérité. Au contraire, ça renforce pour tous les cas de figures.

Enfin, je sais pas. Suis-je dans un pur délire ou ça peut exister. Je dis pas qu’il faut enlever tous les secrets mais quand il s’agit de gérer une relation, ça va mieux en le disant.

Mais bon, si ça n’existe pas, je vois pas bien ce que je fais sur cette terre. J’ai pu qu’à retourner vivre dans le monde de Winnie et ses copains (mais en ce moment, il est peu seul…).

Allez, j’arrête… pour le moment.

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Le hic...

Le 16 août...

Aujourd'hui pour la première fois, il y a un os dans la relation que j'ai avec ma Nymphette. Moi je pensais pouvoir la voir ce soir, dormir avec elle et elle, elle avait prévu autre chose. Je ne sais pas ce qu'elle fait et elle ne veut pas m'en parler. Je sais bien que son boulot la déprime mais ce n'est pas une raison. J'ai plus l'impression qu'elle se pose la question de savoir ce qu'elle fait "avec moi" (bien que ce ne soit pas tout à fait vrai). Serais-je comme les autres ?
Moi, je n'ai pas jouer les gentils. J'en ai marre de jouer les gentils. Nous sommes restés là pendant un bon moment à ne pas parler. Et puis j'ai craqué, je lui ai dit que ce n'était pas grave. Et puis elle s'en est allée comme une voleuse. Je ne sais pas si tout cela la fait gamberger. C'est sûr, je ne lui rends pas la tâche facile. Mais pourquoi lui rendrais-je ce service ? Après tout, nous sommes deux à s'être mis dans cette situation peu confortable.

et Le 19...

Il est deux heures du mat et je suis réveillé. Cela m'énerve parce que je sais pourquoi. Il faudrait trouver une solution rapidement. Déjà que ma Nymphette me dise la vérité. C'est pourtant pas difficile. L'autre est en vacances.

Trois quatre semaines ? Donc plus de week-end. Pourquoi ne pas le dire tout simplement, plutôt qu'un "je sais pas".

Je comprends pas, je comprends pas, je comprends pas...

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Et pourtant le 18, encore des doutes

Je ne pensais pas avoir de nouvelles de Ma Nymphette avant la semaine prochaine et je me trompais. En fait, je ne sais pas si c’est le fait que la soirée de jeudi lui ait vraiment plue comme elle me l’avait dit par un SMS quelques minutes après que nous nous soyons quittés :

« Juste un piti mess pour te remercier,g passé une bonne...meme très bonne soirée.bon courage pour demain dur dur le réveil...biz... »

En tout cas, hier soir, j’ai reçu un nouvel SMS qui me paraît la preuve que je l’intéresse :

« Coucou jeune homme je suis au boulot et g regardé mes horaire pr la semaine prochaine donc si un ciné Ça te dit toujours je travail pas demain soir et lundi soir. voilà. bonne soirée à toi. biz XXXX. »

C’est étrange mais au moment où j’ai reçu le message, j’étais en train de me tâter pour lui envoyer un message. Comme jeudi soir, ou plus exactement vendredi matin, je m’en suis un peu voulu d’avoir essayé de l’embrasser alors que je savais parfaitement qu’elle n’en était pas encore là, je m’interrogeais à propos de savoir s’il valait mieux que je la laisse tranquille pour le week-end ou s’il fallait que je maintienne le contact. Avec ce message, cela m’a enlevé cette question. Alors je lui ai répondu en tout honnêteté :

« J'allais jst t'env un msg pr savoir comnt allait ma Nymphette préférée. Pr le ciné, dem1 no souci. lundi soir, vais sûrmnt manger avc XXXX. Passe-moi un coup de tel qd tu seras rév dem1 pr kon qd & où on se rejoint. Bon courage. Bisous. XXXX »

Le contenu de mon message me paraissait suffisamment équilibré pour montrer la tendresse que j’éprouve pour Ma Nymphette sans pour autant, être trop démonstratif sur mon affection. Cependant, un paramètre m’avait échappé (mais je ne pouvais pas le savoir). Second message de Nymphette :

« Ok PITI lou mai je t'appelerai après mon TAF car je travail demain midi. bisous à dem1. »

J’ai hésité à répondre mais pour quoi dire ?

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Un certain 21 juin

C’est la première nuit depuis samedi que j’ai passée tout seul. Ma Nymphette travaille quasiment tous les soirs excepté hier. Cela fait bizarre. Ma Nymphette est très spéciale mais dans le bon sens du terme. Elle se pose des tas de questions, sûrement sur elle et très sûrement sur moi mais elle les dépasse parce qu’elle a envie d’affection et de donner de l’affection. Son travail la travaille et si elle se pose des questions sur l’avenir, ce n’est pas son centre d’intérêt principal. Elle écoute beaucoup ce que je lui dis parfois même un peu trop. Elle commence à me faire part de ce qu’elle pense et même si ce n’est pas une véritable question, je lui réponds en lui livrant mon opinion, une partie de mon expérience.

