26 février 2007

C'est au silence de dire....

Je voudrais te dire. Mais en fin de compte, je vais me taire. Il y a tellement de raisons pour lesquelles tu comptes encore pour moi, tellement de souffrances pour lesquelles tu me hantes plus que des fois. Je voudrais te dire mais les mots ne viennent pas. On dirait que je n’ai plus de salive saine. J’ai du venin dans mes veines. Alors est-ce la peine de me les trancher ? Je voudrais te dire mais au bout du compte, c’est au silence de dire : que je t’ai aimée, que tu m’a fait de la peine mais qu’aussi fou que cela puisse paraître, je tiens à toi, quoiqu’il en soit… Je t’aime.

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Psychotropes hics


Dans les vapeurs d’essence et d’alcool,
Dans la fumée mollasse qui colle,
Y a des joies, des peines qui s’immolent,
Ca fait des taches, des auréoles ;

On navigue bien dans les amers hics,
Quand la mer s’en revient en musique
Vider cet estuaire enfant lubrique,
Puis repart sous les tristes tropiques ;

C’est pas notre guerre aux fins tragiques,
Qu’on tourne en délires psychiatriques,
Comblant de terre les besoins phalliques ;

Lors, aujourd’hui est bien loin d’hier
Et au milieu coule une rivière,
Charriant les souvenirs magiques.

.Tilou.


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25 février 2007

Tes tagadas

Effluve de la mer
qu'a bouillonné par coeur
Ca sent l'effort l'amour
En corps pendant des heures
N'oublie pas ta pilule
Sur le chemin du retour
Sinon ça fera des bulles
Qui seront pas de savon
Pourtant ç'aura un goût amer

Tu pourras tout me reprocher
Même si c'est ta misère
Au point de non-retour
J'en ai plus rien à faire
Laisse tes mensonges
A mon porte-manteau accrochés
Et pendant que j'y songe
Si tu pouvais me filer
Tes tagadas embryonnaires

Je te filerai un plan
Pour revenir par là
Puisque t'as oublié
Que c'était par ici
Qu'on a été amants
Etale bien ton mascara
Qu'on croit un peu que t'as pleuré
Ca fera un point de moins
Mais t'as déjà gagné...

...

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24 février 2007

Mal de mère


Maman, Maman,
Dis-moi pourquoi les bateaux
Ils coulent à l'envers
Pourquoi la mer
Elle s'en fout
Elle recrache sa lave de mère

Maman, Maman
Dis-moi pourquoi les navires
Ils n'ont aucun désir
De reprendre l'amer

Tirer un trait
en pointillé
Tourner les yeux

Assassiner les sensations
Nouvellement nées

A ton coeur meurtri
A ton coeur meurtrier

Tu as violé ton coeur
Violer notre nouveau-né
Toi qui te croyais lame de mer
Qu'avait pas le désir de maman



Et je pousserai mes verres
Jusqu'à tes pieds
Pour que tu marches dessus
Ou que tu tombes à terre

Y a toujours les bons et les méchants
Toi qui regardes le monde
Avec tes yeux adolescents
Tu te crois une femme
Tu n'es même plus une flamme
Juste une fille du rien pudibonde

Toi qui remues le couteau dans ta plaie
Tu préfères oublier
Et pas cicatriser
Tu préfères naviguer de travers
De tes voiles hissées à l'envers

Et tu verras
Ma mère superficielle
Tous les mots dans ce bordel
Dans cette orgie de fiel
Que tu aimes tant


Tout explosera
T'auras du sang dans tes entrailles
Et on ira jeter ces chairs
Dans la cuvette des chiottes
Personne n'en a rien à faire
Pas même toi
Puisque tout le monde veut oublier
Arrête de brailler sur l'amour

Enterre la vie
Et vis tranquillement notre mort

Tilou, 23 février 2007

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22 février 2007

Parfois vraiment....


