12 janvier 2007

Inaboutie


Il y a tant de choses
Mussées dans un silence
Qu’on rêve mais qu’on n’ose

D’ici à la démence
Tout est dans le brouillard
Dans l’infime nuance

Ce n’est pas le hasard
Que tout s’écoule ainsi
Le soir jusque très tard

Toujours les mêmes cris
De souffrance, de joie
Qui parcourent la nuit

Reste un dégoût en soi
De n’y aller au bout
Aux confins de la voie

On fait un point c’est tout
Réglé à la seconde
Le reste reste flou


Tilou

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