23 octobre 2006

21 octobre, 17h45.

Avec ton message de la veille, je me suis dit qu’il fallait que je sois là pour toi, que j’entende ta voix pour savoir comment t’allais. J’ai composé ton numéro. Tu n’as pas répondu. Je suis sorti sous la pluie et j’ai entendu ta musique, cette musique d’avant qui m’annonçait un « Je t’aime » ou un truc approchant. Je n’ai pas su ce qu’il fallait que je comprenne. J’ai eu l’impression d’un message d’avant avec le « bisou », sans le « je t’aime », c’est tout. Ai-je rêvé ? Je ne sais pas. J’ai composé un message « Pas vu d’ange hier soir… Et toi… bisous ». Je ne sais pas pourquoi j’ai écrit ça. Me suis dit que tu comprendrais sûrement. Je ne sais même pas si je voulais écrire « Pas vu d’ange hier soir… Ni toi… » ou « Pas vu d’ange hier soir… Et toi ? » ou peut-être « Pas vu mon ange hier soir… T’étais où ? Toi ? ». Tu devais attendre… T’as tenté… Comme moi… C’est con les messages de fois. Surtout quand on ne sait pas pourquoi on les envoie. Le cœur à chaque espoir me sort de la poitrine. Je l’ai pourtant enfermé pour éviter ce genre de choses… Parce que voilà, on sait bien qu’on en fait qu’à notre tête quand l’amour est plus fort… Un petit cœur qui se jette contre un mur de béton… Et si ce béton était du coton ? Quand je suis rentré, il y avait « The Drugs Don’t Work » qui passait. J’ai pleuré et je ne sais pas si c’était de joie ou de tristesse. Pourquoi je raconte tout ça ? Je n’en sais vraiment rien. Je ne suis plus rien… Sans toi.