Et l'on ira nulle part, je te le promets.
Libellés : roman
des petites histoires sans conséquence...
une sorte de journal intime...
avec un peu de poésie de ma compo... et autres...
L'histoire de ce blog se conjugue au futur et son origine restera au passé dans le rien et l'absurde que l'on croyait aimer.
Tilou8897
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Te rappelles-tu, toi ? M’en souviens plus, moi… Une vague idée, une idée vague, un flou de distance, cette brise qui virait en démence, un truc d’enfant, le cœur gros mais je sais plus comment.
T’en souviens-tu ? Je me rappelle en petites gouttes qui s’amoncellent. En petites minutes, quelques secondes qui s’égrenaient des heures. Je me rappelle… Y avait pas de vent mais t’étais là. Tu t’en souviens de ce futur, de cette note qu’on ne se promettra pas, pour qu’elle dure l’espace d’une éternité ?
Tu te rappelles de ce jeu, quand on se cachait à découvert, à coups de vers dans les verres.
Ca y est. M’en rappelles plus… Tour du bocal. Plus de verre et que du vert, couleur espoir.
T’en souviendras-tu que tu auras peut-être passé la frontière ? Tu t’en souviendras, hein ?
Libellés : changer de route, mon histoire, rien
Je rêve de rien. J'ai des papillons aux ailes vermillon devant les yeux, des idées noires pour deux. J'avais un bébé à partager avec toi, mais j'avais... T'inquiètes pas, ce n'est rien... Y aura bien une gosse paumée ou une catin pour l'adopter. Non, tu vois, c'est fini de rêver, c'est fini de tourner sur le manège de la vie sur ton poney de misère. Tu penses à quoi, là maintenant ? Toi qui ne rêvais de rien, qui ne faisais que vivre ton destin. Avec tes larmes de crocodile que j'essuyais chaque fois, j'ai vaporisé un brouillard de pluie. Pour cacher l'absence, le silence et peut-être la mort. Oui peut-être la mort, non sûrement... Après tu t'en rappelles plus vraiment.
Alors tu vois, je ne rêve plus à rien, je ne survis qu'au travers des mots qui s'écrivent tous seuls comme ça et comme ça, c'est peut-être bien. Je te dis ça mais tu t'en fous. T'as regagné ton ghetto, tu finis de bousiller les ailes que t'avais dans le dos.
Alors tu vois, ferme les yeux, endors-toi... Serre fort contre toi ton Winnie... On se retrouvera, sûrement pas au paradis mais peut-être en enfer.
Alors tu vois, éteins la lumière qui n'est pas, baisse les paupières, laisse-moi qu'une trace de sang, une vague de parfum sur mes draps. Laisse-moi.
De toutes les manières, on se retrouvera pour faire l'amour ou pour faire la guerre.
Tilou, Orléans, le 11 mars 2007
Libellés : fille du rien, mon histoire
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Je voudrais te dire. Mais en fin de compte, je vais me taire. Il y a tellement de raisons pour lesquelles tu comptes encore pour moi, tellement de souffrances pour lesquelles tu me hantes plus que des fois. Je voudrais te dire mais les mots ne viennent pas. On dirait que je n’ai plus de salive saine. J’ai du venin dans mes veines. Alors est-ce la peine de me les trancher ? Je voudrais te dire mais au bout du compte, c’est au silence de dire : que je t’ai aimée, que tu m’a fait de la peine mais qu’aussi fou que cela puisse paraître, je tiens à toi, quoiqu’il en soit… Je t’aime.
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Je suis encore là, suspendu à ce rien qui ne me tient plus. En lévitation au dessus de mon cerveau auquel je ne comprends plus rien. Je suis là à ramer à me sentir bien puis mal, balancer d’une humeur à l’autre dans la même seconde. Je suis là, à m’épuiser de questions sans réponse, de questions dont je ne sais pourquoi je me les pose. Je suis là à contempler le vide, ce gouffre béant inscrit dans l’espace qu’il y a entre mes deux oreilles. Je n’ai plus de corps, je n’ai plus de tête, je ne suis que des mains qui se souviennent encore la tendresse, je suis qu’une voix se rappelle encore les mots qui réchauffent et un stylo pour décrire sans fard ce néant.
Alors de là, où faut-il aller ? Tu ne peux pas avancer et tromper tout ton monde. Tu as l’habitude d’être honnête même si tu ne dis pas tout. Tu n’as pas envie de faire mal à toutes ces personnes auxquelles tu t’es attaché et qui se sont attachées à toi. Tu ne peux pas. Sûr que dans le fond, dans cette foutue vie pragmatique, tu ne leur dois rien. Mais voilà. Dans le fond aussi, ce sont les seules personnes à avoir vu l’être humain derrière les masques, la faiblesse derrière la dureté des mots et ça, c’est plus important que tout.
Alors maintenant, que vais-je faire puisque j’ai tout vendu mon âme ? Je ne sais même plus qui je suis à force d’interrogations et de remises en question. Qui je suis, pour dire ce que je dis ? Qui ne serai-je pas pour aller me cacher et m’inventer une nouvelle armure ?
Je suis encore là, suspendu à ce rien qui ne me lâche plus.
Tilou, Orléans, le 6 février 2007Libellés : mon histoire
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