29 novembre 2006

Palabres du chat

Voilà, j’écris encore à celle qui n’est pas là
Je sais qu’elle ne reviendra pas
Des fois je ne comprends pas pourquoi
A tout ceci je ne m’y fais pas
C’est une question d’années de mois
C’est une question de cœur c’est tout voilà
Je me pose des questions j’y réponds pas
Parce que cette peur, elle est de nouveau là
Je sais, un peu fou, un peu cassé, c’est tout moi
Je voudrais que les gens soient heureux là-bas
Je n’ai pas envie de rentrer chez moi
La tristesse, la solitude sont bien là
Je les connais si bien que je veux qu’elles restent là
Ce sont mes petites femmes à moi
La vie c’est beau et c’est triste à la fois
J’arrive plus à penser que ma vie ne soit pas là
J’en suis là perdu à ces cents vents sans toi
A cette promesse non tenue qui s’en ira
Je sais que ce n’est pas bien de dire tout cela
Parce que mon choix n’implique pas que moi
C’est égoïste, c’est bête ce que je dis là
Je le sais bien. Ne vous en faites pas
Ce ne sont que les palabres d’un petit chat


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Voilà un texte beau... mais que dire....

Piano

Voilà des heures
Qu'on se regarde
Dans notre coeur
Que l'on s'attarde

On ne sait pas
Combien de fois
On se radote
Par coeur la note
D'un piano noir
Sans un espoir

Quelques instants
De solitude
Qui s'en vont tant
Dans l'habitude
Passent le temps

Combien d'étés
A regarder
Au crépuscule
Cette pendule
Qui bat ses coups
Et qui s'en fout

On attend là
Pendant des heures
Dans cet air plat
Mais caressant
Qui reste là

26 novembre 2006

Incompréhension

Et tu me parles de raisons, alors que je te parle d'amour.

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Dernier Billet de Rien (2)

Voilà. J’ai tant écrit sur notre histoire, j’ai tant essayé de comprendre, de mettre un sens. Tu m’as laissé ta conclusion, peut-être sans vouloir me faire mal. Mais voilà, fallait pas, c’est la vie, c’est comme ça : si c’est cela, le résumé de ta vie, moi ça me fait mal et me détruit. C’est tellement facile de penser que ce sont les circonstances, c’est tellement facile de penser comme cela, c’est tellement facile de vouloir garder que les bons souvenirs quand on n’a pas de mémoire, quand on n’a qu’une histoire, quand on n’est pas mort mille fois, quand on a rien au fond du cœur au final. Oh oui, accroche-toi à lui, câline-le ce destin que tu embrasses et à moi, dis-moi que tu déprimes. Et je serais coupable ? Et je devrais te haïr ? Tu me connais ? C’est si simple dans ta tête ? Je ne le crois pas. Alors considère que cela ne concerne pas que toi. Fais comme moi, ravales ton égoïsme pour une fois. Moi, je l’ai fait des milliers de fois. Surtout que dis-moi ? Ca veut dire quoi ? J’ai cru, mais finalement non, et peut-être… Je suis instable… Je souffre… Ouais… Moi c’est pareil. Et ça me donne le droit de faire n’importe quoi ? Non. Je ne vais pas chercher mon bonheur ailleurs pour le jeter trois quarts d’heures après avoir rien dit, après avoir passé cette nuit où tu m’as dit, je te crois. Ne t’ai-je pas posé la question ? Et tu m’as dit quoi. Tu es revenue passer la nuit là, chez moi et tu es partie au petit matin avec le soleil dans le yeux. Et puis t’as fui. Sans cesse. Et puis, tu m’as laissé me détruire. Jusqu’à ce que je relève un peu la tête et je dises ce que tu ne voulais pas : rappelles-toi… Mais les jeux étaient déjà, rappelles-toi. Rappelles-toi ce jour-là où je suis parti avec le cœur brouillé. Tu m’as dit quoi ? Pourquoi tu m’as dit ça si tu savais ? Pourquoi tu m’as tenu pendant deux semaines avec presque rien ? Je mens, je suis méchant ? Je te demandais des nouvelles et tu ne me les donnais pas. Tu me poses une question et tu ne me dis plus rien. Mais le pire dans tout ça, c’est que j’ai compris même si je ne l’accepte pas.

