12 décembre 2009

Et l'on ira nulle part, je te le promets.



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27 septembre 2007

On arrache bien les ailes des fées...

A marcher sur cette terre
La tête en procession
Et le cœur en misère
Je suis allé au cimetière
Où l’on enterre les fées
Les berceaux des illusions
Des fois qu’elle serait passée

Je sais bien qu’elle t’aime
Même si elle n’est pas venue
Ni même fait déposer
Un bouquet de chrysanthèmes
Sur la pierre inventée
Dont on ne se souvient plus

Faut pas lui en vouloir
Ni même la juger
Quand on rime au hasard
Il faut bien jeter les dés
Les recouvrir de fard
Fermer les paupières
Surtout bien l’enterrer

Si ça n’aide pas la misère
Faut bien l’abandonner
L’on n’est pas père
Comme l’on naît mère
Et surtout en été
Sur l’autel d’un serment
Qu’on n’a jamais prêté

Ca sert à quoi de pleurer
Une idée, un enfant
Si ce n’est de prouver
Qu’on arrache bien les ailes des fées

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07 avril 2007

Lettres du Rien

Je mets un point à ces histoires... L'absence. L'ignorance et surtout l'inconséquence ont fait ce blog.
Le silence du Rien est resté au rien. Aucune honnêteté même pas par respect.

Il n'y a rien à dire sinon se taire
Et partir ailleurs avec ce qui reste de nos affaires
Pas grand chose
Que des choses pas nécessaires
Mais bon
Elles resteront là, là où y a ce truc qui bat
un peu trop fort a priori

Rendez-vous là-bas

Les Lettres Du Rien

06 avril 2007

Alors voilà...


Alors voilà… C’est ça parfois la vie…

On jette parfois un regard amer
Comme on se jette parfois à la mer
On se monte un monde avec si
Alors qu’on n’a même pas
Accorder notre La à deux
Alors qu’on n’a même pas
Dessiner sur le papier
Où c’était, notre là-bas
Alors voilà… C’est ça, tu peux pleurer…
Tu peux aussi reprendre ton crayon
Tu peux aussi reprendre tes pinceaux
Et réapprendre à marcher…
Alors non… Je ne vais pas te mentir…
Je ne vais pas te le dire
Où je veux nous emmener…
Parce que là-bas, nous irons à deux,
Parce qu’au fond de mes yeux,
Je veux te voir rire,
Je veux t’entendre sourire…
Parce qu’au fond de tes yeux,
On aura l’air heureux…
Ce sera peut-être vrai,
Même si…
Mais dis-moi, qui sait…
Même si…
Alors voilà, vu que c’est la vie…
On va se jeter à l’eau,
On ira voir la mer…
Tu veux ?
Toi qui connais la frontière…
Toi qui sais quand il peut faire beau…

Viens.
On va repeindre le ciel avec du bleu…

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02 avril 2007

La rue qui était nôtre....

Ce soir, je voudrais t'écrire des choses que je n'ai jamais écrites. Je voudrais t'écrire des vers qui pèseraient des tonnes et que je te soulèverais à l'arrachée...

Ce soir, je voudrais tant savoir écrire des mots. Des phrases. Simples. Qu'on se souvienne. Sans rime. Qu'à la tienne.

Ce soir, je voudrais tant de choses que les mots ne viennent pas. Je voudrais... Je veux. En fait. Je m'emballe entre deux verres. Entre deux verbes. Entre deux temps. A contre-temps. Je fais de mon présent, mon passé... Mon passé, je le passe à mon enfer futur. J'écris à reculons... J'écris à l'envers. J'écris que tout ça, c'était hier... des fois que...

Ce soir, les lettres deviennent floues... Et la musique me renvoie à mes extrêmes... A ma folie. A mon hystérie.

Ce soir, la nuit n'a plus de point de repères. Elle n'a plus de repaire. Mais tu vas me dire que cela fait des années... Des secondes, des années-lumière.
Ce soir, je m'en fous...

La Rue me dit qu'elle est peut-être folle... Qu'elle attend peut-être une autre bouteille... Un autre SOS... Une autre tendresse... D'autres merveilles.

Cette rue qui était nôtre...

Ce soir, je voudrais écrire cette vie en accordéon... Sans accord de "on", pas même de "nous"...

Ce soir... je voudrais décrire le bruit du non-dit et le son du silence.

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Pour toi, tu sais...


