06 octobre 2006

A celle qui m'a quitté...

Opium

Dans les odeurs de craie, de bois moisi par l’âge

On cherche une sortie, On cherche son nuage

On fuit tous ces nombres, on fuit toutes ces lettres

On n’y arrive plus, on ne sait plus où les mettre

Cette nue ne viendra si l’on ne vient à elle

Pour peu qu’elle cesse de séduire le ciel

Une enfant mince sous les voiles de satin

Ses cheveux étalés sur une mer de lin

Dort fermant ses yeux bleus, du sable aux paupières

Elle a laissé dehors son décor, ses barrières

Elle oublie et s’oublie dans son rêve naïf

Elle oublie et s’oublie dans ses plaisirs lascifs

Je ne veux pas te juger

Je ne veux pas t’oublier

Tu es ainsi que je t’aime

Quoiqu’au vent mauvais tu sèmes

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