Alors voilà, je t’ai envoyé ma conclusion à moi. Respecte-la. Je t’aime encore avec tout ça parce que je ne suis fait que pour comprendre. Mon avenir est là. Il revient comme cela avec ma solitude comme amie. Je l’accepte mais je garde ces histoires en moi comme des plaies qui saigneront toujours et encore…

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Dernier billet du Rien (1)

Les années, les mois, les jours passent. Il y a des heures plus longues que d'autres. Je suis dans une période mélancolique. Ni heureux, ni malheureux. Mon coeur aime à tout va, enchainé à l'interdit de ne pouvoir dire tout, de ne pas me vendre, de ne pas me briser contre Elle que je ne connais pas, dont je ne sais rien. Je ne la vois pas. Elle est là-bas derrière le rideau de pluie. Je ne sais pas quel sera son visage quand le soleil reviendra.

...

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25 novembre 2006

Chris Marker's "La Jetee" (1962)

Rien ne distingue les souvenirs des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leur cicatrice

Mémoire et Pensées


C’est le jour ou peut-être la nuit où je reprends ma plume. J’ai parlé à la nuit, j’ai vécu comme une ombre le jour… Je ne suis plus vraiment en vie ces temps-ci. Pas vraiment mort non plus. J’ai un espace vide en moi, un cœur qui ne demande qu’à aimer et rien à lui présenter. Alors il me fait mal. J’ai mes souvenirs aussi. Les souvenirs de toute ma vie. Pourquoi reviennent-ils ainsi ? En fait, c’est qu’ils ne sont jamais vraiment tout à fait morts. Je n’oublie pas. Je n’y arrive pas. Je passe à autre chose, je fais autre chose mais je n’oublie pas. Ca doit être physiologique puisque d’autres prétendent savoir le faire et le font.
Moi, j’ai beau essayé parce que oui, y a bien des choses que je préfèrerai mettre à l’index, je me force mais en vain. J’ai cette mémoire des choses qui reste là. J’oublie le présent. Je vis le futur en regardant le passé. Ou peut-être le contraire ou son inverse. Je ne sais pas, je ne sais plus. La tête quand le sommeil n’est plus, bah elle ne répond plus. Elle fait ce qu’elle veut. Elle part sur des chemins de pensées que même les drogues ne peuvent vous faire emprunter.
J’ai parlé à la journée, de mes souhaits qui ne sont plus là. J’ai parlé de mon histoire, de rien, et j’ai un peu ri, ça fait du bien. J’aime rire, j’aime délirer, j’aime quand les choses ne sont rien parce qu’à la fin, la vie c’est pas une chaîne qu’on a aux pieds. J’aime avoir l’air d’être gamin, d’être un père, d’être un frère, d’être un fils, même un ami, même un amant. J’aime les choses quand elles sont des bulles de savon. J’aime dans le square regarder les gosses pas plus hauts que trois pommes courir, rire, jouer et parfois tomber. J’aime quand leur mère, leur père viennent pour les relever. C’est si simple d’aider, d’avoir le bonheur dans la main et de le donner. J’aime regarder les trains sur le quai de la gare même que j’en ai aucun à prendre. J’aime regarder les voitures passer, regarder les visages derrière la glace, me raconter leurs histoires de hauts et de bas en lisant sur leurs lèvres. J’aime écouter le silence, la pluie quand elle résonne sur la vitre de la fenêtre. J’aime regarder le tramway quand il s’arrête : y a des gens qui montent, y a des gens qui descendent et ils poursuivent leurs routes. J’aime ce rythme lancinant de la vie de tous les jours et la surprise des trucs de rien qui viennent le perturber. J’aime toutes ces choses. Je regarde la vie avec mes yeux d’enfant et même les histoires de pas grand-chose et je les aime et les trouve belles.

Tilou, Orléans, le 25 novembre 2006

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Tu dis

Le malheur a tout pris
Tes yeux, ton cœur, ta vie ;
C’est noir et toi tu ris,
Ton malheur à tout prix ;

Pourquoi tout ça tu dis ?
Pourquoi tu ne m’oublies ?
Et pour toi, je suis qui ?
Ton bonheur, ton envie ?