A tous les mots tendres que je ne sais plus écrire
A toutes les phrases que je voudrais tant vous dire
A toutes ces rimes qui sont parties à la poubelle
A toutes ces chansons qui ne sont qu'à moitié belles

C'est un matin tiède
Un intermède
Une bougie qui vacille
Un cerveau qui part en vrille

Je ne t'aimerai pas d'amour passion
Je ne t'aimerai pas d'amour poison
Je t'aimerai de cet amour poisson
Je t'aimerai de cet amour avion

Je te compterai une à une
Toutes les étoiles du ciel
Même si il y en a qu'une
Même si il y en a pas une
à toi

Je t'aimerai sans sel
Je t'aimerai
Et dieu sait qu'elle
Je t'aimerai
A ma façon

Je t'aimerai sans aile
Je t'aimerai sans A
Majuscule
Je t'aimerai de plein de a
Minuscules

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31 mars 2007

Lettres du Rien: Tu te rappelles...

Tu te rappelles...

Tu te rappelles
Quand tu rêvais encore
Quand cette boue de ciel
Elle t'enlaçait de vagues plaqué or

Tu te souviens
Quand les étoiles dehors
Etaient encore filantes
Quand elles défiguraient la nuit

Tu te rappelles
Quand s'étouffaient nos blessures
Dans le silence
En démesure de nos aveux d'enfance

Y avait plus d'hiver
La neige
Elle nous tombait l'été
Elle nous tombait dessus
En douces plumes glacées
En frissons passionnés

Tu te souviens
Qu'on s'enrubannait de rien
De nos habits aux étoiles
Taillés à nos mains
à nos souffles tourmentés
En gouttes d'eau saccadées
Rivées à nos roulis un peu givrés

Y avait plus d'été
Le soleil
Nous brûlait plus les yeux
Nous brûlait plus nos nords
Cramait moins fort qu'à deux
En libellules sans effort
De l'écume encore encore

Tu te rappelles
Que cramponnés
A nos prunelles
Nos infinis n'étaient pas loin
Les avions même dépassés
Nos quarantièmes rugissants
A nos finis vagabondant

Tu te souviens
Que ces hiers sont pour demain.

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25 mars 2007

Des rêves mal ancrés...

Tu voudrais que je t'emmène dans mes rêves, mais mes rêves sont branchés sur mes voyages vers l'autre, mon ailleurs, ce truc que je connais pas. Si je t'emmène dans mes rêves, tu vas te retrouver toi... C'est peut-être pas cool mais tu verras tes rêves à toi aussi, avec moi... Même si, j'suis pas ton rêve, moi. Ca te fera un lot de consolation... Non ?

Moi, mes illusions, elles sont enterrées par ma pudeur... J'sais qu'elle est mal placée, celle-là... Mais qu'est-ce tu veux ?... Mes tchatches avec Morphée, j'les ai mises sous scellés... J'ai peur... J'ai peur de les dire, de les montrer... Peur d'être à côté... Et peut-être, fier de l'être, aussi...

Je sais plus. Je sais. Tout ça est si bien ancré... Je suis comme ces marins aux bateaux qui ne lèvent jamais l'ancre... Qui se racontent sur le coin du comptoir d'un rade, des voyages qu'ils ont faits, peut-être un peu vrais, peut-être un peu dans leur tête... Ils n'ont sûrement pas tout inventé... Mais leur réalité n'est qu'une version adaptée...

Se mentir à soi-même pour éviter de faire mal... Trouver une raison, un scénario pour transformer ce récit boiteux en histoire de ciel bleu.

Oui, je sais...
Cette nuit, j'ai peut-être rêvé... Mais va savoir si c'est que j'ai oublié ou si, en fait, c'est que mes songes ne marchent plus...
Mais j'ai plus envie de rester là, ça, je te le promets... J'vais essayer de retrouver les clefs... Sont peut-être juste sous le paillasson, qui sait, mais faut que je retrouve mon palier...

Oui, je sais... Faut que j'arrête de trouver des fausses raisons... Allez, promis, je lève l'ancre et je reprends la mer bientôt...

*merci*

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20 mars 2007

Un court version accéléré

Hier j’ai vu la vie au travers du miroir. Une version accélérée en blanc et noir. J’ai eu envie de pleurer et je l’ai fait. C’était pas de la tristesse pas même de la gaieté. C’était un truc que tu ne sais pas, qui te revient de loin, qui te brise la tête et la mets en miettes. Et puis, tu t’arrêtes. Tu te dis… Qu’il y a encore des choses à faire. Que t’es pas tout seul même si… Qu’y a encore de l’espoir car y en a qui font le constat. De cette vie accidentée. Pas besoin d’assurance, on va la réparer… Un peu à la Mc Gyver (ah oui, lui, il te faisait rêver…), on va mettre des bouts de scotch sur ce papier crépon… Il aura sûrement une sale gueule, ton petit bonhomme aux yeux ronds... Mais il bouffera les barrières, les pavés ; il passera les ornières… Il te remontera ce truc que tu sais pas vraiment… Mais qu’est là tout au fond… Et cette fois-ci, tu passeras peut-être le pont.