+

Tu sais, Caro
J'ai parfois les lignes mais pas les mots
J'ai parfois les notes mais pas le piano
Tu sais
J'ai parfois le coeur mais pas le cerveau
J'ai parfois les signes mais rien ne vaut
Ton corps en violoncelle
Tes seins en notes plurielles
Ta bouche qui ne dit mot
Même que l'histoire n'est pas belle
Même qu'elle soit pleine de fiel
T'es mon enfant du rien
Mais t'es mon enfant tout court
Tu me détestes, je sais bien
Mais moi, qu'ai-je fait pour ?
Rappelle-toi cette nuit misère
Tu étais seule pour faire ou défaire
Pour pas me mentir
Pour pas le vomir
J'ai vu ce visage plein de sang
Des jours, des nuits, des rêves durant
Et pourtant
Je n'en peux plus vraiment
De pas te sentir comme avant
Parce que tu sais, maintenant,
J'ai parfois les gestes mais pas l'amour,
J'ai parfois l'envie mais pas les gestes,
J'ai parfois l'amour qui se déleste,
J'aurais mon rien pour toujours
J'ai ce vide en moi, ce néant de désir
Alors tu vois, Caro
J'ai beau me dire qu'il ne faut pas revenir...
...
Alors tu sais, Caro
Je vais partir sans dire
Un mot

+


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Plus de saison....

source : Philippe De Jonckheere


C’est encore le soir qui s’en vient repeindre noir les murs que l’on voulait blanc
C’est encore le rien qui suspend cet espoir d’un lendemain que l’on voulait chantant
On aurait bien voulu défaire nos chaînes ou apprendre à voler
On aurait bien voulu faire ce qu’il fallait pour réapprendre à rêver
On aurait bien abattu cette timidité qui nous pousse à nous cacher
On aurait mis dans le placard cet espoir illusoire qui nous a enchaîné
On ne comprend jamais comment tout ça marche
On fait des milliers de bornes et l’on marche
On s’arrête à une station mais elle est désaffectée
On vous dit que le bus ici ne passe plus, ça fait des années
On vous dit qu’il est bien de rêver mais pas trop
Que sinon vous chuterez de très haut
Mais on leur répondra que toute façon
On a déjà le dos broyé
Alors qu’importe si maintenant, il faut se tuer
On a bien compris qu’ici, il ne faut pas voler
Alors peu nous importe que maintenant il n’y ait plus de saison


Tilou, le 22 février 2007 :'(

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18 février 2007

Je ne peux t'ôter de moi


Les mois passent et ils sont comme les jours, ils se ressemblent...
Et moi, j'ai l'impression de ressembler à un épave
J'ai le coeur qui tangue, qui s'accroche à d'autres
Et je ne sais pas où je vais, il me semble
On dirait ma tête, le temps ne la lave
Comme si tes blessures je voulais les garder comme les nôtres

Et ce soir, je suis devant ce bout de papier
A noter avec mes larmes, l'impossible à crier
Non je ne veux pas te haïr, je ne veux pas te détester
J'ai envie d'écrire, de mettre dans mes mots
L'indicible dont on ne pourra jamais se délester
J'ai envie de te voir et te serrer dans mes bras
Etre le buvard de ta folie et de tes maux
J'ai envie de rester une partie de toi

Les mois, ils passent
Ils me lassent
C'est ton image qui m'enlace
Je ne peux t'ôter de moi
J'étais comme une partie de toi
Sans toi, je ne suis plus moi

Et ce soir, l'encrier s'est renversé
Sur le cahier où sont consignés
Tout ce que je n'ai jamais eu
Ni le courage, ni la rage
De mettre ici ou là, là où il a plu
Et sont revenus les nuages

Les mois, ils passent
Ils me lassent
C'est ton image qui m'enlace
Je ne peux t'ôter de moi
J'étais comme une partie de toi
Sans toi, je ne suis plus moi

Tilou

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Poussière étincelle...