Le malheur a tout pris
Tes mains, tes seins, tes reins ;
Si rien que toi, tu ris,
Ton malheur à tout prix ;

Pourquoi t’es là ici ?
Pourquoi t’es plus en vie ?
Et pour toi elle est qui ?
L’anathème ennemi ?

Le malheur a tout pris
Le petit cœur qui a ri,
Le petit rien qui a dit
Mon malheur à tout prix.

photo source ici ;)

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23 novembre 2006

Quoi te dire ?

Voilà cette fois-ici
L'hiver froid est venu
L'été a disparu
Mon amour infini

Mon amour est instable
Mon amour se détruit
Dans un autre abruti
La sauver incapable

J'ai la larme à mon oeil
Mon amour à la rue
Petit coeur pendu
Demain ferait son deuil

J'ai le coeur arraché
De voir où est partie
Ma fée, elle m'a dit
Dans sa vie se crasher

Coincée dans son idée
De l'ange suicidé
Au malheur abonné
Au bonheur préféré

Je suis un peu vidé
Je suis un peu miné
Je suis révolté
De laisser là ma fée

Quoi te dire Mon coeur
Si tu lui fais l'amour
A ce triste malheur
Voyage sans retour

22 novembre 2006

Tu es mon autre...

On peut ne pas aimer l'émission et pourtant, cette chanson m'a marquée... Je suis tombé dessus sûrement par hasard et elle m'est restée un peu gravée dans le coeur...

Bohemian Rhapsody

21 novembre 2006

A Elle






Un jour elle est partie
Ses yeux étaient rougis
Par le manque de nuit
Ce jour elle est sortie

Elle a laissé ses amis
Dans l'amour dans son lit
Elle ange n'a rien dit
Juste un mot qu'on relit

C'était juste un merci
Avec l'amour ami
Ce jour elle est partie
Et d'elle on se languit

Demain elle sera
De sa petite voix
Le monde rougira
Et l'amour reviendra

20 novembre 2006

Dites-moi...


Je voudrais juste changer de route. Juste la revoir, poser mes questions et repartir avec mes réponses. Je sais. Elle est vieille mon histoire, il y en a des milliers comme cela. Enfin... Peut-être, ou peut-être pas. Enfin voilà quoique on en dise, ou qu'on puisse en penser, c'est pas évident tout ça. Rompre alors qu'on aime à en mourir la personne, apprendre qu'elle est enceinte le lendemain, apprendre que ce n'est pas moi le surlendemain juste sur la foi de ces paroles. D'accord, j'étais pas clean, j'étais l'amant. Je l'ai pas fait exprès en même temps. Mais je la rendais heureuse... Enfin... Si c'était pas vrai, ça y ressemblait vraiment. Et moi aussi, j'étais heureux. Oui, c'était pas évident, il y allait en avoir un qui serait malheureux et c'est pour ça que j'ai accepté ce rôle. Je comprends qu'il puisse falloir du temps pour se détacher d'une personne même si on ne l'aime plus vraiment. C'est humain, on est tous passé par là. Laisser sur le bord de la route une personne qui vous aime vraiment, c'est pas facile, vraiment pas. C'est comme abandonner quelqu'un de sa famille. Enfin, voilà. Je voudrais juste cela : ces petites réponses qu'elles me disent que tout ça c'est la réalité ou que tout est inventé, tout depuis le début.
Oui, je sais. Je n'ai pas le droit de dire cela. Je n'ai pas le droit de réclamer ces réponses. J'étais le fautif et tant pis pour l'amour.
Mais dites-moi, à quoi je penserai quand je reprendrai ma route. Pourrais-je autant rêver ? Pourrais-je m'envoler ? Oui, je vais poursuivre ma route en traînant ce baluchon chargé de plomb sur mon épaule. Oui, ne t'en fais pas, toi qui ne me dis plus rien, qui crois : je ne sais pas quoi.
Je m'en vais, je vais essayer de ne plus regarder dans mon rétroviseur où je te vois encore, quand tu étais vivante, quand tu étais heureuse. Je voudrais tant savoir si tu l'es : ça m'aiderait à ne pas avoir de regrets.
Je ne veux avoir que des remords, tu sais. Ca veut dire qu'au moins, on a essayé. Pas les regrets.

