31 décembre 2006

Bonne Année... La tête prise dans un étau...


Mon coeur assassinent
Ces écritures malines
Chiffe Caroline


Tilou, Orléans, le 31 décembre 2006

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Jouir, Oui, mais surtout pas



Jouir, Oui, mais surtout pas
(ou qu'une histoire de sexe)


J’ai rêvé cette nuit,
Pas de bébés givrés,
Mais de ces nuits volées,
Parties, perdues, depuis ;

Je me souviens de toi,
De tes baisers sucrés
Quand tu venais fouiller,
De tes seins qu’on voit pas ;

Nous montions doucement,
Je te laissais ta main
Me montrer le chemin,
Pénétrant lentement ;

Et là, je te cherchais,
Le sens, le mouvement,
Et toi, tu respirais
Cherchant ton firmament ;

Et tu étais perdue
Remuant en tout sens
Et brisant la cadence
Et tu respirais plus ;

J’ai rêvé cette nuit
Que tu étais perdue,
Mais la peine perdue
J’ai rêvé d’une amie ;

Jouir, Oui, mais surtout pas,
Des fois qu’aimer serait ;
Il vaut mieux tuer là
Si l’enfant Rien naissait.


Tilou, Orléans, le 31 décembre 2006

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Loin...

Ce matin, je poste un texte du rêveur qui m'a beaucoup touché parce que même si ce texte raconte une autre histoire, il en raconte d'autres à son insu.
C'est la magie des mots, c'est la musique de quelques phrases de rien du tout.
Mais bon... C'est l'année qui s'achève après avoir achevé ses anges...
Puisse la prochaine en faire naître de nouveaux et avoir pitié de ceux qui se suicident...
Tilou, Orléans, le 31 décembre 2006


Loin…

Loin les heures de larges sourires
Loin les heures où les cœurs semblaient s’unir

C’en est donc déjà fini des espoirs un peu fous
Evanouis, envolés les enfants qui parlaient en nous
L’aurore d’un nouveau moi à peine disparue
Que je pleure cette ère semble-t-il révolue

Mais qu’en est-il de ces sentiments véritables ?
Où pourrais-je diluer ces songes ineffables ?
Comment comprendre le fond, comment voir la manière ?
Alors que je peine à traîner mon âme, à moitié à terre

« Nous » n’étions donc qu’une simple interrogation
Mais je ne me résignerai pas, à crier illusion
Non ! Je ne ferai rien d’autre qu’attendre
Je resterai là bien que mon corps quelquefois tremble

dreamer (lui)

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30 décembre 2006

La tête en morceaux...


Encor la tête en morceaux
Et des petits bouts de cerveau
Qui pendent
Se pendent
C'est comme on veut
On fait ce qu'on peut

Comment arrête-t-on de tomber ?
Où est ce sol où l'on pourra enfin se crasher ?
C'est marrant : The Drugs Don't Work...


Tilou, le 30 décembre 2006


(cliquez sur l'image pour la source)

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29 décembre 2006

En fin de compte


il y a des choses que l'on croit dire et que l'on ne dit pas, par orgueil... ou par timidité... c'est comme ces phrases qui se perdent en murmures... ces phrases dont on entend le début... mais jamais la fin. On croit qu'on a dit, mais non, on s'est caché, on a inventé les dialogues, on a falsifié les réponses, on n'a même pas posé de questions. De toute façon, ça sert à quoi de se poser des questions ? Alors qu'on connait pertinemment la réponse. On est dans une impasse, on est un funambule sur un fil de soie. On finira par tomber, c'est obligé... On ne sait pas si on regrettera ce monde, cette silhouette. On ne sait pas non plus si on sera plus heureux. La fin c'est court, bref, on dirait un mot qui claque et qui ne veut rien dire. Mais on n'en a pas peur, qui sait ? Ce sera peut-être une délivrance, un renouveau. En attendant, on continue de se parler à soi-même sans prendre garde au sens des mots qui parlent... On délire, non ? On se laisse emporté par la vague... Mais la mauvaise... La vague de l'âme... Le spleen comme disait Baudelaire... Belles paroles de la nuit... Comme des vérités de vie... se dévoilent à moi, à toi ? Mais non puisque tu t'en soucies pas. La vérité n'est pas compréhensible, je ne suis pas un gourou, je suis pas une secte ! Je ne suis rien ! Rien qu'une voix qui murmure des mots dont elle ne sait si elles ont un sens...! Je suis fatigué, pas toi ?... Tu sais, en fait, tu n'es pas pas tout à fait morte dans mon coeur... Mais il faut toujours que tu me fasse souffrir... En vrai, on dirait que le piano a joué une fausse note, mais ça... C'était prévu... Mais il a joué la mauvaise ! Toi, t'avais rien fait pour... Non ?... Merde, merde et merde, pourquoi tu m'as pris ma partition, Pourquoi ? La vie, c'est pas une histoire belle... On peut même pas la diriger soi-même, elle vous revient à la tête comme un boomerang. Alors maintenant, tu vas te taire et tu ne vas plus jamais rien me dire... Tu m'as déjà assez fait de mal comme cela. On ne sait pas où l'on va... On croit qu'on le sait, qu'on l'a dit à l'autre, mais rien... Rien à bougé, tout est resté à sa place, c'est comme si le monde était sourd, aveugle, insensible, anorexique et enrhumé... Mais c'est pas grave... On ne change pas... On ne se dit jamais au revoir, on est libre... On ne regrette rien... A quoi ça sert ? On ne regarde pas, c'est bien trop bas... Quoiqu'il se passe, quoiqu'il fasse... Les peines durent... On ferme les yeux sur le futur... Quoiqu'il arrive... Dans les heures, on se rappellera... Les hauts, les bas... On sait que des fois, il faut choisir... Oublier ses rêves, ses désirs... Mais il y a des choses interdites... Tant pis si elles sont mal dites. On les aime quand même... Non ? On s'aime.