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17 mars 2007

Ce n'est rien


Non, ce n'est rien... Tu sais... Je connais pas la formule... J'ignore ce que c'est que la meilleure façon de marcher. Non, ça je sais pas. Faut juste regarder droit devant, viser l'étoile où l'on veut aller, lever les pieds et avancer. C'est sûr qu'à un moment donné, y aura une marche ou un pavé, qu'on s'y prendra les pieds. Mais il y a des désinfectants, des pansements... Si, si, je te jure... Y a même des murs où les pierres sont pas scellées... Mais bon, ça tu sais... On peut même en rigoler... C'est comme les étoiles, elles sont pas toutes accrochées... Y en a qu'on peut décoller... Regarde toi... Faut juste les remettre dans le ciel si elles brillent plus quand tu les as entre tes doigts. Oui,je sais... Mais tu sais, c'est jamais un tatouage, juste une décalcomanie malabar... Ca part au bout de quelques lavages.
Non, vraiment, je connais pas du tout la meilleure façon de marcher... Mais j'ai juste envie d'avancer et d'emmener avec moi ce que je pense qui compte... Et tu comptes un peu... C'est pas que des mots.

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Travelling avant arrière

Te rappelles-tu, toi ? M’en souviens plus, moi… Une vague idée, une idée vague, un flou de distance, cette brise qui virait en démence, un truc d’enfant, le cœur gros mais je sais plus comment.

T’en souviens-tu ? Je me rappelle en petites gouttes qui s’amoncellent. En petites minutes, quelques secondes qui s’égrenaient des heures. Je me rappelle… Y avait pas de vent mais t’étais là. Tu t’en souviens de ce futur, de cette note qu’on ne se promettra pas, pour qu’elle dure l’espace d’une éternité ?

Tu te rappelles de ce jeu, quand on se cachait à découvert, à coups de vers dans les verres.

Ca y est. M’en rappelles plus… Tour du bocal. Plus de verre et que du vert, couleur espoir.

T’en souviendras-tu que tu auras peut-être passé la frontière ? Tu t’en souviendras, hein ?

Dis-moi

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12 mars 2007

Je rêve de rien

Je rêve de rien. J'ai des papillons aux ailes vermillon devant les yeux, des idées noires pour deux. J'avais un bébé à partager avec toi, mais j'avais... T'inquiètes pas, ce n'est rien... Y aura bien une gosse paumée ou une catin pour l'adopter. Non, tu vois, c'est fini de rêver, c'est fini de tourner sur le manège de la vie sur ton poney de misère. Tu penses à quoi, là maintenant ? Toi qui ne rêvais de rien, qui ne faisais que vivre ton destin. Avec tes larmes de crocodile que j'essuyais chaque fois, j'ai vaporisé un brouillard de pluie. Pour cacher l'absence, le silence et peut-être la mort. Oui peut-être la mort, non sûrement... Après tu t'en rappelles plus vraiment.
Alors tu vois, je ne rêve plus à rien, je ne survis qu'au travers des mots qui s'écrivent tous seuls comme ça et comme ça, c'est peut-être bien. Je te dis ça mais tu t'en fous. T'as regagné ton ghetto, tu finis de bousiller les ailes que t'avais dans le dos.
Alors tu vois, ferme les yeux, endors-toi... Serre fort contre toi ton Winnie... On se retrouvera, sûrement pas au paradis mais peut-être en enfer.
Alors tu vois, éteins la lumière qui n'est pas, baisse les paupières, laisse-moi qu'une trace de sang, une vague de parfum sur mes draps. Laisse-moi.
De toutes les manières, on se retrouvera pour faire l'amour ou pour faire la guerre.

Tilou, Orléans, le 11 mars 2007

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10 mars 2007

Viens

Je veux t'arracher tes rêves d'enfant
Je veux décoller tes mains de la vitre
Je veux emmener tes nuages
Sur la place de Grève
Un ange sans destin n'est plus un ange
Un ange qui sent sa fin
Il n'a plus de lumière dans ses yeux de gamin
Alors voilà
Pourquoi je voudrais te prendre par la main
T'emmener voir la mer et te perdre dedans
Je veux te noyer dans ces eaux
Je veux t'enlever tout ce qui n'est pas beau
Je veux t'envoyer voir les étoiles
Y en aura sûrement une pour toi
La mienne, je l'ai perdue
Et je t'ai trouvé toi
Alors viens
Prends ton crayon
Et viens dessiner une nouvelle voie lactée
Laisse la feuille de papier s'envoler
Je veux t'emmener dans une prose que tu connais pas
Je veux apprendre à regarder la vie de travers
Je veux et je ne veux pas être en panne de mot
Je veux pas finir ce texte, y mettre le point
Pourtant il faudra bien
Alors viens, on va se taire
On ne va plus dire nos mots
On va oublier nos maux
On va entremêler nos textes
On va mélanger nos larmes
et recréer la mer
Lors on pourra y retourner là-bas
Ce pays où l'on croyait qu'on ne retournerait pas
Alors viens, on va écorcher nos silences
Alors viens, on y va ?