C’est étrange, mais j’ai l’impression que les interrogations qu’elle a sur la vie, sont les mêmes que j’ai ou que j’avais. C’est pour cela que je peux lui dire, le cas échéant, quelle réponse j’ai trouvé. Parfois, je vois bien qu’elle ne partage pas mon avis ou que la réponse ne lui paraît pas suffisante pour faire disparaître la question, mais elle semble le prendre comme un élément de réflexion.

Hier soir, après une longue période câline, elle s’est arrêtée et est restée à me regarder. Dans ces yeux, je lisais un tas de questions mais il y en avait tellement qu’elle ne savait pas laquelle poser.

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Réflexions sur le vif

Je ne souhaite à personne d’être fichu comme je le suis. Il y a un moment dans la vie, pour moi, ce moment est intervenu dans ma vingt-XXXXième année, où l’on a envie d’autre chose que faire son boulot, sortir avec les amis et pour parler vulgaire, se faire une nana de temps en temps, histoire de ne pas perdre la main. Je sais bien que cela peut paraître étrange mais, pour ma part, c’est venu d’un coup et sans que j’y sois vraiment préparé. D’ailleurs, préparé à quoi ? Je vous le demande.

Quoiqu’il en soit, c’est un truc que les nanas doivent flairer car ce changement bien que je croyais uniquement circonscrit à ce que j’avais dans la tête, mes ennuis amoureux ont commencé. Il est vrai qu’avant cela, ce n’était pas du tout rose non plus mais même si j’ai toujours une petite tendance à avoir le cœur comme un marshmallow, je le vivais plutôt bien. Je me rappelle avoir écrit dans un de mes cahiers que je pensais, qu’à cette époque (façon de parler parce qu’elle n’est pas si vieille en fait), je me plaisais dans l’idée d’être amoureux, c’est-à-dire, qu’en réalité, tout n’était qu’une simple construction mentale. Autant dire que quand « patatras ! », tout se cassait la figure, ce n’était pas très compliqué à reconstruire.

Cependant, pour en revenir à mon affaire, ce virage à angle droit que j’ai pris à mon insu a du avoir une incidence sur ma façon. Moi qui ne cherchais rien, je me suis retrouvé avec deux nanas potentielles à quelques semaines d’intervalle.

Pourquoi à ce moment et en même temps, cela reste un mystère et c’est pour cela que j’émets l’hypothèse que mon changement psychologique a une incidence sur mon comportement. C’est vrai que dans le mois où est intervenue la chose, en me repassant le film à l’envers, j’ai eu le droit à un certain nombre de réflexion de la part de mes amis qui allaient dans ce sens. Mais soit, vous ne prenez pas ces paroles au premier degré, il y en a bien qui vous marie dans l’année à tout bout de champs.

De toute manière, que j’ai pris en compte ces remarques ou non, cela n’aurait rien changé car cela ne m’aurait pas rendu plus méfiant que la normale.

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A ma Nymphette

Tout a commencé dans la chaleur de juin. A l’époque, tu me regardais avec tes yeux gloutons. J’avais l’impression que tu voulais me manger et je pouvais me voir dans tes yeux d’une manière donc je ne m’étais jamais regardé. C’était une chose bizarre pour moi, je n’en avais pas l’habitude.

Tout a commencé dans la chaleur de juin. A l’époque, le temps défilait à tout vitesse. Je me rappelle du premier soir où j’ai voulu t’embrasser et où tu t’es reculée mais pas brutalement, juste pour me dire : « je ne suis pas sûr ». Je me rappelle du soir qui a suivi, quelques jours après à peine et là, tu t’es laissée faire, pas tout à fait sûre non plus : mais pourquoi pas ?

Et puis le temps a paru se distordre à tel point que, tu te rappelles, tu m’as demandé depuis combien de temps, nous étions liés : « dix ans » m’as-tu dit. Nous étions dans le même délire, à refuser de voir la réalité en face. Ce que nous faisions, cette relation passionnée qui devait restée dans le secret, nous n’avions pas vu que les autres ne l’accepteraient pas.

A ces autres, moi j’ai dit « merde ». Pourquoi l’amour ne pourrait-il pas être ainsi ? Fou, un peu naïf, et complètement en dehors de la norme. Je sais, nous n’étions pas les premiers à traverser cet interdit mais c’était nous. Les autres, qu’est-ce qu’ils comprennent de toi ? Ils ne voient que les apparences. Toi, tu ne le supportes pas, je sais. C’est pour cela que j’essaie de rester dans l’ombre même si ça m’arrive de l’oublier dans un accès de folie. Mais je croyais que tu l’avais compris.

Je suis un petit enfant qui a peur de montrer ses sentiments et quand il se sent enfin aimé et aimer : voilà, il ne peut rien. Il doit rester dans son mutisme. Et il se sent piégé. S’est-il piégé tout seul ? Non car, en fait, lui, il veut vivre, il veut t’emmener dans un monde dont tu ne soupçonnes même pas l’existence. Il veut que tu fasses tes valises et que tu partes avec lui, loin des conventions de toutes sortes.

Il n’y a pas de contraintes dans ce monde, il faut juste laisser de côté le passé où il est.

