Fairy's Death
Il était minuit quand la fenêtre s'ouvrit doucement dans un grincement sinistre. Une petite lueur apparut derrière la vitre, elle tomba sur la moquette du salon. Il y eut alors un souffle comme un coup de vent sur les meubles, dans le bois. La fenêtre continua de grincer en se refermant doucement. La petite lueur traversa en boitant le salon. Quelques lattes du parquets grincèrent elles aussi. Une trace plus sombre suivait la petite lueur, elle semblait humide et chaude. La petite lueur atteignit enfin l'autre bout de la pièce et resta vers le canapé. C'est alors que l'on entendit comme un sanglot clair qui venait de la petite lueur.
Dans le silence respectueux des meubles, de la fenêtre et de la nuit, on sentit la tristesse envahir les lieux comme un voile sombre, un suaire. Les pleurs de la petite lueur s'effacèrent peu à peu ainsi qu'elle même. Bientôt on entendit plus rien que le silence d'une mort solitaire. Ne restait de cet incident qu'une trace pourpre presque déjà séchée...
27VI97
Dans le silence respectueux des meubles, de la fenêtre et de la nuit, on sentit la tristesse envahir les lieux comme un voile sombre, un suaire. Les pleurs de la petite lueur s'effacèrent peu à peu ainsi qu'elle même. Bientôt on entendit plus rien que le silence d'une mort solitaire. Ne restait de cet incident qu'une trace pourpre presque déjà séchée...
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Libellés : poèmes
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