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Avec tristesse...


Tilou, Orléans, le 29 décembre 2006

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Une simple migraine....

Ca fait 4 mois que je ne dors que 3 heures par nuit, que je tourne au café le jour et dieu sait à quoi la nuit. Ca fait trois mois que ma tête est en merdier. Que je n'arrive plus à avoir un raisonnement suivi. Que mon humeur change toutes les demi-heures, que rien ne va plus.
Cela fait trois mois que chaque nuit, je fais ce même rêve de bébés congelés. Que je me réveille en sueur, la tête en miettes, le coeur noyé de larmes.
Cela fait trois mois que je ne sors pratiquement plus en centre-ville que j'évite certains bars, pubs et restos et pizerrias pour éviter les crises de larmes. Cela fait trois mois que je file dans les rayons du Auchan pour éviter que la tristesse me rattrape. Cela fait trois mois que je me traîne au boulot avec l'envie de rien. Cela fait trois mois que je tourne en rond dans ma tête. Peut-être faudrait-il que j'y fasse un trou pour faire entrer la lumière ?
Cette nuit a été la pire de toute. J'ai enfin appelé le toubib et il m'a prescrit un truc pour la migraine, risible. Si tout cela ne cesse pas, il faudra que je passe un scan cérébral...
Merci de ton soutien.

Tilou

Orléans, le 29 décembre 2006

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28 décembre 2006

Dark angel




A toi qui enfantes la vie
Comme tu tues ce qui n'est pas né
A toi qui crèves de toi ma mie
Comme tu crèves de ton envie
A toi qui suicides ton bébé

Tu ne sais plus
Tu n'as jamais su
Qu'il t'aima
Malgré tout cela


Tilou du vide

Orléans, le 28 décembre 2006

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Incident


à Caroline

Dans cette nuit où la lune claire
Des frissons au bout de mes nerfs

Je pense à toi

Dans cette lune où ton visage
Je l’aperçois comme un nuage

Je pense à moi

Le jour me parait si loin de toi
Je passe à côté de chez toi

Je pense à nous

Je ne vois plus ma route
Je file mes yeux en déroute

C’était si doux

Le bonheur à porter des doigts
Ce pays où l’amour est roi

Et oui, pourquoi
Dis-moi, pourquoi

Tu me supprimes
Tu te brimes

Et me revoilà
Je ne te quitte pas

Tu voudrais oublier
Tu voudrais mourir
Suppliciée
Souffrir

Mais tu aimes
Tout un poème
Et te revoilà
Tu ne me quittes pas

Tilou, Orléans, 4 décembre 2006

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26 décembre 2006

Tu me manques


Car les mots ne sont pas grand chose
A l'orée de ce sentiment
Manquent les vers à l'aube amant
Ils sont en vrac alors je n'ose
La nuit sera moins froide et sombre
Là en toi si d'amour je sombre
Et les jours mornes moins en nombre

Tu le sais peut-être, mais doutes
Unis d'espoir, changer de route

Marchons ensemble on verra bien
Et peut-être tout ou bien rien

Mais décembre est là, et j'ai froid
A toi je veux offrir mes roses
N'importe quoi que l'on arrose
Que cette pluie soit ou ne soit pas
Unis de rien, aller là-bas
Et là, je n'aimerai que toi
Sur ma promesse de rien


Tilou, Orléans, 26 décembre

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25 décembre 2006

...






Tilou

Orléans, le 25 décembre 2006

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24 décembre 2006

Noël du Rien


Tu as assassiné mon rêve
Tu as assassiné mon ange
Tu as assassiné mon bébé

Beaux Rêves
Mon Ange
Suicidé

...

