02 avril 2007

La rue qui était nôtre....

Ce soir, je voudrais t'écrire des choses que je n'ai jamais écrites. Je voudrais t'écrire des vers qui pèseraient des tonnes et que je te soulèverais à l'arrachée...

Ce soir, je voudrais tant savoir écrire des mots. Des phrases. Simples. Qu'on se souvienne. Sans rime. Qu'à la tienne.

Ce soir, je voudrais tant de choses que les mots ne viennent pas. Je voudrais... Je veux. En fait. Je m'emballe entre deux verres. Entre deux verbes. Entre deux temps. A contre-temps. Je fais de mon présent, mon passé... Mon passé, je le passe à mon enfer futur. J'écris à reculons... J'écris à l'envers. J'écris que tout ça, c'était hier... des fois que...

Ce soir, les lettres deviennent floues... Et la musique me renvoie à mes extrêmes... A ma folie. A mon hystérie.

Ce soir, la nuit n'a plus de point de repères. Elle n'a plus de repaire. Mais tu vas me dire que cela fait des années... Des secondes, des années-lumière.
Ce soir, je m'en fous...

La Rue me dit qu'elle est peut-être folle... Qu'elle attend peut-être une autre bouteille... Un autre SOS... Une autre tendresse... D'autres merveilles.

Cette rue qui était nôtre...

Ce soir, je voudrais écrire cette vie en accordéon... Sans accord de "on", pas même de "nous"...

Ce soir... je voudrais décrire le bruit du non-dit et le son du silence.

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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

merci

ta souffrance je la connais

ce texte me prend aux tripes.

lundi, avril 23, 2007 10:54:00 PM  

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