Dans la poussière étincelle
Dans la flanelle des draps
Il y a un corps qui git là
Une ombre de l'absence aux mois pluriels
Son visage n'est qu'une forme
Qui rappelle les souvenirs qui s'endorment
Il y a du feu sous le soleil
Mais plus de merveilles
Et l'on croit qu'on est là
Alors qu'on disparait
Alors qu'on s'en va
Dans le matin tout frais
On interroge le ciel
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas toi ?
Et l'on part dans cette nuit qui nous effraie
Qui gommera cette vie superficielle...

Tilou

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Vitaa - A Fleur De Toi (2007)



Les jours passent mais ça ne compte pas j’ai tant de mal à vivre.
Ivre de ce parfum si différent du tien, pire
J’ai compté chaque minute qui me retient à lui
Comme si j’étais ma propre prisonnière.
Ça fait bientôt un an qu’il m’a sauvé, de toi
Souvent je me demande où j’en serais, pour toi
Souvent je me demande ce que tu fais, où tu es, qui tu aimes…
Sors de mes pensées !
J’ai changé d’adresse, de numéro
J’ai balancé tes lettres et tes défauts
J’ai fais semblant d’avoir trouvé la force
Je garde au plus profond de moi
Tout c’que tu m’as aimé

J’essaye de t’oublier avec un autre,
Le temps ne semble pas gommer tes fautes,
J’essaye mais rien n’y fait
Je ne peux pas, je ne veux pas, je n’y arrive pas…
Je ne l’aime pas comme toi.
J’essaye de me soigner avec un autre,
Il tente en vain de racheter tes fautes,
Il semble si parfait mais rien n’y fait
Je capitule je ne peux pas
Je ne l’aime pas comme toi

Lui,
Il a tenté de me consoler
Même si il n’a pas tes mots ni ton passé
C’est vrai,
Mais il n’a pas ton goût pour la fête, pour la nuit, pour les zones
Pour tout ce que je hais,
Il a séché toutes mes larmes tu sais
Il a ramassé tes pots cassés
Et il a réglé tout, tes impayés, tes impostures, tes ratures
Tout c’que tu m’as laissé,
Il m’aime comme un fou
Il me connaît par cœur
Il me dit je t’aime parfois durant des heures
Mais il ne sent pas ton odeur
Pourquoi je te respire dans ses bras ?
Sors de mes pensées

J’essaye de t’oublier avec un autre,
Le temps ne semble pas gommer tes fautes,
J’essaye mais rien n’y fait
Je ne peux pas, je ne veux pas, je n’y arrive pas…
Je ne l’aime pas comme toi.
J’essaye de me soigner avec un autre,
Il tente en vain de racheter tes fautes,
Il semble si parfait mais rien n’y fait
Je capitule je ne peux pas
Je ne l’aime pas comme toi.

Je ne l’aime pas comme toi
Dis moi seulement pourquoi.
Tu me restes comme ça
Je veux t’oublier
Reprendre mes rêves
Et disparaît
Car je veux l’aimer comme toi

J’essaye de t’oublier avec un autre,
Le temps ne semble pas gommer tes fautes,
J’essaye mais rien n’y fait
Je ne peux pas, je ne veux pas, je n’y arrive pas…
Je ne l’aime pas comme toi.
J’essaye de me soigner avec un autre,
Il tente en vain de racheter tes fautes,
Il semble si parfait mais rien n’y fait
Je capitule je ne peux pas
Je ne l’aime pas comme toi.

Je ne l’aime pas comme toi…

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16 février 2007

Risquer d'aimer (ATHENAC)





Comment aimer,
sans ôter son masque et risquer son visage ?
Comment vivre
sans ouvrir ses poumons au vent du grand large ?

Comment aimer
sans risquer l'aventure en ouvrant les frontières,
en abattant les murs
de nos habitudes et de nos préjugés ?

Comment aimer
sans risquer sa liberté
quand chaque rencontre nous laisse modifiés,
marqués de l'empreinte de l'autre ?

Comment aimer
sans risquer de souffrir ?
Pour ces liens de chair et de sang
toute séparation est une déchirure.

Comment vivre
sans risquer l'ouverture
à celui ou celle qui est notre avenir ?