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23 décembre 2006

Nymphe cosmique


Tourne cette nymphe aux yeux pers
Vêtue de ses nues de coton,
De sa nudité sans façon
Elle est toute dans son affaire ;

Charmant minois sous ma lumière
Me sourit sous son air coquin
Depuis longtemps chaque matin,
Tous les jours encore plus fier ;

Pourtant moi, je ne le suis pas,
Pour lui je serai destruction
Pourtant pas par mon intention,
Même je ne serais plus là ;

Tourne cette nymphe aux yeux pers
Vêtue de ses nues de coton,
De sa nudité sans façon
Seul dans mon coin, je désespère.

Tilou

Orléans, 23 décembre

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Feel good... On essaie quand même...........................

Pas de nouvelles...

Pas de nouvelles d'elle depuis samedi et un "Enorme Bisou" envoyé par SMS. La dernière fois que je l'ai vue c'était samedi matin quand elle est venue à quatre heures du matin chez moi en évasion de chez elle. Eh oui, c'est elle, cela. Il faut pas chercher. Pendant toute la semaine, elle devait pas me voir, suite à l'incident de dimanche. Maintenant, c'est étrange. Je pense que la présence de l'autre, la change énormément. Elle ne réagit pas comme à l'habitude. Elle est moins encline à venir chez moi. Mais je comprends cette façon d'être. Vendredi, elle n'était pas sûre de vouloir continuer car elle ne sentait pas capable de m'accorder du temps à moi. Cela peut paraître étrange mais j'ai compris. Je crois qu'elle ne sait pas ce que c'est que d'aimer. Elle aime en pointillé.

Comment lui dire que je l'aime
A n'importe quelle heure de la nuit du jour
Rêveur de chaque instant présent passé futur
Obsédé par son coeur, par sa peau

Tilou, Orléans, le 29/08/2006

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Te rappelles-tu ?

Te rappelles-tu ce soir-là, au restaurant ? Quand tu m'as fui, la première fois ? Que tu m'as engueulé parce que je voulais seulement te parler. Tu m'as dit que voilà maintenant, tes collègues te considéreraient comme un menteuse. Que tu travaillais comme une malade et que c'était pour moi. Ouais, maintenant, j'y repense. Je crois que tant que tu te comporteras comme ça : tu mériteras ce surnom de "Fille du Rien".

Et au fait, oui, tu mentais.
Et au fait, non, ce n'était pas pour moi que tu te défonçais au travail mais bien pour toi.

Je n'ai rien dit sur ces points à l'époque. J'aurais dû peut-être.

Mais maintenant, je n'ai plus de problème avec ça. Tu resteras une menteuse tant que tu te cacheras derrière tes problèmes de psy, tant que tu te complairas dans ton malheur.

Je m'arrête là. Je pense encore à toi et je ne sais pas pourquoi, cela me fend le coeur encore.



Tilou,
Orléans, le 22 décembre 2006

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Bipolaire

Trouble Bipolaire (Bipolar Disorder) appelé aussi trouble maniaco depressif ou cyclothymique - (DSM IV)
"La maladie des extrêmes "
Si chaque être humain connaît des hauts et des bas, le maniaco-dépressif les vit d'une manière extrême et pathologique. D'où la nécessité d'une prise en charge médicale. Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par la survenue d'un ou plusieurs épisode(s) maniaque(s) ou mixte(s) (dans un épisode mixte, les critères d'un épisode maniaque et d'un épisode dépressif majeur sont rencontrés simultanément). Il peut y avoir des épisodes hypomaniaques . Il n'y a pas nécessairement d'épisode dépressif majeur. Le trouble bipolaire de type II est caractérisé par la survenue d'un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs accompagnés d'au moins un épisode hypomaniaque (voir les critères plus bas). Il n'y a pas d'épisode maniaque ou mixte. Le trouble cyclothymique est caractérisé par une alternance de nombreux épisodes hypomaniaques (ne rencontrant pas tous les critères d'un épisode maniaque) et dépressifs ne rencontrant pas tous les critères d'une dépression majeure.

Critères d'un épisode MANIAQUE: (La définition médicale de la manie ne correspond pas au sens que le grand public donne généralement à ce mot. le maniaque n’est PAS un obsédé de l’ordre et du rangement avec quelques petites lubies)
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de façon anormale et persistante (euphorie, enthousiasme ou irritabilité) pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire).
B. Au cours de cette période de perturbation de l'humeur, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l'humeur est seulement irritable) ont persisté avec une intensité suffisante: 1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées défilent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. augmentation de l'activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice.
7. engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex.., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables). C. Les symptômes ne répondent pas aux critères d'un épisode mixte.
D. La perturbation de l'humeur est suffisamment sévère pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles, ou pour nécessiter l'hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques.
E. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d'une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement) ou d'une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie).

