10 septembre 2006

L'Origine (suite)

L’histoire commence le soir même où je me suis fait larguer par L’autre. Alors que je pensais que j’allais m’effondrer, j’ai tout de suite pensé à Ma Nymphette. Deux semaines avant, j’avais mis un commentaire sur le numéro de portable de cette dernière quand elle me l’avait donné discrètement un midi pendant son service : « à utiliser suivant ce que cela va donner avec L’autre ». La semaine suivante, j’ai failli m’en débarrasser mais quelque chose m’a retenu. Alors en sortant de chez L’autre, alors que j’étais encore dans sa rue, j’ai appelé.

Ma Nymphette a répondu.

« Salut, c’est XXX ?... » Ai-je dit.

Et là, en quelques secondes, j’ai vu qu’elle a tout de suite percutée.

Je ne rappelle plus bien mais je sais qu’elle m’a fait la remarque que j’avais mis le temps avant de l’appeler. J’ai hésité très peu de temps avant de lui dire que ce temps avait été consacré à mettre un terme à une fin d’histoire assez pénible, « une longue agonie ». Mais ce n’était pas le sujet pour lequel, je l’appelais.

« Je me suis dit qu’on pourrait se voir, ce week-end ou même ce soir, si tu ne fais rien, bien sûr. »

J’étais abasourdi de m’entendre. Je ne me croyais pas capable de repartir comme cela. Même si je ne voulais pas que Ma Nymphette croit qu’elle était un bouche-trou (ce qui n’était pas du tout le cas) mais j’étais incapable de lui mentir sur le fait que ma rupture avait eu lieu dans l’heure d’avant.

En quelques minutes, rendez-vous était pris à neuf heures (je devais la rappeler pour donner le lieu où l’on se rejoindrait). Cela nous donnait une petite heure et demie pour se préparer.

Je suis retourné chez moi pour me débarbouiller (car il faisait une chaleur incroyable) et pour manger. A neuf heures, j’étais de nouveau en centre-ville. J’ai rappelé Nymphette et nouveau rendez-vous, vingt minutes plus tard.

A partir du moment où nous nous sommes rejoins, je n’ai plus vraiment la notion du temps. Nous sommes allés au M… (un pub) puis comme au fil de la conversation, nous avons parlé de « l’A », un autre pub, Ma Nymphette a proposé que nous y allions. Malgré la fatigue et les bières que j’avais déjà bues, j’ai accepté.

Ensuite, pour finir la soirée tranquillement, nous sommes allés chez moi.

La soirée s’est finie vers quatre heures du matin.

Ma Nymphette, avant de me quitter, m’a dit que cela serait que nous fassions quelque chose, la semaine suivante. Je lui ai dit que cela paraissait réalisable si mon planning me le permettait.

Je l’ai rappelée le lundi pour lui proposer un ciné. Jeudi. Le dîner, je lui en parlerai mercredi au moment de caler plus précisément le rendez-vous.

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