Fatal Flow (ou Last one)
Le brouillard stagne sur la ville ;
Elle sent le rance futile ;
C’est comme ça depuis des jours,
Le temps s’affiche sans détour ;
Drôle de jour où j’ai compris ;
Elle fut triste cette nuit,
Com’ cet ange de pacotille,
Pour la saison qui se maquille ;
Dix ans déjà ces Coups de vent,
Ces Aléas qu’on ne comprend ;
Et me voilà, je réécris
Les mêmes douleurs et leurs cris ;
Tu ne connais pas ma fêlure
Tu ne connais le goût du sang,
Tu ne connais ma vie d’avant,
Tu n’as rien su de ces brûlures ;
Y en a qui disent : c’est joli,
Ce qu’il y a dans mes écrits ;
Pauvres cœurs à peine meurtris
Dans leur petit monde inscrits ;
C’est la vie et c’est comme ça,
Il fallait pas, quelle ironie…
Pour cette plaie jamais guérie,
Mais c’est la vie, c’est comme ça ;
Alors tu vois, je vais te dire
Là où il ne faut pas aller ;
T’auras le choix de t’en aller
Ou persister dans ton délire ;
Tu connais très bien ta fêlure,
Tu sais un peu le goût du sang,
Tu connais ta vie à l’instant,
Tu sais que trop bien tes brûlures ;
Tu attends de l’amour du vent,
Là où tu voudrais tant un père,
Tu ne récupères qu’un amant
Flanqué d’un amour suicidaire ;
Alors comment faire ta vie,
Inventer un futur de guerre ?
L’amour est loin de ta misère,
De tes tourments, ton ironie ;
Alors continue de payer
Ce qui ne t’appartient ou pas ;
Alors continue d’enterrer
Ton cœur dans cette alcôve ou pas ;
Continue de te faire croire
Que l’amour est une dette ou pas ;
Continue de te faire croire
A ton chemin de croix ou pas ;
Laisse ton amour tout chagrin,
Fais sauter tes chaînes mentales,
Pars vers cet ailleurs idéal,
Pars vers ton amour, ton dessein ;
Tu le veux lui, pour lui, pour toi,
Porté toutes voiles dehors ;
Tu voudrais et tu ne veux pas
Que ton navire ne soit d’or ;
Tu voudrais une mer houleuse
Qui vous emporterait très loin
Des habitudes ennuyeuses
De cet habituel train-train ;
Il t’offrira de belles fleurs
Qui fleuriront ton ventre rond,
Il t’offrira de longues heures
Ornées d’amour et de passion ;
Vous aurez quatre grands murs blancs
Que vous décorerez de roses
Sentant des parfums enivrants
Qui vous sortiront du morose ;
Il t’emmènera, tout là-haut,
Jusqu’à l’étoile où il est né,
Sous les cieux les plus beaux
Tu seras heureuse, juré !
Alors vous resterez là-bas,
Tous les deux, pour toujours, enfin !
Et vous regarderez en bas
Se fatiguer tous ces crétins
Et devant leurs visages blêmes
Ils verront ces cons que tu aimes !
Alors tu vois, c’était mon rêve…
Ferme les yeux, l’aube se lève ;
Alors prends-le comme le tien,
Moi je n’ai su que te l’écrire ;
Drôle de jour que ce matin
Où Aléas devra mourir.
Alors prends-le comme le tien,
Même que le je voudrais nôtre ;
Drôle de jour que ce matin
Où j’garde le regret d’un autre ;
Alors prends-le comme le tien,
Y a pas de fumée sans feu,
Y a pas de fatal destin,
On s’aimera dans d’autres lieux ;
Alors prends-le comme le tien,
C’est le plus beau cadeau que j’ai,
Ce ne sont que des mots, enfin,
C’est plus que ça, je le promets ;
Alors prends-le comme le tien,
Et ce n’est pas qu’une caresse,
Ce n’est pas qu’un billet de rien,
C’est de mon cœur une promesse
Je t’aime, tu sais, tu me manques,
Je n’entends pas bien ton silence,
T’es à mon cœur sa calanque,
Tu gardes cette place immense ;
Je voudrais être ta peluche
Mais maudite cette distance ;
Tu m’as recueilli en ta ruche
Tu m’as redonné la confiance ;
Alors qu’importe où cette vie
M’emmènera, ailleurs, à toi ;
Tu restes à jamais, ma mie,
Mon petit paradis à moi.