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Caroline (by Mc Solaar)



J'étais cool, assis sur un banc.
C'était au printemps.
Il cueille une marguerite : ce sont deux amants.
Overdose de douceur.
Ils jouent comme des enfants.
Je t'aime un peu beaucoup à la folie passionnément.
Mais à la suite d'une douloureuse déception sentimentale,
D'humeur chaleureuse, je devenais brutal.
La haine d'un être n'est pas dans nos prérogatives.
Tchernobyl.
Tcherno-débile.
Jalousie radioactive.
Caroline était une amie, une superbe fille.
Je repense à elle, à nous, à nos cornets vanille,
A sa boulimie de fraises, de framboises, de myrtilles,
A ses délires futiles, à son style pacotille.
Je suis l'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
Caroline...

Comme le trèfle à quatre feuilles, je cherche votre bonheur.
Je suis l'homme qui tombe à pic... pour prendre ton cœur.
Il faut se tenir à carreaux.
Caro, ce message vient du cœur.
Une pyramide de baisers, une tempête d'amitié,
Une vague de caresses,
Un cyclone de douceur.
Un océan de pensées.
Caroline, je t'ai offert un building de tendresse.
J'ai une peur bleue.
J'suis poursuivi par l'armée rouge.
Pour toi j'ai pris des billets verts, il a fallu qu'je bouge.
Pyromane de ton cœur,
Canadair de tes frayeurs,
Je t'ai offert une symphonie de couleurs.
Elle est partie, maso, avec un vieux macho
Qu'elle avait rencontré dans une station de métro.
Quand je les vois main dans la main fumant le même mégot,
Je sens un pincement dans son cœur, mais elle n'ose dire un mot,
C'est qu'je suis l'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
Caroline...

Claude MC prend le microphone, genre love story raggamuffin
Pour te parler d'une amie qu'on appelle Caroline.
Elle était ma dame, elle était ma came, elle était ma vitamine,
Elle était ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack, mon amphétamine,
Caroline...
Je repense à elle, femme actuelle, 20 ans, jeune et jolie.
Remet donc le film à l'envers, magnéto de la vie.
Pour elle, faut-il l'admettre, des larmes ont coulé.
Hémorragie oculaire.
Vive notre amitié.
Du passé, du présent, je l'espère, du futur,
Je suis passé pour être présent dans ton futur.
La vie est un jeu de cartes,
Paris un casino.
Je joue les rouges, cœur,
Caro...
Je suis l'as de trèfle qui pique ton cœur...
Caro
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
Caroline...
Je suis l'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
L'as de trèfle qui pique ton cœur...
Caroline...

Apprendre à voler... (Learning to fly)



Hé toi ! Emanation de Lolita,
Sais-tu ce petit chemin où il va ?
Hé toi ! Evocation de mon Ada,
Y aura-t-il une vie après ça ?
Hé toi ! Pourquoi ne me réponds-tu pas ?

Hé toi ! Ne suis-je qu’une ombre à tes yeux ?
Je suis pas même un rêve à peine un vœu ;
Hé toi ! Pourquoi ne pas rester un peu ?
Je voudrais t’emmener vers d’autres cieux ;

Hé toi ! Viens-là, petit oiseau sans aile…

Et nous apprendrons à voler...

Poésie d'un dimanche soir sur cette planète Terre

Je vais dédier ce petit poème à un rêveur qui a toujours le bon mot. Me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien.



Il est une mer où voguent rares voiliers,
U
ne mer nagent beaucoup de naufragés
Une mer que l'on entend la passion souffler
Une mer que l'on voit au grand ciel bleu se lier

Comme le feu de la passion ne aux Enfers
Comme le rance du travers rend de l'amer
Comme l'amour de l'amour inspire des vers
La vie, la lourdeur de toujours appuie sur les nerfs
...