Critères d'un épisode HYPOMANIAQUE: A. Une période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de façon persistante, expansive ou irritable, clairement différente de l'humeur non dépressive habituelle, et ce tous les jours pendant au moins 4 jours.
B. Au cours de cette période de perturbation de l'humeur, au moins 3 des symptômes décrits (quatre si l'humeur est seulement irritable) ont persisté avec une intensité significative. 1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées défilent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex.., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables). C. L'épisode s'accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
D. La perturbation de l'humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.
E. La sévérité de l'épisode n'est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter l'hospitalisation, et il n'existe pas de caractéristiques psychotiques.
F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une affection médicale générale.

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22 décembre 2006



Ita te amo ut qui maxime
Ita te amo ut quem maxime
Ita metes, ut sementem feceris

Tristesse

Elle était assise
Comme une poupée
Léchée par la bise
Qu’allait s’en aller

Chevelure au vent
Aux reflets de feu
Brillaient comme avant
Ses immenses yeux

Elle était un ange
De l’Eden perdu
Sur un sol de fange
Elle n’a rien su

Elle n’a rien su
Au lit d’hôpital
Elle est revenue
Sur son roc natal

Qu’a-t-on aperçu
Quand on a quatre ans
De la vie perdue
Dans ses grandes gens

Elle était deux yeux
Naïfs qui scintillent
Par un soir brumeux
Elle était ma fille


Tilou

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Quand s'en va Perséphone


Quand s'en va Perséphone
Là où la mort résonne
Les feuilles mortes volent
Les ombres flouent s'immolent
Pour la dernière fois
Dans des plaisirs grivois

Quand s'en va Perséphone
Là où la mer résonne
La vie triste s'endort
Les ombres de pléthore
Des conquêtes faciles
Rêvent les coeurs fragiles

Quand s'en va Perséphone
Là où la mort résonne
Les nues sombres s'entassent
La chaleur d'été lasse
De réchauffer les forts
Et d'étouffer les morts.

Tilou

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Réponse du 22 novembre, restée sans réponse.

Il n'y a pas que toi qui soit instable sur cette terre. Grandis un peu. Et cesses d"écrire comme une gamine de quatorze ans.

Tu veux que je te dise quoi que tout est de ta faute. NON

Que j'ai cru à ce qu'il n'y avait pas : OUI

Que tu veux oublier : OUI

Que je dois passer à autre chose : OUI

Que je sais pas comment faire: OUI

Que je ne t'aime plus NON

Que je respecte ton choix : OUI

Alors respecte le mien ou dis-moi comment je dois faire, plutôt que rien

Orléans, 15h00 le 22 novembre.

Tilou




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Le silence de Noël et l’envie de plus rien


Je pourrais raconter des histoires, mentir à mes proches,
[ mentir à mes amis.
Je pourrais faire comme si.
Je pourrais leur dire que tout va bien,
Que Noël c’est joli.
Mais voilà, je n’ai plus envie de rien.

Le silence de ma solitude
Ce laisser-aller que je prends comme une habitude
C’est mon paradis en ce moment
C’est mon enfer de l’instant.

J’ai aimé comment vous dire ?
Et je ne sais plus comment revenir.

Je pourrais raconter des histoires
Je pourrais ne rien dire
Mais tout cela, il faut pouvoir
Mon amour m’a dit de partir, de la haïr

Comment comprendre tout cela ?
Comment vouloir de cela ?
Je ne sais pas comment le dire
Alors je crois qu’il ne me reste qu’à partir.

Tilou

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Just Naomi (Naomi Terra)

21 décembre 2006

Histoire simple et la Fille du Rien

J'ai arrêté de mélanger les deux. Le chapitre 5 sera le troisième roman "La Fille du Rien". Ce sera l'histoire. Mon histoire.

De mai à novembre 2006 en cette belle ville d'Orléans.

Tilou

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...


Porte donnant sur mes enfers
Dénonciatrice
Horde de gestes et manières
Initiatrice

Fleurs uniques de nos délires
Fantasmatiques
Peur pudique de devenir
Honte publique

Fou de mort
De folie
De tout l'or
De nos lits

Je suis
Je nie

Je meurs
par coeur

Tilou



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...

Extrait des brouillons de "Engrenages".

"Qu'est la mort sinon à la vie son contraire ?
Si la vie sage et vécue n'est que souffrance,
La mort froide et obscure est-elle jouissance ?
La Mort Sublime n'a pas fini de plaire..."

Journal de Samuel.