Elle sent le rance futile ;
C’est comme ça depuis des jours,
Le temps s’affiche sans détour ;
Drôle de jour où j’ai compris ;
Elle fut triste cette nuit,
Com’ cet ange de pacotille,
Pour la saison qui se maquille ;
Dix ans déjà ces Coups de vent,
Ces Aléas qu’on ne comprend ;
Et me voilà, je réécris
Les mêmes douleurs et leurs cris ;
Tu ne connais pas ma fêlure
Tu ne connais le goût du sang,
Tu ne connais ma vie d’avant,
Tu n’as rien su de ces brûlures ;
Y en a qui disent : c’est joli,
Ce qu’il y a dans mes écrits ;
Pauvres cœurs à peine meurtris
Dans leur petit monde inscrits ;
C’est la vie et c’est comme ça,
Il fallait pas, quelle ironie…
Pour cette plaie jamais guérie,
Mais c’est la vie, c’est comme ça ;
Alors tu vois, je vais te dire
Là où il ne faut pas aller ;
T’auras le choix de t’en aller
Ou persister dans ton délire ;
Tu connais très bien ta fêlure,
Tu sais un peu le goût du sang,
Tu connais ta vie à l’instant,
Tu sais que trop bien tes brûlures ;
Tu attends de l’amour du vent,
Là où tu voudrais tant un père,
Tu ne récupères qu’un amant
Flanqué d’un amour suicidaire ;
Alors comment faire ta vie,
Inventer un futur de guerre ?
L’amour est loin de ta misère,
De tes tourments, ton ironie ;
Alors continue de payer
Ce qui ne t’appartient ou pas ;
Alors continue d’enterrer
Ton cœur dans cette alcôve ou pas ;
Continue de te faire croire
Que l’amour est une dette ou pas ;
Continue de te faire croire
A ton chemin de croix ou pas ;
Laisse ton amour tout chagrin,
Fais sauter tes chaînes mentales,
Pars vers cet ailleurs idéal,
Pars vers ton amour, ton dessein ;
Tu le veux lui, pour lui, pour toi,
Porté toutes voiles dehors ;
Tu voudrais et tu ne veux pas
Que ton navire ne soit d’or ;
Tu voudrais une mer houleuse
Qui vous emporterait très loin
Des habitudes ennuyeuses
De cet habituel train-train ;
Il t’offrira de belles fleurs
Qui fleuriront ton ventre rond,
Il t’offrira de longues heures
Ornées d’amour et de passion ;
Vous aurez quatre grands murs blancs
Que vous décorerez de roses
Sentant des parfums enivrants
Qui vous sortiront du morose ;
Il t’emmènera, tout là-haut,
Jusqu’à l’étoile où il est né,
Sous les cieux les plus beaux
Tu seras heureuse, juré !
Alors vous resterez là-bas,
Tous les deux, pour toujours, enfin !
Et vous regarderez en bas
Se fatiguer tous ces crétins
Et devant leurs visages blêmes
Ils verront ces cons que tu aimes !
Alors tu vois, c’était mon rêve…
Ferme les yeux, l’aube se lève ;
Alors prends-le comme le tien,
Moi je n’ai su que te l’écrire ;
Drôle de jour que ce matin
Où Aléas devra mourir.
Alors prends-le comme le tien,
Même que le je voudrais nôtre ;
Drôle de jour que ce matin
Où j’garde le regret d’un autre ;
Alors prends-le comme le tien,
Y a pas de fumée sans feu,
Y a pas de fatal destin,
On s’aimera dans d’autres lieux ;
Alors prends-le comme le tien,
C’est le plus beau cadeau que j’ai,
Ce ne sont que des mots, enfin,
C’est plus que ça, je le promets ;
Alors prends-le comme le tien,
Et ce n’est pas qu’une caresse,
Ce n’est pas qu’un billet de rien,
C’est de mon cœur une promesse
Je t’aime, tu sais, tu me manques,
Je n’entends pas bien ton silence,
T’es à mon cœur sa calanque,
Tu gardes cette place immense ;
Je voudrais être ta peluche
Mais maudite cette distance ;
Tu m’as recueilli en ta ruche
Tu m’as redonné la confiance ;
Alors qu’importe où cette vie
M’emmènera, ailleurs, à toi ;
Tu restes à jamais, ma mie,
Mon petit paradis à moi.
Libellés : poèmes
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