D
ès l'aube le matin nouveau a revêtu
Ses habits à la mode les plus colorés
Le soleil a sorti ses traits les plus dorés
Le ciel était le plus beau qu'on n'ait jamais vu

19 novembre 2006

Changer de route... (2)

J'ai plusieurs voies qui s'offrent à moi... Mais je ne sais laquelle choisir. Peur de souffrir ? Peut-être... Peur d'attendre ? Sûrement. Je sais ce que c'est que l'attente mais d'autres ne l'ont pas compris. Je sais aussi ce qu'est la solitude. Je ne l'ai connue que trop bien et la connais encore. Elle est revenue habiter chez moi.
Il fait beau dehors et il fait nuit chez moi. Depuis que mon rayon de soleil est parti. C'était quoi, cette histoire. Ca voulait dire quoi. Etait-ce rien ? De toute ma vie, je n'avais jamais été transparent dans mon amour et la première fois où je l'ai été, ben voilà... Alors que faire. J'ai bien des idées mais elles sont plus tordues les unes que les autres...
Vous allez me dire, ne pleure pas : au moins, tu sauras ce que c'est que d'avoir aimé... Oui. J'aurais connu cela. Dommage que ce ne soit qu'au passé.
Non, je ne pourrais pas oublier. Ce n'est pas possible... Enfin, je pense pas. Je ne peux me faire à l'idée que ce ne fut qu'une histoire de rien. Mais voilà, je crois que je vais en rester là.
C'était beau quand mon coeur rebondissait au fond de ma poitrine. O il rebondit encor mais contre les murs de ma chambre. De ma prison mentale. J'ai rien compris et je ne comprends rien de ce qui m'arrive. C'est peut-être mieux ainsi. Je préfèrais quand je ne touchais pas terre, le sol était moins froid.

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18 novembre 2006

Peut-être une chanson... plus qu'un poème...



Lily sous pluie
___________

Lily ne t’en vas pas
Tu ne sais pas
Lily ne laisse pas
Tes amis là

Lily
Reste là
On a tant de choses à faire
Tant de choses à dire
Tant de choses du plaisir
Tant de choses du désir

Lily ne t’en vas pas
Tu ne sais pas
Lily ne laisse pas
Ton cœur en bas

Lily
Reviens là
On a tant damour à donner
Tant damour à lover
Tant damour à nous écrire
Tant damour à tiédir

Lily ne t’en vas pas
Tu me sais moi
Lily ne laisse pas
Tes mains com ça

Lily
Monte là
On a tant de cieux à rêver
Tant de cieux à trouver
Tant de cieux à unir
Tant de cieux à rugir

Lily ne t’en vas pas
Je te sais moi
Lily me laisse pas
On fera quoi
Sinon

Lily
Reviens là
On a tant damour à donner
Tant de cieux à trouver
Tant damour à lover
Tant de cieux à unir
Tant damour à nous écrire
Tant de cieux à rugir
Tant damour à tiédir

Lily ne t’en vas pas
Lily me laisse pas

16 novembre 2006

De l'espoir

C'est con mais des fois, je me prends à espérer. Oui, c'est con de le dire, je le sais. Mais j'aime bien faire cette constatation car cela me remet à ma place. C'est à dire, nulle part. Comprennes qui voudra mais voilà, c'est ça. Pas grand chose. Que des sentiments humains. On est vraiment peu de choses. On est con, on est égoïste mais qui ne l'est pas. On cherche et des fois, on trouve quelqu'un qui va te foutre une claque dans la gueule même si au fond, il ne vaut pas mieux que toi. C'est ça, la vie. Ce sont ces petits riens qui s'imbriquent et qui font que nous sommes tous en vie.
J'aimerais parfois être plus positif plus enjoué mais je ne suis pas triste au fond. Je souffre parfois mais avant tout je contemple ces petits gâchis qui font que nous sommes nous, mignons, insignifiants et pourtant si humains.
Bon, j'arrête. Comprennes qui voudra, nous sommes tous fait pour aimer, même si on s'y prend mal qu'on fait des conneries plus grosses que nous : on est en vie. Et c'est bien là l'essentiel.
Et je ne sais plus vraiment à qui : mais j'ai envie de dire "Je t'aime".

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15 novembre 2006

Comprendre...

Comprendre. C'est un dur labeur que tu demandes. Mais ça, c'est mon job depuis des années. Comprendre pourquoi la vie, elle tourne comme cela, pourquoi tout ça.
Et je comprends même ce que l'on ne me dit pas. Je comprends même si personne d'autre ne le peut. C'est que je suis dans la tête des gens : c'est que mon cerveau est assez tordu pour inventer, imaginer n'importe quel scénario.
C'est facile pour moi. J'invente ma vie plus que je la dirige.
C'est comme ça et moi, ça me suffit.
J'ai mal parfois mais ma vie n'est qu'une chimère. Alors pshitt, le mal disparaît et moi, voilà de nouveau prêt à donner mon coeur à celle qui voudra bien le prendre.