Tilou

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Notre Histoire, saison rose


Dans cette nuit blanche qui s'avance,
Je suis là sans espoir et je pense ;
Je remonte et remonte en tous sens
Ce roman qu'a viré en démence ;

Tout a commencé dans nos silences,
Regards dont on ne savait le sens ;
D'un coup d'oeil furtif sans insistance
A quelques mots simples, pas immenses ;

Puis d'un coup t'as brisé mes non-sens
Avec ce post-it plein d'insouciance ;
Et puis t'as fallu de la patience,
Que je quitte mon port sans défense ;

C'était fou et tout plein d'insouciance,
T'es venue habillée d'innocence ;
T'étais gaie remplie d'effervescence
Foutue de cette phosphorescence ;

Tu sentais bon ce parfum d'enfance,
L'amour en poche, la fulgurance ;
O ce petit corps, ce coeur immense,
A rompre ma glace et ma défiance ;

Tilou


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19 décembre 2006

Souviens-toi de cela....

C’est étrange ce sentiment qui vous s’insère en vous et qui vous dévore. Même si vous ne voulez pas être dépendant, vous l’êtes contre votre gré. Est-ce de l’amour ? En même temps qui sait ce que c’est, cette chose ?

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Goutte d’eau

Goutte d’eau, graine de mer, tombe et s’éclate dans un claquement sec contre le sol froid, impassible. Goutte d’eau, graine de mer, s’évapore, disparaît pour retomber et s’éclater de nouveau sur ce sol encore plus froid. Goutte d’eau, graine de mer, l’air marin chatouille la narine comme le nectar, la langue des divines. Graine de mer comme le ciel que tu pourris, marque d’une trace indélébile les corps et les mémoires. Graine de mer qui fait naître le sable où tant de corps outragés saignent et meurent sur sa plage.


Graine de mer, régal des yeux, piège de l’esprit, amour tout simplement…




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18 décembre 2006

Dans les rues de ma ville




à mon petit drapeau en coeur


Dans ces rues grises de maquillage,
Où les passant passent sans un regard,
Où même Noël plein d’habillage,
Ne lève pas le grisâtre brouillard,

Je déambule comme un fantôme
Evitant les passants et leur regards,
J’ai le cœur d’un homme encore môme
Et ainsi je flâne au gré du hasard

Je ne sais pas où je vais
Je ne sais pas où elle est
Mais je sais qu’elle y est
Pas loin de moi, tout près

Et dans ces rues de rien
Mes yeux sont étincelles
Ce sera pour demain
Mon cadeau de Noël

Cette fille de rien
Ne sera plus enfin
Qu’un souvenir lointain
Au cœur aigri malsain

Je ne serais plus fantôme
Je serais de nouveau
Cet enfant et ce môme
Qui croit à ce qui est beau

Tilou

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17 décembre 2006

Fin


Ca y est. Je n'ai plus de regrets. Ce moment tant attendu qui empêchait mon coeur d'aller de l'avant, ce moment est arrivé. Je n'ai plus que de la tristesse. Peut-être de la miséricorde aussi. Mais voilà. On se refuse tellement de croire que les gens à qui l'on se donne sans retenue, en fait, n'étaient pas des gens de valeurs que l'on fait du surplace. On se dit que ce n'est pas possible d'avoir aimé comme cela. On se dit que ce n'est pas possible de s'entendre écrire :"Oui, je t'ai aimé, j'ai même pensé à quelque chose pour nous... J'ai essayé..." et puis dans la foulée, "Oui mais je suis attachée à mon autre même si je l'aime pas et que c'est pas l'homme de ma vie", et "Est-ce que j'ai envie que cela change ? ça je ne le pense pas.". C'est quoi ce raisonnement ? C'est moi qu'ai loupé un épisode ? C'est moi qui ai les neurones qui sont partis en vrille ? Tu as essayé rien du tout. Te rends-tu compte de cela ? Tu es partie au moment où j'ai commencé à te demander plus. Tu es changeante, tu es malade dans ta tête. Point du tout. Ta maladie, c'est de l'égoïsme truffé de masochisme. Tu veux rester avec lui. Reste. Il ne te fera jamais progresser puisqu'il ne te voit pas. Il ne voit que ton poster. Remarque, il est aussi égoïste que toi. Vous devriez faire la paire. Mais ne demandes pas le bonheur si tu te complais dans ton malheur. Si tu crois que ta vie est finie, bah termines-en tout de suite. Pfff... Tu vois bien que tu racontes que des conn*****. Tu vois bien que tu m'écris comme une gamine de quatorze ans. Quand je t'ai rencontrée, tu en avais 22 et tu étais mature. Qu'est-ce qui t'es arrivée ? Bon j'arrête-là.
Je garde une pensée pour toi parce que moi quand j'aime, ça ne dure pas que le temps d'une saison. Je vois bien plus grand. Je ne me regarde pas que le nombril. Si tu me lis maintenant, tu me détesteras sûrement. Mais garde ce mot dans ton journal intime... Relis-le, un jour, quand tu auras grandi. Tu verras. Tu comprendras.
Bisous

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La promesse de rien (conjugué au présent)


Ce poème que l'on m'a "volé", j'ai décidé de le réécrire. L'autre version était jolie mais me posait un problème de temps. Je commence à regarder vers le futur alors il est l'heure de conjuguer cette promesse au présent. L'avenir dira s'il faut que je revienne un jour sur la précédente version.
Je garde une pensée pour la fille de rien (C.) qui me l'a inspirée et souhaitant qu'un jour, elle revienne à la vie, qu'elle cesse de ne penser qu'à elle, qu'elle ouvre son coeur et qu'elle l'offre un jour à quelqu'un. Elle verra : c'est tellement simple, bien et sain.