~ ... Athenac ... ~


http://www.ftw-design.com/

C'est parfois que des mots, pas un poème...
C'est parfois une personne, pas un poème...
C'est parfois une amie, pas un poème...

Et c'est parfois un poème que l'on aime et que l'on gardera avec soi jusqu'au crépuscule...
Merci..

Tilou

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La Fille du Rien (Poésies): Mensonge promis


Un jour sûrement
Je leur mentirai
Je te le promets

Je leur conterai
Ce rêve fragile
Ces désirs futiles

Ce rêve d'amants
Ce voeu de l'amour
Cette idée de toujours

Un jour sûrement
Je me mentirai
Je me le promets

Je me conterai
L'histoire d'avant
Celle sans parents

Un jour oui vraiment
Je te mentirai
Je te le promets
Et je te dirai
Que je t'aimais pas vraiment


Illustration : Un Univers Particulier

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Pourquoi ne pas refaire....

Pourquoi ne pas refaire ? Les couleurs ne sont pas passées, c’était juste un nuage de passage. Quand on retrouve les regards, quand on s’emmêle de nouveau de nos souvenirs, quand on recompose des sourires, des gestes de caresse, des mots de presque rien et des bisous dans le creux de ton cou. Ce n’est pas qu’une détresse mais un élan de tendresse… Une envie de refaire, de pas oublier ce qui a été important et remettre tout cela au présent. Ce n’est pas une question mais une proposition lancée au vent, comme quand mon regard vient se ficher au fond de tes yeux, tirant du fond de nous, ou seulement de moi, un frisson.

Tilou, Orléans, le 16 février 2006

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Touché

15 février 2007

Ma poésie n'est pas à vendre...

Ma poésie n'est pas à vendre... Même si mes écrits appartiennent à ceux qui les lisent... Personne n'a de droit dessus qu'elle soit propriétaire de site, qu'elle soit une personne qui croit se reconnaître ou qui se reconnait. Ma poésie et mes écrits sont la traduction d'une histoire qui est la mienne et que je veux partager à qui veut la prendre.... Mais non, ils ne sont pas à vendre, ils ne peuvent faire l'objet d'aucune censure puisqu'ils n'affirment rien. En trois semaines, trop d'incidents sont arrivés et me font l'effet d'une nausée. Partez loin d'ici, si vous faites partie de ces personnes... Je n'ai plus rien à vous dire. Vous pourrez revenir quand vous aurez appris que la valeur des choses ne réside pas seulement dans l'intérêt égoïste...

Tilou, Orléans, le 15 février 2007

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12 février 2007

Le temps passe
_____

Le temps passe, les nuages glissent
Mais rien ne change là-haut,
Les mots les phrases vomissent
Des idées de mort, des idées de trop ;
Elle était jolie la gazelle
Quand elle courait dans la plaine,
Elle était tout au pluriel
Quand elle galopait loin de la haine ;
Un soleil tribal sur sa nuque,
Un tatouage sur les reins que l'on reluque,
Ses cheveux en bataille, son air d'enfant,
Les lèvres humides dans les ères remuant ;
Voilà c'est tout ce que je me rappelle,
C'est tout cela que je demande au ciel ;
Le temps passe, les nuages glissent,
Mais rien ne bouge là-haut,
Ce ne sont plus des idées lisses,
Des rêves embryons, des cauchemars de mots.

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10 février 2007

Et l'enfant...

http://www.calirezo.com/


Il n'y avait pas que cela
Il n'y avait pas que l'amour
Il n'y avait pas que toi moi
Et je veux parler sans détour

Nous oublier c'est trop facile
Enterrer ses erreurs
Et vous pourrez me juger
Me traiter de salaud
Je laisserai mes mots
Se briser sur les charpentes de vos cerveaux
Chaque parcelle de ma peau
Est une plaie gorgée de sang

Et vous pourrez me juger
Me traiter de salaud
Je laisserai ces mots
Suinter de mon stylo
Comme coule ce lait
Le long de mes poignets.