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06 mars 2007

Les enfants du rien


A ces enfants du rien
A ces bambins destin
A ces gosses de l'été
Qu'on balaye à l'automne
A ces anges suicidés
Lorsqu'on les abandonne

Ils sentent le mouillé
De l'orage qu'est passé
Ils sentent le pêché
Des fruits un peu pourris
Les rêves défraîchis
De l'envie de l'ennui

J'ai le mal de mère oui
J'étale leur vie
Devant les temples, les mosquées, les églises
Dans les rues denses, sur les quais gris
Mais y a personne qui veut qu'on le dise
J'ai le mal de terre oui

Ils n'ont de droit
Que dans l'oubli
Et c'est pas toi
Qui dira non, ni oui

J'écris leurs songes
Sous les mensonges
Des origines de leurs vies
J'écris, j'éponge
Ces inepties
Et je prolonge
Un peu leurs "si"

J'ai le mal de mer
Quand je t'écris
Je n'oublie pas vos mères
Je n'ai pas réussi
J'ai le mal de cette terre
A mes enfers inscrit

C'aurait été le paradis
Mais le paradis
C'est pour les autres
Ceux qui sont sans envie
Mes mots sont des non-dits
Mes mots sont pas les vôtres

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04 mars 2007

A toi

Ce matin, je suis las.
Et je suis là et je t’écris à toi,
l’enfant que je n’ai pas eu,
à l’enfant que j’ai conçu
dans mes rêves et dans ce ventre qui s’en est foutu.
Je t’écris à toi les mots que je n’ai pu te dire quand tu es parti.
Sûrement que tu n’aurais pas compris,
toi qui n’étais qu’un amalgame de cellules, un être trop petit,
conçu dans un épisode de vie rose bonbon.
Ce n’était pas vraiment voulu mais qui sait vraiment ?
Ce matin, j’imagine que tu aies décidé de rester,
histoire de faire ce petit bout de route avec elle
et peut-être avec moi.
Oui, je sais,
tout cela n’était pas vraiment beau mais qui sait.
Je t’aurais dit que ta Maman était la plus jolie
même foutue de ses petites misères.
Elle t’aurait donné tout,
peut-être à l’envers sûrement.
Je t’aurais dit qu’on ne maîtrise rien,
pas même sa propre vie.
On se contente de suivre et se débattre.
On vit, on vogue, vaille que vaille.
Peut-être que c’est toi qu’as pas voulu en fin compte…
Alors je t’écris ce mot d’adieu
et je l’envoie à la mer qui l’emportera loin de moi, de nous
mais sûrement tout près de ton étoile.
Ce matin, je suis las
parce que tu n’as jamais été là
mais je me dis que c’est peut-être mieux
à défaut d’être bien.
Sois sûr d’une chose : je te garderai, comme ta mère,
pour toujours en moi.

Tilou, Orléans, le 2 mars 2007

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02 mars 2007

Ne le dis pas


Ne le dis pas, ne le dis à personne… Mais je crois que je penserai à jamais et toute ma vie à toi. Toi qui me rappelles tellement d’instants de délires, de moments de bonheur et d’heures d’attente. Ce n’est pas ma faute si justement, ma vie est juste faite de ces graines de minute. Ce n’est pas ma faute à moi, si mon cerveau déraille comme ce n’est pas ta faute à toi si tes failles, tu ne les vois pas. C’est comme les miennes… Même si tu ne le crois pas. Alors ne le dis pas, comme je ne te dirai pas « je t’aime » comme la première fois.

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01 mars 2007

A l'orée du matin, l'enfant regarde la mer
La marée montante de lumière
Et les murs de béton
Les nuages s'en vont
En arrachant les étoiles du fond
On dirait qu'il va faire clair
peut-être à l'horizon

L'enfant ramasse les bouts de plâtre
Arrachés aux murs sans teint
Les glisse dans sa poche
Comme des bonbons
"Ca sera pour demain matin"

pour lui

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26 février 2007

C'est au silence de dire....

Je voudrais te dire. Mais en fin de compte, je vais me taire. Il y a tellement de raisons pour lesquelles tu comptes encore pour moi, tellement de souffrances pour lesquelles tu me hantes plus que des fois. Je voudrais te dire mais les mots ne viennent pas. On dirait que je n’ai plus de salive saine. J’ai du venin dans mes veines. Alors est-ce la peine de me les trancher ? Je voudrais te dire mais au bout du compte, c’est au silence de dire : que je t’ai aimée, que tu m’a fait de la peine mais qu’aussi fou que cela puisse paraître, je tiens à toi, quoiqu’il en soit… Je t’aime.

