A toi
Ce matin, je suis las.
Et je suis là et je t’écris à toi,
l’enfant que je n’ai pas eu,
à l’enfant que j’ai conçu
dans mes rêves et dans ce ventre qui s’en est foutu.
Je t’écris à toi les mots que je n’ai pu te dire quand tu es parti.
Sûrement que tu n’aurais pas compris,
toi qui n’étais qu’un amalgame de cellules, un être trop petit,
conçu dans un épisode de vie rose bonbon.
Ce n’était pas vraiment voulu mais qui sait vraiment ?
Ce matin, j’imagine que tu aies décidé de rester,
histoire de faire ce petit bout de route avec elle
et peut-être avec moi.
Oui, je sais,
tout cela n’était pas vraiment beau mais qui sait.
Je t’aurais dit que ta Maman était la plus jolie
même foutue de ses petites misères.
Elle t’aurait donné tout,
peut-être à l’envers sûrement.
Je t’aurais dit qu’on ne maîtrise rien,
pas même sa propre vie.
On se contente de suivre et se débattre.
On vit, on vogue, vaille que vaille.
Peut-être que c’est toi qu’as pas voulu en fin compte…
Alors je t’écris ce mot d’adieu
et je l’envoie à la mer qui l’emportera loin de moi, de nous
mais sûrement tout près de ton étoile.
Ce matin, je suis las
parce que tu n’as jamais été là
mais je me dis que c’est peut-être mieux
à défaut d’être bien.
Sois sûr d’une chose : je te garderai, comme ta mère,
pour toujours en moi.
Et je suis là et je t’écris à toi,
l’enfant que je n’ai pas eu,
à l’enfant que j’ai conçu
dans mes rêves et dans ce ventre qui s’en est foutu.
Je t’écris à toi les mots que je n’ai pu te dire quand tu es parti.
Sûrement que tu n’aurais pas compris,
toi qui n’étais qu’un amalgame de cellules, un être trop petit,
conçu dans un épisode de vie rose bonbon.
Ce n’était pas vraiment voulu mais qui sait vraiment ?
Ce matin, j’imagine que tu aies décidé de rester,
histoire de faire ce petit bout de route avec elle
et peut-être avec moi.
Oui, je sais,
tout cela n’était pas vraiment beau mais qui sait.
Je t’aurais dit que ta Maman était la plus jolie
même foutue de ses petites misères.
Elle t’aurait donné tout,
peut-être à l’envers sûrement.
Je t’aurais dit qu’on ne maîtrise rien,
pas même sa propre vie.
On se contente de suivre et se débattre.
On vit, on vogue, vaille que vaille.
Peut-être que c’est toi qu’as pas voulu en fin compte…
Alors je t’écris ce mot d’adieu
et je l’envoie à la mer qui l’emportera loin de moi, de nous
mais sûrement tout près de ton étoile.
Ce matin, je suis las
parce que tu n’as jamais été là
mais je me dis que c’est peut-être mieux
à défaut d’être bien.
Sois sûr d’une chose : je te garderai, comme ta mère,
pour toujours en moi.
Tilou, Orléans, le 2 mars 2007
Libellés : mon histoire
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home