Tu vois, c'est con mais je pense encore à toi. Ironie.
Enfin, peut-être pas. Je dis ça pour éviter de mourir.
J'en sais rien, en fait.

Bon allez, j'arrête.

J'ai le train de mon bonheur qui m'attend et je ne veux pas le rater, moi.

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changer de route...




bah oui faut des fois

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13 novembre 2006

A la douce mort de ma nuit

http://elfiques.forumactif.com/
Dans cette nuit emplie de toi
Où le sommeil ne viendra pas,
Je voudrais te dire pourquoi,
Mais voilà la nuit n’y est pas ;

A quoi penses-tu, mon amie ?
Au paradis en Enfers ?
A notre bleu ciel de misère ?
A quoi songes-tu, toi, ma mie ?

Oui, je sais qu’on ne se sait pas,
Mais resteras-tu là, assise ?
Le souffle chaud de cette bise
Sur ta joue ira-t-il à toi ?

Je ne sais rien et je voudrais,
Je ne sais pas et ni comment,
Fermer les yeux et je voudrais
Que tu sois là, là, maintenant ;

Dans cette nuit, rêve de toi,
Où je te veux et ne veux pas
Que la nuit ne m’enlève à toi,
Même si je ne te sais pas ;

Tant pis ma nuit, tout est possible,
Là, c’est Paris, New York City ;
Ca sera bien, un truc terrible
Tu es mon autre même si ;

Dans cette nuit emplie de moi,
Où le sommeil ne t’aura pas,
Tu me diras comment, pourquoi
Et moi, je serai juste à toi ;

Je te dirai comment, pourquoi
Et toi, tu seras juste à moi ;
Tu me diras, wait, reste-là,
Et moi, je serai juste à toi ;

La nuit mourra quand tu viendras,
Puisque ton nom, on entendra,
On me dira comment, pourquoi,
Et moi je serai juste à toi.

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12 novembre 2006

L'aurore

La lune n’est pas là et le sommeil non plus ;
Je me dis, j’aurais pu, promesses non tenues ;
Je m’en vais loin de moi, rêveur au cœur fendu,
Vers ce jour boréal, ma terre inconnue ;

C’est enfantin,
Je le sais bien ;
Elle est un rêve,
Elle est la fève ;

Elle est une île qui s’envole,
Elle est un lagon peut-être un atoll,
Elle est ce rêve qu’on promet
Aux marins poètes défaits,
La lueur au bout de la nuit,
Cet arc-en-ciel pour nos mil vies ;

Petite fleur
Que l’on effleure,
Qu’on remercie
Avec envie ;
Et l’on revient
Dans notre nuit ;
O c’était bien,
C’était gentil ;
C’est beau rêver,
C’est tout mimi ;
Mais pardonnez
J’avais envie ;

C’est une étoile d’amour,
C’est la naissance d’un jour,
C’est une île qui s’envole
Qui m’éloigne du formol ;

C’est enfantin,
Je le sais bien ;
M’en voulez pas,
Suis comme ça.

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08 novembre 2006

Epitaphe du petit loup

Je voudrais dire le pire poème
Sur l’imposture d’un pauvre « je t’aime »
Mais j’ai trop mal, j’ai plus la force
Sauf de ma mort trouver l’amorce

Ne pleurez pas sur cette fin
Ne pleurez pas je serai bien

J’ai trop de haine en mon cœur
Plus que Tilou en ces heures
Ne pourrait faire rimer
Sans mourir d’avoir aimer

Alors Tilou partira
Au grand soir, il s’en ira

Pas d’adieux
Pas de voeux

Maudit ange
Aux ailes sciées
Maudit ange
Au cœur suicidé

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06 novembre 2006

Racines du mal, racines de vie

A cette nuit qui s’en revient comme un couvercle
Je lui ai dit : « demain matin : fin de ce cercle. »
A mon ange mi-démon qu’a laissé sa peine
Dans le lit de notre passion, pas une scène ;

Dans cette nuit qui s’installe comme mon hôte,
Me suis assis, j’ai voulu regarder où mes fautes ;
Est-ce la fumée de ma cigarette grise ?
Est-ce mes pensées contre ce mur qui se brisent ?

