Cent vents, sans toi
Cent vents, sans toi
Cette nuit s’avance et je ne dors toujours pas ;
Je pense à mille choses et ne rêve de rien ;
La place est encor chaude et le drap trop ancien,
Il sent toujours la vie, cette mer d’ici-bas ;
Je me la rappelle, souviens-toi cette trique,
Que tu tenais sans peine enfouie au fond de toi,
Que tu voulais toujours, qui te laissait sans voix,
Comme un bateau ancré, perdu dans cette crique ;
Et tu restais blottie, accrochée à ce mât,
Attendant ce peut-être impossible : rester là,
Ce rêve qu’on promet, ce La qu’on ne tient pas ;
Cette nuit s’avance et je rêve encore de toi,
Toi qu’as plié cette voile comme un tréma,
Et sous les vents d’octobre, je n’avance pas
Tilou, Orléans, Octobre 2006 (repost)
Libellés : fille du rien, poèmes
1 Comments:
juste l'éclat de tes prunelles
ses deux lunes, en aquarelle
juste un souffle de vent
C'est ta main, peintre amant..
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