07 avril 2007

Lettres du Rien

Je mets un point à ces histoires... L'absence. L'ignorance et surtout l'inconséquence ont fait ce blog.
Le silence du Rien est resté au rien. Aucune honnêteté même pas par respect.

Il n'y a rien à dire sinon se taire
Et partir ailleurs avec ce qui reste de nos affaires
Pas grand chose
Que des choses pas nécessaires
Mais bon
Elles resteront là, là où y a ce truc qui bat
un peu trop fort a priori

Rendez-vous là-bas

Les Lettres Du Rien

06 avril 2007

Alors voilà...


Alors voilà… C’est ça parfois la vie…

On jette parfois un regard amer
Comme on se jette parfois à la mer
On se monte un monde avec si
Alors qu’on n’a même pas
Accorder notre La à deux
Alors qu’on n’a même pas
Dessiner sur le papier
Où c’était, notre là-bas
Alors voilà… C’est ça, tu peux pleurer…
Tu peux aussi reprendre ton crayon
Tu peux aussi reprendre tes pinceaux
Et réapprendre à marcher…
Alors non… Je ne vais pas te mentir…
Je ne vais pas te le dire
Où je veux nous emmener…
Parce que là-bas, nous irons à deux,
Parce qu’au fond de mes yeux,
Je veux te voir rire,
Je veux t’entendre sourire…
Parce qu’au fond de tes yeux,
On aura l’air heureux…
Ce sera peut-être vrai,
Même si…
Mais dis-moi, qui sait…
Même si…
Alors voilà, vu que c’est la vie…
On va se jeter à l’eau,
On ira voir la mer…
Tu veux ?
Toi qui connais la frontière…
Toi qui sais quand il peut faire beau…

Viens.
On va repeindre le ciel avec du bleu…

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02 avril 2007

La rue qui était nôtre....

Ce soir, je voudrais t'écrire des choses que je n'ai jamais écrites. Je voudrais t'écrire des vers qui pèseraient des tonnes et que je te soulèverais à l'arrachée...

Ce soir, je voudrais tant savoir écrire des mots. Des phrases. Simples. Qu'on se souvienne. Sans rime. Qu'à la tienne.

Ce soir, je voudrais tant de choses que les mots ne viennent pas. Je voudrais... Je veux. En fait. Je m'emballe entre deux verres. Entre deux verbes. Entre deux temps. A contre-temps. Je fais de mon présent, mon passé... Mon passé, je le passe à mon enfer futur. J'écris à reculons... J'écris à l'envers. J'écris que tout ça, c'était hier... des fois que...

Ce soir, les lettres deviennent floues... Et la musique me renvoie à mes extrêmes... A ma folie. A mon hystérie.

Ce soir, la nuit n'a plus de point de repères. Elle n'a plus de repaire. Mais tu vas me dire que cela fait des années... Des secondes, des années-lumière.
Ce soir, je m'en fous...

La Rue me dit qu'elle est peut-être folle... Qu'elle attend peut-être une autre bouteille... Un autre SOS... Une autre tendresse... D'autres merveilles.

Cette rue qui était nôtre...

Ce soir, je voudrais écrire cette vie en accordéon... Sans accord de "on", pas même de "nous"...

Ce soir... je voudrais décrire le bruit du non-dit et le son du silence.

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Pour toi, tu sais...


A tous les mots tendres que je ne sais plus écrire
A toutes les phrases que je voudrais tant vous dire
A toutes ces rimes qui sont parties à la poubelle
A toutes ces chansons qui ne sont qu'à moitié belles

C'est un matin tiède
Un intermède
Une bougie qui vacille
Un cerveau qui part en vrille

Je ne t'aimerai pas d'amour passion
Je ne t'aimerai pas d'amour poison
Je t'aimerai de cet amour poisson
Je t'aimerai de cet amour avion

Je te compterai une à une
Toutes les étoiles du ciel
Même si il y en a qu'une
Même si il y en a pas une
à toi

Je t'aimerai sans sel
Je t'aimerai
Et dieu sait qu'elle
Je t'aimerai
A ma façon

Je t'aimerai sans aile
Je t'aimerai sans A
Majuscule
Je t'aimerai de plein de a
Minuscules

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