Je ne connais pas l’avenir, je ne sais pas si je t’aimerais toujours comme je t’aime là tout de suite. Mais pourquoi cet amour se tarirait ? Je n’ai trouvé aucune raison qui me fait t’aimer, je t’aime comme tu es et je suis sûr comme tu deviendras. Ce n’est pas une promesse, simplement une intuition sinon, pourquoi serais-je encore là ? J’ai de la route, tu sais, ce n’est pas la première fois que je vis cela, une petite période de froid. C’est généralement, synonyme de la fin et là, moi, j’ai l’impression que ce n’est que parce cela va commencer.

Mais voilà, il faut franchir le pas. Tu peux ne pas venir avec moi. Je respecterai même s’il doit me rendre triste. Je sais que quelques années nous séparent mais tu vois, j’ai appris qu’il ne fallait pas hésiter. Même si on doit se rendre malade, même si on doit faire une croix sur certaines choses ; de toute façon, si ces choses sont réelles, elles te suivront tôt ou tard sur le chemin que tu as emprunté.

Tu m’as dit l’autre jour que tu était égoïste : je n’ai pas dit le contraire. Tu n’es pas égoïste quand tu ne fais pas les choses sous la contrainte. Toi, tu confonds la contrainte et l’engagement. Ce n’est pas l’engagement que tu crains, c’est bel et bien la contrainte. Je ne t’ai jamais rien demandé en retour de ce que je te donnais. Ce n’est pas que je m’en fous, mais je sais, que tu me le rendras à ta façon. T’as l’impression d’être en défaut ? Pourquoi, il n’y a pas de calcul quand on aime. On se rétribue par le plaisir que partager, offrir à une personne que l’on estime.

Mais bon, toi-même, tu le dis, il faut qu’on se parle même si tu ne trouves pas le temps pour cela. L’amour, c’est une maison qui se construit à deux. De la même manière s’il est question de la déconstruire. Comme ça, il n’y a pas de haine dans la séparation. Tout autre forme, c’est de l’enfantillage et parfois, il faut apprendre cela aux autres. Moi, je l’ai appris d’une autre et même si j’ai pas tout saisi dès le début, les années passant, elle avait raison. Elle a suivi un autre chemin sans jamais me perdre de vue. J’ai fait la même chose. C’est pas vraiment de l’amour mais c’est pas vraiment de l’amitié. C’est autre chose. Un peu comme une sœur.

Bon voilà j’arrête là pour l’instant, ma Nymphette. Je sais bien que tu ne liras jamais ce billet, mais voilà, je t’aime et j’ai envie de le dire au monde entier.

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08 septembre 2006

Pour commencer...

Je ne sais pas trop comment débuter ce blog. A vrai dire, je sais pas trop pourquoi je l'ai créé. Mais j'ai envie d'écrire mais aussi de partager cela. Jusqu'à maintenant, j'écrivais mais dans un cahier et même si c'est pas mal, ça n'a guère d'intérêt, à moins que quelqu'un ne tombe sur celui-ci (je devrais dire ceux-ci parce qu'avec le temps... ça s'empile), qu'il trouve cela suffisamment intéressant pour le rendre public... Bon de toute façon, on écrit pas de la même manière de toute façon.
Mais pour en revenir à comment débuter, je pense qu'en fait, cela fait quelque temps que je parcoure le web et que je ne trouve quasi rien sur la souffrance de l'amant. Encore une histoire de fesse ? Non, non, non, ce n'est pas mon but. J'essaie simplement de comprendre quel est la place de l'amant dans notre société mais il faut dire qu'à moins que cela soit un texte super enjoué d'une fille ou femme super heureuse d'avoir trouvé un substitut à son manque affectif, ou alors un cours de morale comme quoi la fidélité, il n'y a que cela de vrai, je n'ai rien trouvé sur la souffrance de l'amant quand il ne trouve pas sa place avec sa "maîtresse". Je n'aime pas ce dernier mot parce qu'il a une connotation masochiste qui m'embête.
Perso (ben ouais), j'ai pas exprès d'obtenir ce statut et je n'y étais sûrement pas préparé. J'avais envie d'aimer sans me soucier de la réalité. J'aurais pu refuser de rentrer dans l'histoire mais voilà, je ne pensais pas.
En plus, comme les choses se sont faites le plus simplement du monde, aucun warning n'était là pour me raisonner. Mais voilà, quand on est l'amant de quelqu'un, on a pas de statut, ni pour le reste de la société, ni pour l'être aimé.
Alors je sais, on va me dire si l'être aimé te refuse un vrai statut, c'est qu'il t'aime pas. Bé non, c'est plus compliqué que cela.
Faut-il rajouter que aimer et vivre avec l'être aimé sont deux choses totalement différentes ?

Aujourd'hui c'est la quatrième semaine que je ne vois pas ma tendre. Parce qu'elle peut pas...

Attendre, est-ce là le lot d'un amant ? Suis-je fait pour cela ? Je ne sais pas.

Enfin voilà. trop triste.

Merci de votre indulgence pour ce petit billet

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