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Psychotropes hics


Dans les vapeurs d’essence et d’alcool,
Dans la fumée mollasse qui colle,
Y a des joies, des peines qui s’immolent,
Ca fait des taches, des auréoles ;

On navigue bien dans les amers hics,
Quand la mer s’en revient en musique
Vider cet estuaire enfant lubrique,
Puis repart sous les tristes tropiques ;

C’est pas notre guerre aux fins tragiques,
Qu’on tourne en délires psychiatriques,
Comblant de terre les besoins phalliques ;

Lors, aujourd’hui est bien loin d’hier
Et au milieu coule une rivière,
Charriant les souvenirs magiques.

.Tilou.


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25 février 2007

Tes tagadas

Effluve de la mer
qu'a bouillonné par coeur
Ca sent l'effort l'amour
En corps pendant des heures
N'oublie pas ta pilule
Sur le chemin du retour
Sinon ça fera des bulles
Qui seront pas de savon
Pourtant ç'aura un goût amer

Tu pourras tout me reprocher
Même si c'est ta misère
Au point de non-retour
J'en ai plus rien à faire
Laisse tes mensonges
A mon porte-manteau accrochés
Et pendant que j'y songe
Si tu pouvais me filer
Tes tagadas embryonnaires

Je te filerai un plan
Pour revenir par là
Puisque t'as oublié
Que c'était par ici
Qu'on a été amants
Etale bien ton mascara
Qu'on croit un peu que t'as pleuré
Ca fera un point de moins
Mais t'as déjà gagné...

...

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24 février 2007

Mal de mère


Maman, Maman,
Dis-moi pourquoi les bateaux
Ils coulent à l'envers
Pourquoi la mer
Elle s'en fout
Elle recrache sa lave de mère

Maman, Maman
Dis-moi pourquoi les navires
Ils n'ont aucun désir
De reprendre l'amer

Tirer un trait
en pointillé
Tourner les yeux

Assassiner les sensations
Nouvellement nées

A ton coeur meurtri
A ton coeur meurtrier

Tu as violé ton coeur
Violer notre nouveau-né
Toi qui te croyais lame de mer
Qu'avait pas le désir de maman



Et je pousserai mes verres
Jusqu'à tes pieds
Pour que tu marches dessus
Ou que tu tombes à terre

Y a toujours les bons et les méchants
Toi qui regardes le monde
Avec tes yeux adolescents
Tu te crois une femme
Tu n'es même plus une flamme
Juste une fille du rien pudibonde

Toi qui remues le couteau dans ta plaie
Tu préfères oublier
Et pas cicatriser
Tu préfères naviguer de travers
De tes voiles hissées à l'envers

Et tu verras
Ma mère superficielle
Tous les mots dans ce bordel
Dans cette orgie de fiel
Que tu aimes tant


Tout explosera
T'auras du sang dans tes entrailles
Et on ira jeter ces chairs
Dans la cuvette des chiottes
Personne n'en a rien à faire
Pas même toi
Puisque tout le monde veut oublier
Arrête de brailler sur l'amour

Enterre la vie
Et vis tranquillement notre mort

Tilou, 23 février 2007

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22 février 2007

Parfois vraiment....


+

Tu sais, Caro
J'ai parfois les lignes mais pas les mots
J'ai parfois les notes mais pas le piano
Tu sais
J'ai parfois le coeur mais pas le cerveau
J'ai parfois les signes mais rien ne vaut
Ton corps en violoncelle
Tes seins en notes plurielles
Ta bouche qui ne dit mot
Même que l'histoire n'est pas belle
Même qu'elle soit pleine de fiel
T'es mon enfant du rien
Mais t'es mon enfant tout court
Tu me détestes, je sais bien
Mais moi, qu'ai-je fait pour ?
Rappelle-toi cette nuit misère
Tu étais seule pour faire ou défaire
Pour pas me mentir
Pour pas le vomir
J'ai vu ce visage plein de sang
Des jours, des nuits, des rêves durant
Et pourtant
Je n'en peux plus vraiment
De pas te sentir comme avant
Parce que tu sais, maintenant,
J'ai parfois les gestes mais pas l'amour,
J'ai parfois l'envie mais pas les gestes,
J'ai parfois l'amour qui se déleste,
J'aurais mon rien pour toujours
J'ai ce vide en moi, ce néant de désir
Alors tu vois, Caro
J'ai beau me dire qu'il ne faut pas revenir...
...
Alors tu sais, Caro
Je vais partir sans dire
Un mot

+


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Plus de saison....

