13 septembre 2006

Un vieux truc

Je suis en train d'écluser mes journaux et je retrouve des trucs de "ouf" ... En fait, je suis tombé sur un petit truc que j'avais écris quand je devais être en BTS. C'est le résultat d'une discussion que j'avais eu avec une certaine Sabrina (à qui j'ai fait un petit coucou, y a pas longtemps après cinq ans de RAS)

Je vais essayer de le retranscrire mais en enlevant l'autre nom. Sab c'est pas grave... Vu que pas grand monde savait que nous nous apprécions : aucun rapprochement n'est possible (je tiens un peu à l'anonymat de ce que je mets dans le blog).

"Malgré son manque de sommeil, Sabrina a accepté de venir dîner chez moi. Les choses des dernières quarante-huit heures jusitifiaient tout de même son attitude. Depuis le voyage à L, elle savait sans jamais que je n'ai eu à lui dire précisément. C'était en quelque sorte formidable. Elle est donc venue amenée par son copain S.
Notre discussion a d'abord tourné autour de sujets ordinaires mais ont vite pris la voie que je voulais prendre. Sa réaction vis à vis des événements passés était quasi identique à la mienne au détail près qu'elle était imprégnée de féminité. En fait, elle faisait le paralèlle entre ce qu'elle venait de vivre et ce que M avait fait. Il en résultait une cohérence dans ses actions qu'il n'y avait pas chez M. D'où la question, qu'est-ce qui pouvait bien pousser M à agir de manière si aléatoire et si prévisible ?
La réponse était loin d'être évidente : dire que l'alcool lui enlevait tout contrôle n'était pas un motif valable. Lorsque des sentiments de grande importance sont mis en jeu, on ne peut logiquement pas traverser la rue en sens interdit.
J'ai soumis alors à Sab mon point de vue sur l'affaire. Pour moi, M avait peur de quelque chose comme s'engager vers la responsabilité.
En effet, j'avais observé maintes fois qu'elle rejettait toute responsabilité de ses actes soit sur une personne, un élément, ou encore quand il n'y avait vraiment pas de raison : sur le destin. Une sorte de fatalité l'entraînerait dans la vie.
Cependant je pense que la fatalité est une illusion de notre esprit lorsqu'on n'arrive pas à interpréter une suite d'événements. Sab a été surprise de ma conclusion mais c'est vrai qu'elle ne la connaissait pas assez pour confirmer cette affirmation."