A celle qui m'a quitté...
Opium
Dans les odeurs de craie, de bois moisi par l’âge
On cherche une sortie, On cherche son nuage
On fuit tous ces nombres, on fuit toutes ces lettres
On n’y arrive plus, on ne sait plus où les mettre
Cette nue ne viendra si l’on ne vient à elle
Pour peu qu’elle cesse de séduire le ciel
Une enfant mince sous les voiles de satin
Ses cheveux étalés sur une mer de lin
Dort fermant ses yeux bleus, du sable aux paupières
Elle a laissé dehors son décor, ses barrières
Elle oublie et s’oublie dans son rêve naïf
Elle oublie et s’oublie dans ses plaisirs lascifs
Je ne veux pas te juger
Je ne veux pas t’oublier
Tu es ainsi que je t’aime
Quoiqu’au vent mauvais tu sèmes
Libellés : poèmes
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