Tu m’a rien promis,
Moi non plus aussi :
Promesse de rien,
L’envie d’infini ;

S’aimer puis s’haïr :
Non. Juste venir,
Donner puis partir :
Oui. Puis revenir ;

Je t’ai rien promis,
Toi non plus aussi :
L’envie de ce rien,
Promesse infinie ;

A quoi bon des vœux,
S'ils sont si fragiles,
Lors rester fébrile :
L’éphémère c'est mieux ;

On s’est rien promis,
Et c’est bien ainsi :
Juste faire de rien
La promesse de notre vie.

Tilou :)

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16 décembre 2006

Une histoire de rien (1)

Les choses de la vie sont assez étranges des fois. Elles n’ont pas le sens des mesures. Le temps, l’intensité ne suivent pas tout le temps une règle croissante et proportionnée. Je le croyais avant que ne m’arrive ce que je compter vous conter là, ce soir. C’est une des premières fois que je prends le temps de me poser. Depuis maintenant, six mois, me vie a pris un tournant que je n’aurais jamais envisagé. J’ai pris l’habitude depuis quelques semaines de l’appeler mon histoire de rien. Pourquoi ? Parce c’est une histoire de rien. Rien est le mot qui résume tout, toute la pensée de celle qui me l’a fait partager autant que tous les événements qui ont pu se passer. Peut-être ne comprenez-vous pas ce que je veux dire par là tout et maintenant. Mais quand vous aurez lu ce récit en entier, vous jugerez. Je ne vous impose pas de lire. J’aurais sûrement préféré garder cette histoire pour moi, avant. Mais je ne sais pourquoi il y a un moment où la pudeur disparaît. C’est une espèce de sentiment de vouloir témoigner, de vouloir consigner chaque détail sur papier, pour peut-être comprendre plus tard ce qui s’est passé. C’est peut-être vain, cette quête pour entendre des événements qui n’ont aucune logique, enfin que l’on croit. Mais je le fais aussi pour elle. Pour qu’elle comprenne un jour ce que j’ai pu lui dire, lui écrire. J’espère aussi la sauver d’un raisonnement qui ne tient pas debout parce que je sais qu’elle en est capable.

[...]

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Simple hypothèse

Si la vie devait me donner un peu d'elle
Si la vie devait me donner un bout de toi
Si la vie pouvait être un peu belle des fois
Si la vie pouvait me rendre un jour mes ailes

Je continuerais ma route
Je te tendrais la main
Et toi avec tes petits doutes
Tu me suivrais sur ce chemin

Et nous irions ensemble
Chercher ce petit rien
A notre rythme comme bon nous semble
Cet endroit où nous serions bien

Si la vie pouvait me donner un peu d'elle
Si la vie pouvait me donner un bout de toi
Si la vie devait être un peu belle des fois
Si la vie devait me rendre un jour mes ailes


Tilou qui rêve...


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Merci d'avance

je voudrais dire que les poèmes que je poste là... c'est pour vous les faire partager et que cela ne m'ennuie pas de les retrouver ici et ailleurs du moment que l'on laisse une trace de son origine... C'est tout ce que je voulais dire ce matin.

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15 décembre 2006

Ne plus souffrir...

Je sais que je n'ai pas été un ange dans mon histoire mais j'ai aimé et c'était vrai à tel point que cela l'est toujours... Mais cet amour, elle n'en a pas voulu... Elle préfère être malheureuse parce qu'elle croit que l'amour est une question de temps et une question de dû. Je respecte son choix mais je ne l'accepte pas. Je passe au-dessus. Peut-être qu'elle comprendra un jour qu'elle peut être heureuse si elle en fait le choix, que ce soit avec un autre ou avec moi. Quoique je ne crois pas que cette dernière hypothèse puisse être de nouveau possible un jour... Je l'aime mais ne veux plus souffrir.

