On arrache bien les ailes des fées...
A marcher sur cette terre
La tête en procession
Et le cœur en misère
Je suis allé au cimetière
Où l’on enterre les fées
Les berceaux des illusions
Des fois qu’elle serait passée
Je sais bien qu’elle t’aime
Même si elle n’est pas venue
Ni même fait déposer
Un bouquet de chrysanthèmes
Sur la pierre inventée
Dont on ne se souvient plus
Faut pas lui en vouloir
Ni même la juger
Quand on rime au hasard
Il faut bien jeter les dés
Les recouvrir de fard
Fermer les paupières
Surtout bien l’enterrer
Si ça n’aide pas la misère
Faut bien l’abandonner
L’on n’est pas père
Comme l’on naît mère
Et surtout en été
Sur l’autel d’un serment
Qu’on n’a jamais prêté
Ca sert à quoi de pleurer
Une idée, un enfant
Si ce n’est de prouver
Qu’on arrache bien les ailes des fées
La tête en procession
Et le cœur en misère
Je suis allé au cimetière
Où l’on enterre les fées
Les berceaux des illusions
Des fois qu’elle serait passée
Je sais bien qu’elle t’aime
Même si elle n’est pas venue
Ni même fait déposer
Un bouquet de chrysanthèmes
Sur la pierre inventée
Dont on ne se souvient plus
Faut pas lui en vouloir
Ni même la juger
Quand on rime au hasard
Il faut bien jeter les dés
Les recouvrir de fard
Fermer les paupières
Surtout bien l’enterrer
Si ça n’aide pas la misère
Faut bien l’abandonner
L’on n’est pas père
Comme l’on naît mère
Et surtout en été
Sur l’autel d’un serment
Qu’on n’a jamais prêté
Ca sert à quoi de pleurer
Une idée, un enfant
Si ce n’est de prouver
Qu’on arrache bien les ailes des fées
Libellés : fille du rien