09 septembre 2006

des questions plein la tête

Ca va mieux ce soir, je suis moins chagrin. Surtout, je mange de nouveau et c’est heureux. C’est pas que j’ai envie de mourir. Gérer une relation compliqué avec une Nymphette compliquée et surtout pas gentille en ce moment, à tel point que je suis obligé de la provoquer pour qu’elle me réponde et sortir d’une espèce de dépression gluante : c’est dur. C’est bizarre, l’humeur dans ces moments là. Ca passe du tout au rien en un clin d’œil. Je ne suis pas sûr de pas finir au fond de mon lit à pleurer.

Pas de nouvelles de ma Nymphette. Vu comment elle m’a répondu, je crois que je vais la laisser revenir : c’est préférable. Surtout que malgré qu’elle me foute le merdier dans ma tête et tout et tout et tout, je l’aime toujours.

Je ne sais pas si c’est son cas mais bon, on verra. Je ne sais pas de combien d’étages, je chuterais si jamais, il lui venait à l’esprit de vouloir rompre (d’ailleurs, est-ce que l’on rompt avec un amant ?) mais je sais que j’aurais mal. Très mal.

Pourquoi. Je l’ai déjà dit : l’amour, ça s’explique pas. C’est vrai. Vous m’auriez demandé de décrire Ma Nymphette Idéale, jamais de la vie je ne vous aurais décrit MA NYMPHETTE. Il lui manque ses défauts et je sais pas pourquoi mais j’adore aimer les défauts. Il y a un côté étrange qui me plaît et puis, aimer des qualités, c’est vachement facilement.

Vous vous demandez sûrement pourquoi, j’ai appelé mon blog « petites histoires sans conséquences » (d’ailleurs avec une jolie faute mais j’aime bien). C’est assez simple en fait. Depuis que j’écris mon petit journal de bord et depuis que j’ai pris l’habitude de le relire parfois, je me suis rendu compte qu’en réalité, tout ce qui paraît compliqué est simple : ce n’est qu’une question de point de vue. On n’est jamais très clair quand on vit les choses intensément ; pour la lucidité, il faut aller voir ailleurs. Je l’ai déjà dit mais je suis quelqu’un ultrasensible et les choses les plus simples sont pour moi des montagnes. Et au final, ça n’aide pour juger des montagnes… C’est p’têt pour cela que je suis où j’en suis.

Je n’avais jamais réfléchi à ce qu’est qu’être un amant et quelque part, c’est un peu ma Nymphette qui m’a entraîné dans ce truc. Parce que c’est tout de même elle qui est venue me chercher. Qu’avait-elle en tête ? Etait-ce juste pour voir ? Mais à ce moment-là, il y a des mots qu’il ne faut pas prononcer.

Je m’emporte sûrement mais faut dire qu’à chaque fois qu’une fille m’a quitté, c’était incompréhensible. Je ne sais pourquoi, elles ne veulent pas dire ce qu’elles pensent. C’est pas être chiante que de dire : « Ecoute, ça va pas, il y a ci et ça ». Regardons s’il y une solution mais merde ! Il faut parler. On ne se déteste pas parce que l’on se dit la vérité. Au contraire, ça renforce pour tous les cas de figures.

Enfin, je sais pas. Suis-je dans un pur délire ou ça peut exister. Je dis pas qu’il faut enlever tous les secrets mais quand il s’agit de gérer une relation, ça va mieux en le disant.

Mais bon, si ça n’existe pas, je vois pas bien ce que je fais sur cette terre. J’ai pu qu’à retourner vivre dans le monde de Winnie et ses copains (mais en ce moment, il est peu seul…).

Allez, j’arrête… pour le moment.

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