Mal de mère
Maman, Maman,
Dis-moi pourquoi les bateaux
Ils coulent à l'envers
Pourquoi la mer
Elle s'en fout
Elle recrache sa lave de mère
Maman, Maman
Dis-moi pourquoi les navires
Ils n'ont aucun désir
De reprendre l'amer
Tirer un trait
en pointillé
Tourner les yeux
Assassiner les sensations
Nouvellement nées
A ton coeur meurtri
A ton coeur meurtrier
Tu as violé ton coeur
Violer notre nouveau-né
Toi qui te croyais lame de mer
Qu'avait pas le désir de maman
Et je pousserai mes verres
Jusqu'à tes pieds
Pour que tu marches dessus
Ou que tu tombes à terre
Y a toujours les bons et les méchants
Toi qui regardes le monde
Avec tes yeux adolescents
Tu te crois une femme
Tu n'es même plus une flamme
Juste une fille du rien pudibonde
Toi qui remues le couteau dans ta plaie
Tu préfères oublier
Et pas cicatriser
Tu préfères naviguer de travers
De tes voiles hissées à l'envers
Et tu verras
Ma mère superficielle
Tous les mots dans ce bordel
Dans cette orgie de fiel
Que tu aimes tant
Tout explosera
T'auras du sang dans tes entrailles
Et on ira jeter ces chairs
Dans la cuvette des chiottes
Personne n'en a rien à faire
Pas même toi
Puisque tout le monde veut oublier
Arrête de brailler sur l'amour
Enterre la vie
Et vis tranquillement notre mort
Dis-moi pourquoi les bateaux
Ils coulent à l'envers
Pourquoi la mer
Elle s'en fout
Elle recrache sa lave de mère
Maman, Maman
Dis-moi pourquoi les navires
Ils n'ont aucun désir
De reprendre l'amer
Tirer un trait
en pointillé
Tourner les yeux
Assassiner les sensations
Nouvellement nées
A ton coeur meurtri
A ton coeur meurtrier
Tu as violé ton coeur
Violer notre nouveau-né
Toi qui te croyais lame de mer
Qu'avait pas le désir de maman
Et je pousserai mes verres
Jusqu'à tes pieds
Pour que tu marches dessus
Ou que tu tombes à terre
Y a toujours les bons et les méchants
Toi qui regardes le monde
Avec tes yeux adolescents
Tu te crois une femme
Tu n'es même plus une flamme
Juste une fille du rien pudibonde
Toi qui remues le couteau dans ta plaie
Tu préfères oublier
Et pas cicatriser
Tu préfères naviguer de travers
De tes voiles hissées à l'envers
Et tu verras
Ma mère superficielle
Tous les mots dans ce bordel
Dans cette orgie de fiel
Que tu aimes tant
Tout explosera
T'auras du sang dans tes entrailles
Et on ira jeter ces chairs
Dans la cuvette des chiottes
Personne n'en a rien à faire
Pas même toi
Puisque tout le monde veut oublier
Arrête de brailler sur l'amour
Enterre la vie
Et vis tranquillement notre mort
Tilou, 23 février 2007
Libellés : fille du rien, mon histoire
2 Comments:
Y a pas de barrière là...
Je comprends pourquoi tu en laissais...
Mais quand faut cracher...et bien...il faut tout simplement...cracher fort comme tu viens de le faire...
Je peux pas dire que c'est beau...c'est même affreusement laid...
Mais le beau c'est pas la vie...(tout juste les rêves de mioches qu'on essaye de garder au fond des poches...)
Une pensée pour toi en passant... C'est vrai, il faut parfois écrire à l'encre noire... un texte tres fort... a bientot.
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