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14 décembre 2006

Rien


Rien de ce que je pourrai écrire
Ne pourra jamais décrire
Le fond de mon coeur
Le fond de mes pensées

Mes pensées ne sont que doutes
Que de petites questions sans doute
J'ai mal et je ne sais plus pourquoi
Je ne sais plus si tu comptes encore toi

Je sais que j'ai mal c'est tout
Que je ne sais plus dire nous
Que je ne sais plus vivre du tout
Que je ne sais rien avant tout

Tilou :'(

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Crying... Just a little... Just a little




Les choses les plus belles
Ne sont pas accessibles
L'illusion du réel
Au royaume des possibles

Tilou


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Aléas



C’était au petit matin,
Te rappelles-tu, ma sœur,
Sous les voiles de satin,
Comme s’envolaient les heures ;
Tu avais les seins dressés,
Nobles, gorgés de bonheur ;
Dans le creux de ta vallée,
L’eau au rythme de la lune,
Tu la sentais remonter
Caressant tes douces dunes ;

Te souviens-tu, mon enfant,
Tremblait ton coquelicot,
Comme doucement le vent
Remuait les blés falots,
A la croisée de nos nuits
Lisse comme l’abricot ;
Tu dressais tes seins durcis
Telle une statue des dieux,
Quand tu poussais de tes cris
La gente porte des cieux ;

Te rappelles-tu, ma Muse,
De l’alcool et de l’acide
Il fallait qu’on en abuse ;
Le romantique suicide ;
On voulait voir la folle vie
Avant les visions morbides ;
Dans les fumées de la nuit
Des idées troubles d’espoir
On a eu, trompant l’ennui,
Ayant la peur dans le noir ;

Te souviens-tu, mon amie,
Quand nous rêvions, solitaires,
De combattre l’ennemi
Dans un lieu imaginaire ;
Tu refaisais ton destin
Sur tes rimes et tes vers
En attendant le matin ;
Tu n’avais pas froid aux yeux
Mais t’avais peur du chagrin :
Tu n’étais que toi, pas dieu ;

Tu te rappelles, mon cœur,
Lui qui était immortel,
Ce spleen mêlé de malheur ;
Tu n’avais rien d’éternel,
Toi, tu le savais trop bien
Quand tu regardais le ciel ;
Ne serait plus le matin
Tout au bout de cette nuit
D’été du chaud mois de juin ;
A ta mort c’était minuit ;

Te rappelles-tu, m’amour,
Cet instant où sont tombés
Tous tes rêves de toujours ;
T’as rejoins les macchabées
De ceux que tu voulais perdre ;
T’as laissée ton bien-aimé
Qui restera à t’attendre,
Lui chez qui tu revenais
Quand la mort manquait te prendre ;
Elle partait, tu filais ;

Tu ne te rappelles pas
Combien de larmes versées,
Combien de temps il pleura
Celle qu’il avait bercée ;
Il se meurt et il mourra ;
T’avais laissé trop d’affaires
Dans ses chers appartements
Comme des ruines de guerre
Dans le lit d’anciens amants :
Il est mort, pauvre hère !


Tilou :'(

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13 décembre 2006

Are You Awake?

...


Ce sont des mots peut-être qu'on a oubliés de dire parce qu'on pensait que l'autre savait. Ce sont des mots qu'on a oubliés de dire même si l'autre savait. Ce sont des mots qu'on lui a dit mais qu'on lui redit même si on sait qu'il sait. Ce sont des mots que l'on veut graver quelque part pour qu'on n'oublie jamais, pour lui dire à jamais que quand on s'aimait, c'était vrai et qu'on sait que pour elle ou lui, c'était vrai aussi. Alors juste pour cela, on dit : merci.

Tilou8897



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12 décembre 2006

A ce petit cœur tout là-bas

Ce soir, je pense à toi
Toi qui es tout là-bas
Sous cette blanche neige
Qui ton mal-être allège

Ce soir, je pense à toi
Toi qui, loin, pense à moi
Comme je pense à toi
Souvent et quelques fois

Ce soir, je t’imagine
Ecrire quelques lignes
Sur l’absence assassine
Qu’on croit ainsi maligne

Ce soir, je me souviens
De tes mots, presque rien
A ces photos si sages
Qui m’envoient en voyage

Ce soir, je pense à toi
Toi qui es tout là-bas
Et je voudrais te dire
Mon amour sans le dire

J’ai en mon cœur
Tant de tendresse
A te donner sans peur
Comme une caresse


Xxxxxx de France
Tilou ;)

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Pardonner mon ange suicidé


Comment faire quand on ne sait pas quoi ?
Te haïr, tu me dis.
On voit bien que tu ne sais plus qui je suis moi.
C'est la vie,
C'est comme ça ?
Tu as eu ton destin entre tes mains toi
Pas moi
Tu n'as pas fait de choix.
Alors oui, je m'en vais.
Mais avec cette crainte pour toi.
Ben oui... Je t'aimerai, je t'aime comme je t'aimais.

Tilou


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11 décembre 2006

Une nuit de novembre


Les anges n'ont vraiment pas d'ailes...
Ils sont faux et pleins de rien...
Je sais que c'est pas vrai...
Mais celle qui a été mon ange
vient me dire que mon histoire n'est pas la mienne
que c'est la sienne
Elle n'a rien compris
Je crois qu'on a plus rien à se dire
Qu'on n'a plus aucun intérêt l'un envers l'autre
Même pas à rester amis
Oui je sais c'est la vie.
Mais tout cela est vraiment pourri, ranci...