source : Philippe De Jonckheere


C’est encore le soir qui s’en vient repeindre noir les murs que l’on voulait blanc
C’est encore le rien qui suspend cet espoir d’un lendemain que l’on voulait chantant
On aurait bien voulu défaire nos chaînes ou apprendre à voler
On aurait bien voulu faire ce qu’il fallait pour réapprendre à rêver
On aurait bien abattu cette timidité qui nous pousse à nous cacher
On aurait mis dans le placard cet espoir illusoire qui nous a enchaîné
On ne comprend jamais comment tout ça marche
On fait des milliers de bornes et l’on marche
On s’arrête à une station mais elle est désaffectée
On vous dit que le bus ici ne passe plus, ça fait des années
On vous dit qu’il est bien de rêver mais pas trop
Que sinon vous chuterez de très haut
Mais on leur répondra que toute façon
On a déjà le dos broyé
Alors qu’importe si maintenant, il faut se tuer
On a bien compris qu’ici, il ne faut pas voler
Alors peu nous importe que maintenant il n’y ait plus de saison


Tilou, le 22 février 2007 :'(

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18 février 2007

Je ne peux t'ôter de moi


Les mois passent et ils sont comme les jours, ils se ressemblent...
Et moi, j'ai l'impression de ressembler à un épave
J'ai le coeur qui tangue, qui s'accroche à d'autres
Et je ne sais pas où je vais, il me semble
On dirait ma tête, le temps ne la lave
Comme si tes blessures je voulais les garder comme les nôtres

Et ce soir, je suis devant ce bout de papier
A noter avec mes larmes, l'impossible à crier
Non je ne veux pas te haïr, je ne veux pas te détester
J'ai envie d'écrire, de mettre dans mes mots
L'indicible dont on ne pourra jamais se délester
J'ai envie de te voir et te serrer dans mes bras
Etre le buvard de ta folie et de tes maux
J'ai envie de rester une partie de toi

Les mois, ils passent
Ils me lassent
C'est ton image qui m'enlace
Je ne peux t'ôter de moi
J'étais comme une partie de toi
Sans toi, je ne suis plus moi

Et ce soir, l'encrier s'est renversé
Sur le cahier où sont consignés
Tout ce que je n'ai jamais eu
Ni le courage, ni la rage
De mettre ici ou là, là où il a plu
Et sont revenus les nuages

Les mois, ils passent
Ils me lassent
C'est ton image qui m'enlace
Je ne peux t'ôter de moi
J'étais comme une partie de toi
Sans toi, je ne suis plus moi

Tilou

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Poussière étincelle...

Dans la poussière étincelle
Dans la flanelle des draps
Il y a un corps qui git là
Une ombre de l'absence aux mois pluriels
Son visage n'est qu'une forme
Qui rappelle les souvenirs qui s'endorment
Il y a du feu sous le soleil
Mais plus de merveilles
Et l'on croit qu'on est là
Alors qu'on disparait
Alors qu'on s'en va
Dans le matin tout frais
On interroge le ciel
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas toi ?
Et l'on part dans cette nuit qui nous effraie
Qui gommera cette vie superficielle...

Tilou

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Vitaa - A Fleur De Toi (2007)



Les jours passent mais ça ne compte pas j’ai tant de mal à vivre.
Ivre de ce parfum si différent du tien, pire
J’ai compté chaque minute qui me retient à lui
Comme si j’étais ma propre prisonnière.
Ça fait bientôt un an qu’il m’a sauvé, de toi
Souvent je me demande où j’en serais, pour toi
Souvent je me demande ce que tu fais, où tu es, qui tu aimes…
Sors de mes pensées !
J’ai changé d’adresse, de numéro
J’ai balancé tes lettres et tes défauts
J’ai fais semblant d’avoir trouvé la force
Je garde au plus profond de moi
Tout c’que tu m’as aimé

J’essaye de t’oublier avec un autre,
Le temps ne semble pas gommer tes fautes,
J’essaye mais rien n’y fait
Je ne peux pas, je ne veux pas, je n’y arrive pas…
Je ne l’aime pas comme toi.
J’essaye de me soigner avec un autre,
Il tente en vain de racheter tes fautes,
Il semble si parfait mais rien n’y fait
Je capitule je ne peux pas
Je ne l’aime pas comme toi

Lui,
Il a tenté de me consoler
Même si il n’a pas tes mots ni ton passé
C’est vrai,
Mais il n’a pas ton goût pour la fête, pour la nuit, pour les zones
Pour tout ce que je hais,
Il a séché toutes mes larmes tu sais
Il a ramassé tes pots cassés
Et il a réglé tout, tes impayés, tes impostures, tes ratures
Tout c’que tu m’as laissé,
Il m’aime comme un fou
Il me connaît par cœur
Il me dit je t’aime parfois durant des heures
Mais il ne sent pas ton odeur
Pourquoi je te respire dans ses bras ?
Sors de mes pensées

J’essaye de t’oublier avec un autre,
Le temps ne semble pas gommer tes fautes,
J’essaye mais rien n’y fait
Je ne peux pas, je ne veux pas, je n’y arrive pas…
Je ne l’aime pas comme toi.
J’essaye de me soigner avec un autre,
Il tente en vain de racheter tes fautes,
Il semble si parfait mais rien n’y fait
Je capitule je ne peux pas
Je ne l’aime pas comme toi.

