22 décembre 2006



Ita te amo ut qui maxime
Ita te amo ut quem maxime
Ita metes, ut sementem feceris

Tristesse

Elle était assise
Comme une poupée
Léchée par la bise
Qu’allait s’en aller

Chevelure au vent
Aux reflets de feu
Brillaient comme avant
Ses immenses yeux

Elle était un ange
De l’Eden perdu
Sur un sol de fange
Elle n’a rien su

Elle n’a rien su
Au lit d’hôpital
Elle est revenue
Sur son roc natal

Qu’a-t-on aperçu
Quand on a quatre ans
De la vie perdue
Dans ses grandes gens

Elle était deux yeux
Naïfs qui scintillent
Par un soir brumeux
Elle était ma fille


Tilou

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