Air flottant
Quand l'air flottant me souvient mes élans amoureux
Le vent glace mes mains, au souvenir présent,
Tisse ma vie de fiel dans mon âme d'amant
Et oublie que je suis, mon corps devient houleux ;
Carnaval et couleurs, feu follet et chaleur
Plus rien reste dedans, et tout s'en va dehors
C'est la mort de la vie, la fête de la mort
L'âge bête ressort, exorcise mes heures ;
Et tout s'endort en moi, redevient le silence ;
On oublie carnaval et revient l'innocence ;
Le spleen reprend pouvoir sur le monde du Moi ;
La mort se voile et crie, dans le désert complet
De l'existence du sens et elle se bat
Comme Don Quichotte les ombres du regret.
Tilou
Libellés : poèmes
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