06 octobre 2006

A celle qui me reviendra...

Mon rêve

Je rêve de toi, de tes yeux,

De ton corps que je ne sais pas,

D’être sur tes reins dans le creux,

De ne jamais revenir là ;

J’ai tant de chose à te dire,

A te murmurer dans l’oreille ;

Je veux partir et puis mourir

Dans le jardin des sept merveilles ;

Je te veux toi, pour toi, pour moi,

Portée toutes voiles dehors ;

Je voudrais et je ne veux pas

Que mon navire ne soit d’or ;

Je voudrais une mer houleuse

Qui nous emporterait très loin

Des habitudes ennuyeuses,

De ce habituel train-train ;

Je t’offrirai de belles fleurs

Qui fleuriront ton ventre rond ;

Je t’offrirai de longues heures

Ornées d’amour et de passion ;

Nous aurons quatre grands murs blancs

Que nous décorerons de roses,

Sentant des parfums inquiétants,

Qui nous sortiront du morose ;

Je t’emmènerai, tout là-haut,

Jusqu’à l’étoile où je suis né,

Dans les cieux les plus beaux :

Tu seras heureuse, juré !

Alors nous resterons là-bas,

Tous les deux pour toujours, enfin !

Et nous regarderons en bas,

Se fatiguer ces crétins ;

Et devant leurs visages blêmes,

Ils verront, ces cons, que je t’aime !

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