Tilou :'(

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L'oubli



Pourquoi cette tristesse dans mon coeur ?
Pourquoi cette mollesse pour revivre ?
Pourquoi ces chemins cents fois par coeur
Foulés et qu'il me faut maintes fois suivre ?

Rappel je ne t'ai jamais demandé
De te mettre un soir là sur mon chemin
Je t'ai juste cette nuit demandé
Si tu voulais être encore au matin

Alors tu m'as dis oui avec tes yeux
Et là-bas nous sommes partis tous les deux

Fin de l'histoire
Plus de mémoire

Tilou


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Photo voilée.




Marie-Anne m'emmena

Vers de lointaines contrées
Belles qui n'existent pas
Juste un court un instant figé
Marie-Anne ma déesse
Marie-Anne me délasse
Marie-Anne me délaisse
Il faut que je trépasse


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10 décembre 2006

Marre


Et voilà. Je suis là, ce soir. Encore à m’interroger. Je ne sais pas ou plutôt, je ne sais plus où je vais. J’ai cette impression latente d’être dans une impasse. Dans ma tête et dans mon cœur. Pourquoi je doute ? Pourquoi j’ai honte de ce que je ressens ? Je devrais être heureux. D’avoir mon cœur qui s’agite de nouveau. Pourquoi repensé-je à elle ? Pourquoi j’ai réécrit un poème pour elle ? N’ai-je pas fait le tour ? Ne suis pas assez convaincu qu’à mes questions, je n’aurais jamais de réponse ? Je n’en sais rien. J’ai l’impression d’être perdu. Peut-être que je le suis. En vrai. Elle me manque. Mais est-ce elle qui me manque ou simplement l’objet à qui je pourrais donner de la tendresse, de l’amour sans me poser de question ? Je n’en sais rien, je ne sais plus. J’ai la tête vidée de toutes les émotions qui me traversent. Je suis au bout. Enfin, ça, je le crois à chaque fois. Et chaque fois, j’ai beau sourire, rire, faire semblant quoi… J’ai envie de pleurer. Et je ne sais même pas pourquoi. Et je ne sais même pour qui. Pour moi ? Non, ça je m’en fous. J’ai envie de sortir tout ce que j’ai dans la tête, toutes ses idées qui m’empêchent d’avancer. Mais comment on fait pour oublier ? Pour passer au-dessus ? Pour être fort quoi. J’en ai marre de tourner en rond dans ma tête. J’en ai marre de voir de la lumière au bout du tunnel et de marcher à reculons. Je n’en peux plus de cet amour dont je ne sais pas quoi foutre.

J’aime, je suis mal. Est-ce vraiment logique tout ça ?



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Derniers mots


A toi une dernière fois
Je sais toujours je dis cela
C’est l’hiver dans mon pauvre cœur
Il luit de son humble froideur
Avec la vie qu’a bien de sens
Que celui, mince, qu’on lui donne
A ce dur labeur je m’abonne
A la quête de l’innocence
Oui j’ai bien cru que je pourrais
Otez les démons qui t’effraient
C’est de cet échec que je pleure
Pas d’avoir perdu mon bonheur
A toi une dernière fois
Je sais tu ne comprendras pas
Il ne sera jamais d’hiver
Dans mon cœur demain comme hier
Ta vie n’aura bien que le sens
Que tu voudras bien lui donner
Prends pas la route à contresens
Et sois sûr que je t’aime encore
Comme je t’ai jamais aimée
Même s’il fait froid sans toi dehors

Tilou

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A quoi rêve-t-elle ?...

Kairi

Rêve d'étoile



A quoi peut rêver une étoile

S'en va-t-elle
De l'autre côté de la nuit
Voudrait-elle
Suivre la comète qui fuit
Pense-t-elle
A des planètes inconnues
Rêve-t-elle
D'un futur au-delà des nues
Se plaint-elle
Perdue au fond du firmament
Pleure-t-elle
Le départ d'un soleil amant

A quoi peut rêver une étoile

18 juin 2003
Marie-France MELLONE

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09 décembre 2006

...


J'ai tant cherché pour ton bonheur
Que tu m'as perdu au fond de ton coeur
Je me suis battu et j'ai perdu
Ce qu'il me restait de toi, je ne l'ai plus

Alors maintenant que vais-je faire
Avec mon coeur en bandoulière
Donner l'amour que je n'ai pas su te donner
Cacher la blessure jusqu'à ma fin et pleurer

Partir ailleurs sous d'autres cieux
Et retrouver des gens qui essaient d'être heureux
Je te garderai une place au fond de mon coeur
Pour le jour où tu me diras ton bonheur...

Tilou