Je ne l’aime pas comme toi
Dis moi seulement pourquoi.
Tu me restes comme ça
Je veux t’oublier
Reprendre mes rêves
Et disparaît
Car je veux l’aimer comme toi

J’essaye de t’oublier avec un autre,
Le temps ne semble pas gommer tes fautes,
J’essaye mais rien n’y fait
Je ne peux pas, je ne veux pas, je n’y arrive pas…
Je ne l’aime pas comme toi.
J’essaye de me soigner avec un autre,
Il tente en vain de racheter tes fautes,
Il semble si parfait mais rien n’y fait
Je capitule je ne peux pas
Je ne l’aime pas comme toi.

Je ne l’aime pas comme toi…

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16 février 2007

Risquer d'aimer (ATHENAC)





Comment aimer,
sans ôter son masque et risquer son visage ?
Comment vivre
sans ouvrir ses poumons au vent du grand large ?

Comment aimer
sans risquer l'aventure en ouvrant les frontières,
en abattant les murs
de nos habitudes et de nos préjugés ?

Comment aimer
sans risquer sa liberté
quand chaque rencontre nous laisse modifiés,
marqués de l'empreinte de l'autre ?

Comment aimer
sans risquer de souffrir ?
Pour ces liens de chair et de sang
toute séparation est une déchirure.

Comment vivre
sans risquer l'ouverture
à celui ou celle qui est notre avenir ?

~ ... Athenac ... ~


http://www.ftw-design.com/

C'est parfois que des mots, pas un poème...
C'est parfois une personne, pas un poème...
C'est parfois une amie, pas un poème...

Et c'est parfois un poème que l'on aime et que l'on gardera avec soi jusqu'au crépuscule...
Merci..

Tilou

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La Fille du Rien (Poésies): Mensonge promis


Un jour sûrement
Je leur mentirai
Je te le promets

Je leur conterai
Ce rêve fragile
Ces désirs futiles

Ce rêve d'amants
Ce voeu de l'amour
Cette idée de toujours

Un jour sûrement
Je me mentirai
Je me le promets

Je me conterai
L'histoire d'avant
Celle sans parents

Un jour oui vraiment
Je te mentirai
Je te le promets
Et je te dirai
Que je t'aimais pas vraiment


Illustration : Un Univers Particulier

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Pourquoi ne pas refaire....

Pourquoi ne pas refaire ? Les couleurs ne sont pas passées, c’était juste un nuage de passage. Quand on retrouve les regards, quand on s’emmêle de nouveau de nos souvenirs, quand on recompose des sourires, des gestes de caresse, des mots de presque rien et des bisous dans le creux de ton cou. Ce n’est pas qu’une détresse mais un élan de tendresse… Une envie de refaire, de pas oublier ce qui a été important et remettre tout cela au présent. Ce n’est pas une question mais une proposition lancée au vent, comme quand mon regard vient se ficher au fond de tes yeux, tirant du fond de nous, ou seulement de moi, un frisson.

Tilou, Orléans, le 16 février 2006

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Touché

15 février 2007

Ma poésie n'est pas à vendre...

Ma poésie n'est pas à vendre... Même si mes écrits appartiennent à ceux qui les lisent... Personne n'a de droit dessus qu'elle soit propriétaire de site, qu'elle soit une personne qui croit se reconnaître ou qui se reconnait. Ma poésie et mes écrits sont la traduction d'une histoire qui est la mienne et que je veux partager à qui veut la prendre.... Mais non, ils ne sont pas à vendre, ils ne peuvent faire l'objet d'aucune censure puisqu'ils n'affirment rien. En trois semaines, trop d'incidents sont arrivés et me font l'effet d'une nausée. Partez loin d'ici, si vous faites partie de ces personnes... Je n'ai plus rien à vous dire. Vous pourrez revenir quand vous aurez appris que la valeur des choses ne réside pas seulement dans l'intérêt égoïste...

Tilou, Orléans, le 15 février 2007

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12 février 2007

Le temps passe
_____

Le temps passe, les nuages glissent
Mais rien ne change là-haut,
Les mots les phrases vomissent
Des idées de mort, des idées de trop ;
Elle était jolie la gazelle
Quand elle courait dans la plaine,
Elle était tout au pluriel
Quand elle galopait loin de la haine ;
Un soleil tribal sur sa nuque,
Un tatouage sur les reins que l'on reluque,
Ses cheveux en bataille, son air d'enfant,
Les lèvres humides dans les ères remuant ;
Voilà c'est tout ce que je me rappelle,
C'est tout cela que je demande au ciel ;
Le temps passe, les nuages glissent,
Mais rien ne bouge là-haut,
Ce ne sont plus des idées lisses,
Des rêves embryons, des cauchemars de mots.

