12 novembre 2006

L'aurore

La lune n’est pas là et le sommeil non plus ;
Je me dis, j’aurais pu, promesses non tenues ;
Je m’en vais loin de moi, rêveur au cœur fendu,
Vers ce jour boréal, ma terre inconnue ;

C’est enfantin,
Je le sais bien ;
Elle est un rêve,
Elle est la fève ;

Elle est une île qui s’envole,
Elle est un lagon peut-être un atoll,
Elle est ce rêve qu’on promet
Aux marins poètes défaits,
La lueur au bout de la nuit,
Cet arc-en-ciel pour nos mil vies ;

Petite fleur
Que l’on effleure,
Qu’on remercie
Avec envie ;
Et l’on revient
Dans notre nuit ;
O c’était bien,
C’était gentil ;
C’est beau rêver,
C’est tout mimi ;
Mais pardonnez
J’avais envie ;

C’est une étoile d’amour,
C’est la naissance d’un jour,
C’est une île qui s’envole
Qui m’éloigne du formol ;

C’est enfantin,
Je le sais bien ;
M’en voulez pas,
Suis comme ça.

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