T’aurais pu dire : « mais c’est quoi tous ces poèmes ? »
Et je t’aurais dit : « ça, c’est mon cerveau qui saigne… »
Mais je t’aurais dit : « c’est mon petit cœur qui t’aime. »
Et toi, ben t’attends là que la lumière s’éteigne…

Tu peux rester murée dans ce profond silence,
A ressasser l’histoire et vouloir la comprendre,
Tu peux aussi t’en aller, sortir sans défense,
Puis continuer l’histoire, vouloir la reprendre ;

Là, regarde-moi, à quoi crois-tu que je pense ?
Que ma route est finie, qu’il me faut la comprendre ?
Là, regarde-moi, crois-tu que je t’offense ?
Moi, mon amour, ma route, je veux la reprendre ;

Tu peux rester au bord à attendre cet ange
Qui t’emmènerait là où tu rêves d’aller ;
Mais tu resteras là, à attendre, mon ange,
Gabriel est passé, sa main, t’as refusé ;

Eros n’est même pas venu, mon petit cœur,
Il n’était pas même invité à ton orgie
Improvisée, bacchanale de ton malheur ;
Tu n’étais Cupidon que quand t’étais en vie ;

Parle-moi, déprime, parle-moi de folie,
Parle-moi de tes messages, et de celui
Où notre amour d’hier est parti dans l’oubli
Où j’ai cherché en ma mémoire cette vie ;

Cet hier où tu m’as dit : « deux mois de retard »
Cet hier où tu m’as dit : « tu t’en vas, tu t’en fous »
Cet hier où je suis revenu comme un fou ;
Ce demain où la nuit n’est venue que bien tard ;

Et puis ces longues heures de silence à attendre,
Et puis ces blanches minutes à rien comprendre,
Toutes ces secondes égrainées à se pendre
Pour ce déni fatal finalement apprendre ;

Folie, c’était pas moi et tu m’aimais encore
Quand ton ventre rose s’est enflé de cet autre,
Lorsque la nuit a voulu être et pas une autre,
Quand t’as fait de la boue gamine avec mon or ;

Alors pourquoi je pleure mes larmes démentes ?
Ainsi crois-tu que tu t’es seule crucifiée ?
Regarde dans mes yeux la lueur du passé,
Contemple cette plaie réouverte et béante ;

O tu ne peux pas comprendre, mon petit ange,
Mes souvenirs sont trop vieux et ils puent le rance,
Ils sont enterrés sous des tonnes de souffrance,
Dix-sept ans, c’est l’âge pour faire mourir les anges ;

Personne ne peut comprendre ce qui s’est passé,
Là en septembre et avant, en ce mois de mai ;
C’est un peu la même histoire en mars qu’en juillet,
Même envie, même folie, même destinée ;

J’ai mis mon cœur de côté, pour revenir en vie ;
J’aurais aimé garder au secret, dans mes vers,
Notre histoire d’impies, pour elle sous la terre,
Récit d’une vie folle quand même jolie ;

Alors toi qui me parlais d’être schizophrène,
A quoi crois-tu là maintenant et comprends-tu ?
Comprends-tu ces mots, ces maux, ces riens que je tue ?
Est-ce bien folie que d’oublier ce que je traîne ?

Alors tu peux rester à attendre cet ange
Qui t’emmènerait là où tu rêves d’aller ;
Avec ou sans toi, ni toit, je vais m’en aller,
En chemin je parlerai de toi à mon ange.

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02 novembre 2006

La promesse de rien




















Tu m’avais rien promis,
Et moi non plus aussi :
La promesse de rien,
L’envie de l’infini ;

S’aimer, s’unir, s’haïr :
Non. Simplement venir,
Donner et puis partir :
Oui. Et puis revenir ;

Je t’avais rien promis,
Et toi non plus aussi :
L’envie de presque rien,
Promesse d’infini ;

A quoi servent les vœux,
Quand ils sont si fragiles,
Autant rester fébrile :
L’éphémère est bien mieux ;

On s’était rien promis,
Et c’était bien ainsi :
Juste faire de ce rien
La promesse de sa vie.

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