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10 février 2007

Et l'enfant...

http://www.calirezo.com/


Il n'y avait pas que cela
Il n'y avait pas que l'amour
Il n'y avait pas que toi moi
Et je veux parler sans détour

Nous oublier c'est trop facile
Enterrer ses erreurs
Et vous pourrez me juger
Me traiter de salaud
Je laisserai mes mots
Se briser sur les charpentes de vos cerveaux
Chaque parcelle de ma peau
Est une plaie gorgée de sang

Et vous pourrez me juger
Me traiter de salaud
Je laisserai ces mots
Suinter de mon stylo
Comme coule ce lait
Le long de mes poignets.

***

Je reviens à la vie
A mesure que tu me détruis
Et tu reviens à la vie
A mesure que je te détruis

Je suis la voie, mes mots
Je te donne ce que je vois
Je te donnerai mes maux
Jusqu'au jour où tu ne seras

Je cracherai à l'envers de tout
Je serai l'enfant du rien
Celui de la cuvette floue
Et tu seras ma mère
Il n'y aura plus de guerre
Oui toi, ma fille du rien
Qui ne sait plus où sont les fleurs du bien

Ah oui, il paraît que je suis adulte.

....


Mes premiers vers sont d'un enfant
Les seconds d'un adolescent
Les derniers à peine d'un homme

Alfred de Musset


...



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08 février 2007

Moi sans toi

Ca veut dire quoi moi, s’il n’y a pas de toi ?
Tu veux dire quoi toi, quand je serai plus là ?
C’est sûr que toi, tu seras encore là,
Tu es peut-être quelqu'un sans "toi"
Plus moi.

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06 février 2007

Suspendu à ...


Je suis encore là, suspendu à ce rien qui ne me tient plus. En lévitation au dessus de mon cerveau auquel je ne comprends plus rien. Je suis là à ramer à me sentir bien puis mal, balancer d’une humeur à l’autre dans la même seconde. Je suis là, à m’épuiser de questions sans réponse, de questions dont je ne sais pourquoi je me les pose. Je suis là à contempler le vide, ce gouffre béant inscrit dans l’espace qu’il y a entre mes deux oreilles. Je n’ai plus de corps, je n’ai plus de tête, je ne suis que des mains qui se souviennent encore la tendresse, je suis qu’une voix se rappelle encore les mots qui réchauffent et un stylo pour décrire sans fard ce néant.

Alors de là, où faut-il aller ? Tu ne peux pas avancer et tromper tout ton monde. Tu as l’habitude d’être honnête même si tu ne dis pas tout. Tu n’as pas envie de faire mal à toutes ces personnes auxquelles tu t’es attaché et qui se sont attachées à toi. Tu ne peux pas. Sûr que dans le fond, dans cette foutue vie pragmatique, tu ne leur dois rien. Mais voilà. Dans le fond aussi, ce sont les seules personnes à avoir vu l’être humain derrière les masques, la faiblesse derrière la dureté des mots et ça, c’est plus important que tout.

Alors maintenant, que vais-je faire puisque j’ai tout vendu mon âme ? Je ne sais même plus qui je suis à force d’interrogations et de remises en question. Qui je suis, pour dire ce que je dis ? Qui ne serai-je pas pour aller me cacher et m’inventer une nouvelle armure ?

Je suis encore là, suspendu à ce rien qui ne me lâche plus.

Tilou, Orléans, le 6 février 2007

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04 février 2007

Un jour peut-être

Un jour peut-être, tu te réveilleras avec les idées claires sur ce qui c’est passé. Un jour, tu te diras que ce n’était pas la bonne manière de faire les choses. Un jour, tu te diras que cela aurait été mieux de ne pas mentir. Un jour, tu penseras que quand t’as eu envie de le quitter, il aurait fallu le quitter et pas attendre que ce soit lui à contre cœur qui le fasse. Un jour, tu te diras que peut-être, dans le fond, il n’avait pas tout à fait tord. Un jour, tu te diras peut-être que ce bébé n’était peut-être pas un désir de rien, qu’il n’était sûrement pas que le tien. Un jour, tu diras qu’il aurait fallu parler. Un jour, tu diras toutes ses choses évidentes. Et tu auras grandi...

Mais d’ici là, peut-être seras-tu morte.

Tilou, Orléans, le 4 février 2007

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03 février 2007

Cito, longe, tarde


Allez, vas, vas-t-en
Allez, cours, tout court
Cours, tout le temps
C'était l'amour

Allez, dis, dis-moi
Allez, mens, mens-moi
Pars, pars longtemps
C'était dément

Allez, rien, promets
Allez, meurs, écoeurre
Vas-y, mon coeur
Pars à jamais


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01 février 2007

Lutter contre les mots