Inventer le futur (corrigé)
Inventer le futur
Les mots de la tendresse
De la vie, des caresses
La nuit faire à mesure
J’ai le blues de tes yeux
Comme la mer qui rage
Comme le ciel si sage
Dans mon cœur malheureux
Toujours devant ce corps
Mes pupilles à l’eau
Même que je les clos
Elle y sera encore
J’ai tant à te donner
Sans avoir à te prendre
J’ai tant à désapprendre
Sans vouloir te voler
Je rêve de ces nuits
Où je ne suis pas là
Au fin fond de tes draps
Dans le creux de ton lit
La forêt ravinée
Sent l’humus de l’automne
Cet instant qu’on pardonne
Dans l’air électrisé
Les cimes se relèvent
Et s’en vont au lointain
Hors la folie des mains
Qui cherchent notre sève
O ma Muse divine
Ouvre-moi une porte
Celle qui te rend forte
Sous la lune câline
Souviens-toi de ce temps
Où le froid trahissait
Ton corps, tes seins de lait
N’oublies pas, souviens t’en
J’aurais voulu tenir
Tes petites menottes
Qu’au vent glacial grelottent
Et puis après mourir
Désarticule amère
Les vers du fond du cœur
Dans ton esprit qui meurt
Bois ces mots délétères
Mon opium n’a de heurts
Distillé dans les eaux
Après tourments mentaux
Ma folie en ma fleur
Enfant, j’ai voulu tant
Bâtir des illusions
Faire révolution
Faire comme les grands
Ce pays me résonne
Comme un désert lointain
On va main dans la main
Là-bas où l’on s’étonne
On écrit, on décrit
Mais rien ne vaut tout l’or
De cette île qui dort
Sous le satin bleu nuit
Quelle folie d’y croire
Même un tout petit peu
De vouloir être heureux
De vouloir cet espoir
Les mots de la tendresse
De la vie, des caresses
La nuit faire à mesure
J’ai le blues de tes yeux
Comme la mer qui rage
Comme le ciel si sage
Dans mon cœur malheureux
Toujours devant ce corps
Mes pupilles à l’eau
Même que je les clos
Elle y sera encore
J’ai tant à te donner
Sans avoir à te prendre
J’ai tant à désapprendre
Sans vouloir te voler
Je rêve de ces nuits
Où je ne suis pas là
Au fin fond de tes draps
Dans le creux de ton lit
La forêt ravinée
Sent l’humus de l’automne
Cet instant qu’on pardonne
Dans l’air électrisé
Les cimes se relèvent
Et s’en vont au lointain
Hors la folie des mains
Qui cherchent notre sève
O ma Muse divine
Ouvre-moi une porte
Celle qui te rend forte
Sous la lune câline
Souviens-toi de ce temps
Où le froid trahissait
Ton corps, tes seins de lait
N’oublies pas, souviens t’en
J’aurais voulu tenir
Tes petites menottes
Qu’au vent glacial grelottent
Et puis après mourir
Désarticule amère
Les vers du fond du cœur
Dans ton esprit qui meurt
Bois ces mots délétères
Mon opium n’a de heurts
Distillé dans les eaux
Après tourments mentaux
Ma folie en ma fleur
Enfant, j’ai voulu tant
Bâtir des illusions
Faire révolution
Faire comme les grands
Ce pays me résonne
Comme un désert lointain
On va main dans la main
Là-bas où l’on s’étonne
On écrit, on décrit
Mais rien ne vaut tout l’or
De cette île qui dort
Sous le satin bleu nuit
Quelle folie d’y croire
Même un tout petit peu
De vouloir être heureux
De vouloir cet espoir
Libellés : poèmes
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