***

Je reviens à la vie
A mesure que tu me détruis
Et tu reviens à la vie
A mesure que je te détruis

Je suis la voie, mes mots
Je te donne ce que je vois
Je te donnerai mes maux
Jusqu'au jour où tu ne seras

Je cracherai à l'envers de tout
Je serai l'enfant du rien
Celui de la cuvette floue
Et tu seras ma mère
Il n'y aura plus de guerre
Oui toi, ma fille du rien
Qui ne sait plus où sont les fleurs du bien

Ah oui, il paraît que je suis adulte.

....


Mes premiers vers sont d'un enfant
Les seconds d'un adolescent
Les derniers à peine d'un homme

Alfred de Musset


...



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08 février 2007

Moi sans toi

Ca veut dire quoi moi, s’il n’y a pas de toi ?
Tu veux dire quoi toi, quand je serai plus là ?
C’est sûr que toi, tu seras encore là,
Tu es peut-être quelqu'un sans "toi"
Plus moi.

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06 février 2007

Suspendu à ...


Je suis encore là, suspendu à ce rien qui ne me tient plus. En lévitation au dessus de mon cerveau auquel je ne comprends plus rien. Je suis là à ramer à me sentir bien puis mal, balancer d’une humeur à l’autre dans la même seconde. Je suis là, à m’épuiser de questions sans réponse, de questions dont je ne sais pourquoi je me les pose. Je suis là à contempler le vide, ce gouffre béant inscrit dans l’espace qu’il y a entre mes deux oreilles. Je n’ai plus de corps, je n’ai plus de tête, je ne suis que des mains qui se souviennent encore la tendresse, je suis qu’une voix se rappelle encore les mots qui réchauffent et un stylo pour décrire sans fard ce néant.

Alors de là, où faut-il aller ? Tu ne peux pas avancer et tromper tout ton monde. Tu as l’habitude d’être honnête même si tu ne dis pas tout. Tu n’as pas envie de faire mal à toutes ces personnes auxquelles tu t’es attaché et qui se sont attachées à toi. Tu ne peux pas. Sûr que dans le fond, dans cette foutue vie pragmatique, tu ne leur dois rien. Mais voilà. Dans le fond aussi, ce sont les seules personnes à avoir vu l’être humain derrière les masques, la faiblesse derrière la dureté des mots et ça, c’est plus important que tout.

Alors maintenant, que vais-je faire puisque j’ai tout vendu mon âme ? Je ne sais même plus qui je suis à force d’interrogations et de remises en question. Qui je suis, pour dire ce que je dis ? Qui ne serai-je pas pour aller me cacher et m’inventer une nouvelle armure ?

Je suis encore là, suspendu à ce rien qui ne me lâche plus.

Tilou, Orléans, le 6 février 2007

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04 février 2007

Un jour peut-être

Un jour peut-être, tu te réveilleras avec les idées claires sur ce qui c’est passé. Un jour, tu te diras que ce n’était pas la bonne manière de faire les choses. Un jour, tu te diras que cela aurait été mieux de ne pas mentir. Un jour, tu penseras que quand t’as eu envie de le quitter, il aurait fallu le quitter et pas attendre que ce soit lui à contre cœur qui le fasse. Un jour, tu te diras que peut-être, dans le fond, il n’avait pas tout à fait tord. Un jour, tu te diras peut-être que ce bébé n’était peut-être pas un désir de rien, qu’il n’était sûrement pas que le tien. Un jour, tu diras qu’il aurait fallu parler. Un jour, tu diras toutes ses choses évidentes. Et tu auras grandi...

Mais d’ici là, peut-être seras-tu morte.

Tilou, Orléans, le 4 février 2007

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03 février 2007

Cito, longe, tarde


Allez, vas, vas-t-en
Allez, cours, tout court
Cours, tout le temps
C'était l'amour

Allez, dis, dis-moi
Allez, mens, mens-moi
Pars, pars longtemps
C'était dément

Allez, rien, promets
Allez, meurs, écoeurre
Vas-y, mon coeur
Pars à jamais


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01 février 2007

Lutter contre les mots