10 septembre 2006

L'Origine

Que dire sur ce qui s’est passé cette semaine ? Personnellement, je n’ai pas vraiment compris ou plutôt, je n’ai pas voulu comprendre. Les indices étaient nombreux. La veille de partir à P, par exemple. Le « On a pleuré » du samedi sans explication. Je pense que c’est la dernière fois que j’accepte de sortir avec une paumée. C’est la dernière fois que je fais confiance à quelqu’un qui me dit qu’il est mature et que je m’embarque dans une relation directement. Je ne suis pas triste. Je suis seulement affligé par la nature humaine de certaines personnes qui sont incapables de s’investir dans leur relation à l’autre et qui plus est, demande beaucoup sans rien donner en retour et surtout pas ce qu’on leur demande.

C’est étrange de se faire larguer et de se sentir alors complètement libérer au point de vouloir immédiatement se lancer sur une autre relation et cela sans regret. Je n’ai pas de regrets car j’ai tout donné et même au prix d’avoir ré ouvert des plaies que j’avais mis tant de temps à cicatriser.

Il reste que je suis en colère et que je n’ai pas encore trouvé le moyen de l’extérioriser. La fameuse explication que l’autre était sensé me donner s’est résumé à une seule phrase « Pour moi, on ne se comprend pas ». Le genre de truc qui ne veut strictement rien dire. Le « pour moi » était déjà la pure traduction de l’égoïsme. Pourtant, j’ai hésité longtemps à me rendre à cette explication. J’avais pressenti que cela ne me donnerait pas plus que ce que j’avais compris la veille sans même qu’elle me dise un mot. J’ai pourtant insisté pour y aller, pour trouver une raison pour lui pardonner et comme je l’avais prévu, ce fut lamentable comme toute la relation du reste.

Rien ne me plaisait chez elle (ou pas grand-chose) mais il fallait seulement du temps pour changer, pour découvrir qui j’étais mais c’est un travail qu’elle n’a même pas effleuré. Trop petite dans sa tête, l’esprit pourri par l’influence de ses amies. Mais j’étais prêt à consacrer du temps à cela.

Paris ne s’est pas construit en un jour.

Mais peu importe, maintenant. J’ai l’occasion de bifurquer vers la seconde voie qui s’est dressée devant moi au moment où je me suis embarqué dans cette catastrophique relation qui ne m’a rien appris si ce n’est qu’il pouvait exister des personnes si peu intéressantes.

J’ai téléphoné à ma nymphette dès que je suis sorti de chez l’autre. C’est une chose que je ne me voyais absolument pas faire mais bizarrement, étant donné comment l’entrevue s’est passée, la chose m’a paru naturelle. Pourquoi passer du temps à chercher une explication, à chercher à remettre en cause quelque chose en moi alors que la personne en face ne mérite aucune estime. Je l’ai déjà fait et cela m’a emmené dans des abîmes qui n’ont pas de fond.

nymphette est beaucoup plus jeune. Elle a déjà un mec qu’elle voudrait bien quitter mais qu’elle a du mal à larguer car on ne fait pas une croix sur quelqu’un avec qui on a vécu quatre ans comme cela. Je ne sais ce qu’elle veut en m’ayant fait signe et en m’invitant à lui téléphoner. Y a-t-il une option pour entamer quelque chose ou non ? Je verrais bien. Déjà, elle est marrante, elle s’exprime. Elle a envie de faire des choses.

Je dois la rappeler la semaine prochaine pour qu’on se fasse une petite soirée.

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