La Fille du Rien (Version 3)
La Fille du Rien (troisième version)
à Caroline
________
Un jour j'ai vu sur une plage,
Un jour de plus, sans un nuage,
Une enfant nue sans maquillage
Qui ramassait des coquillages ;
Elle était ange sans destin,
Foutue de roses sur ses seins,
Un petit coeur qui vous dérange,
La douce main qui vous désange ;
Folle elle aime jusqu'au matin
D'un rire clair et enfantin,
Un petit coeur qui vous mélange
D'une langue qui la désange ;
Un regard doux, des yeux si sages,
Le cheveu fin comme un mirage,
Un rêve nu, daté sans âge,
Un cliché flou sans image ;
Elle avait ses mains vers le ciel,
Pour toucher sa lune de miel,
Son paradis artificiel,
Cette musique aux sons pluriels ;
Elle vous fait fondre la glace,
Quand de ses menottes vous enlace,
La Nymphette venue des cieux ;
Elle vous insère au fond d'Elle,
Quand elle demande le ciel,
La Nymphette des amoureux ;
Mais la nuit le jour ne sont plus
Cousus d'amour et d'équipées,
Et le sommeil s'est envolé,
Et seul l'éveil ici s'est plu ;
Vous passez vos nuits à rêver ;
Vous passez vos jours à pleurer ;
Vous étiez fou d'amour volé ;
Vous l'étiez à vous oublier ;
Enfant perdue de l'arc-en-ciel,
Les grains de sable par kyrielles
Enlisaient d'une boue de fiel,
Ses petits pieds, grains superficiels ;
Elle est la nuit pour faire jouir
Le nectar sublime de catin,
La petite Fille du Rien ;
Elle y a mis tous ses désirs
Mâtinés de tous ses chagrins,
La petite Fille du Rien ;
Elle est la nuit assassine,
Quand elle serre de ses mains,
L'aurore naissante enfantine,
D'un mensonge tout nu de fin ;
Elle vous dira que ce n'est rien,
La petite Fille du Rien ;
Un jour, j'ai vu loin de la plage,
Un jour de moins, plein de nuages,
Une fille de maquillage,
Qui marchait sur les coquillages ;
Tilou, Orléans, le 14 janvier 2007
à Caroline
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Un jour j'ai vu sur une plage,
Un jour de plus, sans un nuage,
Une enfant nue sans maquillage
Qui ramassait des coquillages ;
Elle était ange sans destin,
Foutue de roses sur ses seins,
Un petit coeur qui vous dérange,
La douce main qui vous désange ;
Folle elle aime jusqu'au matin
D'un rire clair et enfantin,
Un petit coeur qui vous mélange
D'une langue qui la désange ;
Un regard doux, des yeux si sages,
Le cheveu fin comme un mirage,
Un rêve nu, daté sans âge,
Un cliché flou sans image ;
Elle avait ses mains vers le ciel,
Pour toucher sa lune de miel,
Son paradis artificiel,
Cette musique aux sons pluriels ;
Elle vous fait fondre la glace,
Quand de ses menottes vous enlace,
La Nymphette venue des cieux ;
Elle vous insère au fond d'Elle,
Quand elle demande le ciel,
La Nymphette des amoureux ;
Mais la nuit le jour ne sont plus
Cousus d'amour et d'équipées,
Et le sommeil s'est envolé,
Et seul l'éveil ici s'est plu ;
Vous passez vos nuits à rêver ;
Vous passez vos jours à pleurer ;
Vous étiez fou d'amour volé ;
Vous l'étiez à vous oublier ;
Enfant perdue de l'arc-en-ciel,
Les grains de sable par kyrielles
Enlisaient d'une boue de fiel,
Ses petits pieds, grains superficiels ;
Elle est la nuit pour faire jouir
Le nectar sublime de catin,
La petite Fille du Rien ;
Elle y a mis tous ses désirs
Mâtinés de tous ses chagrins,
La petite Fille du Rien ;
Elle est la nuit assassine,
Quand elle serre de ses mains,
L'aurore naissante enfantine,
D'un mensonge tout nu de fin ;
Elle vous dira que ce n'est rien,
La petite Fille du Rien ;
Un jour, j'ai vu loin de la plage,
Un jour de moins, plein de nuages,
Une fille de maquillage,
Qui marchait sur les coquillages ;
Tilou, Orléans, le 14 janvier 2007
Libellés : fille du rien, mon histoire, poèmes
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