Bonne Année... La tête prise dans un étau...
Libellés : rien
des petites histoires sans conséquence...
une sorte de journal intime...
avec un peu de poésie de ma compo... et autres...
L'histoire de ce blog se conjugue au futur et son origine restera au passé dans le rien et l'absurde que l'on croyait aimer.
Tilou8897
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Le silence de ma solitude
Ce laisser-aller que je prends comme une habitude
C’est mon paradis en ce moment
C’est mon enfer de l’instant.
Et je ne sais plus comment revenir.
Je pourrais raconter des histoires
Je pourrais ne rien dire
Mais tout cela, il faut pouvoir
Mon amour m’a dit de partir, de la haïr
Comment comprendre tout cela ?
Comment vouloir de cela ?
Je ne sais pas comment le dire
Alors je crois qu’il ne me reste qu’à partir.
Tilou
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Les choses de la vie sont assez étranges des fois. Elles n’ont pas le sens des mesures. Le temps, l’intensité ne suivent pas tout le temps une règle croissante et proportionnée. Je le croyais avant que ne m’arrive ce que je compter vous conter là, ce soir. C’est une des premières fois que je prends le temps de me poser. Depuis maintenant, six mois, me vie a pris un tournant que je n’aurais jamais envisagé. J’ai pris l’habitude depuis quelques semaines de l’appeler mon histoire de rien. Pourquoi ? Parce c’est une histoire de rien. Rien est le mot qui résume tout, toute la pensée de celle qui me l’a fait partager autant que tous les événements qui ont pu se passer. Peut-être ne comprenez-vous pas ce que je veux dire par là tout et maintenant. Mais quand vous aurez lu ce récit en entier, vous jugerez. Je ne vous impose pas de lire. J’aurais sûrement préféré garder cette histoire pour moi, avant. Mais je ne sais pourquoi il y a un moment où la pudeur disparaît. C’est une espèce de sentiment de vouloir témoigner, de vouloir consigner chaque détail sur papier, pour peut-être comprendre plus tard ce qui s’est passé. C’est peut-être vain, cette quête pour entendre des événements qui n’ont aucune logique, enfin que l’on croit. Mais je le fais aussi pour elle. Pour qu’elle comprenne un jour ce que j’ai pu lui dire, lui écrire. J’espère aussi la sauver d’un raisonnement qui ne tient pas debout parce que je sais qu’elle en est capable.
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Et voilà. Je suis là, ce soir. Encore à m’interroger. Je ne sais pas ou plutôt, je ne sais plus où je vais. J’ai cette impression latente d’être dans une impasse. Dans ma tête et dans mon cœur. Pourquoi je doute ? Pourquoi j’ai honte de ce que je ressens ? Je devrais être heureux. D’avoir mon cœur qui s’agite de nouveau. Pourquoi repensé-je à elle ? Pourquoi j’ai réécrit un poème pour elle ? N’ai-je pas fait le tour ? Ne suis pas assez convaincu qu’à mes questions, je n’aurais jamais de réponse ? Je n’en sais rien. J’ai l’impression d’être perdu. Peut-être que je le suis. En vrai. Elle me manque. Mais est-ce elle qui me manque ou simplement l’objet à qui je pourrais donner de la tendresse, de l’amour sans me poser de question ? Je n’en sais rien, je ne sais plus. J’ai la tête vidée de toutes les émotions qui me traversent. Je suis au bout. Enfin, ça, je le crois à chaque fois. Et chaque fois, j’ai beau sourire, rire, faire semblant quoi… J’ai envie de pleurer. Et je ne sais même pas pourquoi. Et je ne sais même pour qui. Pour moi ? Non, ça je m’en fous. J’ai envie de sortir tout ce que j’ai dans la tête, toutes ses idées qui m’empêchent d’avancer. Mais comment on fait pour oublier ? Pour passer au-dessus ? Pour être fort quoi. J’en ai marre de tourner en rond dans ma tête. J’en ai marre de voir de la lumière au bout du tunnel et de marcher à reculons. Je n’en peux plus de cet amour dont je ne sais pas quoi foutre.
J’aime, je suis mal. Est-ce vraiment logique tout ça ?
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