09 septembre 2006

Réflexions sur le vif

Je ne souhaite à personne d’être fichu comme je le suis. Il y a un moment dans la vie, pour moi, ce moment est intervenu dans ma vingt-XXXXième année, où l’on a envie d’autre chose que faire son boulot, sortir avec les amis et pour parler vulgaire, se faire une nana de temps en temps, histoire de ne pas perdre la main. Je sais bien que cela peut paraître étrange mais, pour ma part, c’est venu d’un coup et sans que j’y sois vraiment préparé. D’ailleurs, préparé à quoi ? Je vous le demande.

Quoiqu’il en soit, c’est un truc que les nanas doivent flairer car ce changement bien que je croyais uniquement circonscrit à ce que j’avais dans la tête, mes ennuis amoureux ont commencé. Il est vrai qu’avant cela, ce n’était pas du tout rose non plus mais même si j’ai toujours une petite tendance à avoir le cœur comme un marshmallow, je le vivais plutôt bien. Je me rappelle avoir écrit dans un de mes cahiers que je pensais, qu’à cette époque (façon de parler parce qu’elle n’est pas si vieille en fait), je me plaisais dans l’idée d’être amoureux, c’est-à-dire, qu’en réalité, tout n’était qu’une simple construction mentale. Autant dire que quand « patatras ! », tout se cassait la figure, ce n’était pas très compliqué à reconstruire.

Cependant, pour en revenir à mon affaire, ce virage à angle droit que j’ai pris à mon insu a du avoir une incidence sur ma façon. Moi qui ne cherchais rien, je me suis retrouvé avec deux nanas potentielles à quelques semaines d’intervalle.

Pourquoi à ce moment et en même temps, cela reste un mystère et c’est pour cela que j’émets l’hypothèse que mon changement psychologique a une incidence sur mon comportement. C’est vrai que dans le mois où est intervenue la chose, en me repassant le film à l’envers, j’ai eu le droit à un certain nombre de réflexion de la part de mes amis qui allaient dans ce sens. Mais soit, vous ne prenez pas ces paroles au premier degré, il y en a bien qui vous marie dans l’année à tout bout de champs.

De toute manière, que j’ai pris en compte ces remarques ou non, cela n’aurait rien changé car cela ne m’aurait pas rendu plus méfiant que la normale.

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